Investiture des candidats de LD aux législatives 2026 : Unité, discipline et solidarité : leviers essentiels pour la victoire

À quelques semaines des élections législatives de 2026, le parti Les Démocrates (LD) est résolument entré dans la phase active de sa campagne. Dans la matinée de ce Mardi 16 Décembre 2025, la formation politique a procédé à l’installation et à la présentation officielle de ses 109 députés titulaires et 109 suppléants, au cours d’un séminaire de formation organisé au siège national du parti. Placée sous le thème « Défis de la présence des députés du parti Les Démocrates au Parlement de la dixième législature », cette rencontre stratégique a rassemblé les responsables du parti, les candidats ainsi que plusieurs cadres techniques. Elle marque une étape décisive dans la préparation du LD à la bataille électorale annoncée. Bien plus qu’une simple cérémonie d’investiture, ce séminaire a servi de cadre d’orientation et de mise en mission des 109 candidats du parti, présentés comme de véritables « soldats » engagés pour la reconquête parlementaire. Les échanges ont permis d’aborder en profondeur les enjeux politiques, les attentes des populations et surtout les stratégies de mobilisation sur le terrain. Les responsables du parti ont également insisté sur les mécanismes de financement de la campagne, appelant à une organisation rigoureuse, solidaire et transparente afin de garantir une campagne efficace et une victoire écrasante du LD au soir du scrutin. Au cœur des discussions, un défi majeur a été clairement identifié, celui de la cohésion interne du parti dans les différentes circonscriptions électorales. Pour les dirigeants des Démocrates, l’unité des militants, la discipline politique et la solidarité entre candidats constituent des leviers essentiels pour assurer le succès électoral. Ils ont exhorté les candidats à privilégier l’intérêt collectif au-dessus des ambitions individuelles. À travers cette rencontre, le parti Les Démocrates affiche ainsi sa détermination, sa préparation méthodique et sa volonté de s’imposer comme une force politique majeure au Parlement lors de la dixième législature. Le message est clair, LD est en ordre de bataille, prêt à aller à la rencontre des électeurs et à porter leur voix au plus haut niveau de l’Assemblée nationale.

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Appel à ne pas promulguer la Constitution révisée : Basile Ahossi dans une clairvoyance salutaire

Invité sur le plateau de Crystal News, Basile Ahossi, élu de la 17ᵉ circonscription électorale et deuxième vice-Président de l’Assemblée nationale, a livré une prise de position qui, au-delà de son apparente fermeté, révèle un positionnement politique plus subtil qu’il n’y paraît. Opposé à plusieurs innovations majeures issues de la réforme constitutionnelle, l’élu ne s’inscrit pas pour autant dans une logique de rupture frontale avec le Chef de l’État, mais dans ce que l’on peut qualifier de soutien nuancé à Patrice Talon. Sur le fond, Basile Ahossi n’a pas mâché ses mots. Trêve politique, création d’un Sénat, instauration du septennat ; il rejette clairement ces options, estimant que la révision constitutionnelle n’était ni opportune ni bénéfique. Pour lui, la révision elle-même n’a pas été une bonne chose. Une appréciation sévère qui s’accompagne d’une critique toute aussi dure des conditions dans lesquelles le texte a été adopté, notamment les coupures d’électricité lors de la séance parlementaire, qu’il considère comme un épisode préjudiciable à l’image de l’institution et de son Président, Louis Vlavonou. Cependant, cette opposition ne se traduit pas par une contestation globale de l’autorité présidentielle. En appelant Patrice Talon à ne pas promulguer le texte pourtant validé juridiquement, Basile Ahossi s’adresse au Chef de l’État non comme à un adversaire, mais comme à un arbitre ultime capable, selon lui, de revenir sur un processus qu’il juge mal engagé. Sa déclaration « l’homme peut changer à tout moment » traduit moins une défiance qu’un pari sur la capacité du président à reconsidérer sa position au regard du contexte national. Par ailleurs, son soutien affiché au candidat Romuald Wadagni à la présidentielle confirme que Basile Ahossi se projette davantage dans une alternative politique structurée que dans une logique d’opposition systématique au régime en place. Il critique la réforme, mais ne remet pas en cause le principe de la continuité de l’État ni la légitimité du président à décider ultérieurement. En définitive, les interventions et les prises de position de Basile Ahossi traduisent un soutien nuancé à Patrice Talon. Un soutien qui n’est ni alignement automatique ni contestation radicale. Il s’agit plutôt d’une posture critique interne, fondée sur des désaccords de fond, mais portée par l’idée que le chef de l’État demeure un acteur rationnel, capable d’entendre les réserves exprimées et, le cas échéant, d’infléchir sa décision dans l’intérêt supérieur de la nation.

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Plus technique que politique : L’option qui évite à Lionel Zinsou des ennuis ?

Ancien Premier ministre du Bénin et figure bien connue des milieux économiques européens et africains, Lionel Zinsou a, depuis plusieurs années, opéré un repositionnement stratégique entre ses affaires et surtout le monde politique. Après sa défaite à l’élection présidentielle de 2016 face à Patrice Talon, son parcours national et international avait été brutalement freiné par une condamnation judiciaire à l’époque, assortie de sanctions l’exposant à des peines d’inéligibilité. Un contexte qui rendait toute ambition politique immédiate non seulement risquée, mais juridiquement et institutionnellement complexe. Face à cette réalité, Lionel Zinsou a fait un choix clair et assumé, celui de tourner le dos à la politique partisane pour se recentrer sur le champ professionnel, technique et international. Plutôt que de s’enfermer dans une posture de confrontation ou d’attente politique, il a misé sur son expertise d’économiste, de financier et de dirigeant d’institutions, un domaine dans lequel sa crédibilité dépasse largement les frontières du Bénin. Ce repositionnement s’est progressivement traduit par une présence remarquée dans des cercles stratégiques où la compétence prime sur l’appartenance politique. Lionel Zinsou continue ainsi de faire parler de lui à l’échelle internationale, non plus comme acteur électoral, mais comme technocrate aguerri, rompu aux enjeux de gouvernance, de financement du développement et de structuration des économies africaines. Sur le plan national, ce virage a également trouvé une reconnaissance institutionnelle. Sa récente nomination par le président Patrice Talon au poste de président du conseil d’administration de Sèmè City illustre cette évolution. Ce choix, hautement symbolique, montre que malgré un passé politique marqué, Lionel Zinsou est aujourd’hui perçu avant tout comme un professionnel capable d’apporter une valeur ajoutée technique à des projets stratégiques pour le pays, notamment dans les domaines de l’innovation, de la formation et de l’entrepreneuriat. À l’international, sa visibilité ne faiblit pas. Son élection comme président du conseil d’administration de Shelter Afrique Development Bank, lors de la 149ᵉ réunion tenue le 11 décembre, vient renforcer son image de référence dans le monde de la finance et du développement. Par ailleurs, son nom circule dans plusieurs autres structures financières et institutions économiques, confirmant un ancrage solide dans les sphères décisionnelles où se dessinent les politiques de financement du continent. En définitive, Lionel Zinsou semble avoir trouvé dans l’option plus technique que politique, une voie à la fois prudente et efficace. En s’éloignant des arènes électorales, il évite les contraintes et les risques liés à son passé judiciaire, tout en conservant une influence réelle à travers des fonctions de haut niveau. Une stratégie discrète, mais cohérente, qui lui permet de rester un acteur qui compte, sans s’exposer aux turbulences de la politique nationale.

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Tentative de déstabilisation du pouvoir au Bénin : Le Xwéfa sous la coordination de Dah Logbé renseignait sur des évènements du genre

La tentative de déstabilisation récemment enregistrée au Bénin et rapidement neutralisée par les Forces de défense et de sécurité remet au cœur de l’actualité une alerte spirituelle formulée bien en amont. En effet, lors de la consultation du xwéfa 2025, conduite sous la coordination du tradi-praticien Dah Logbé à Cocotomey, des signes forts avaient été révélés par l’oracle « Hwé-Fâ », annonçant des événements majeurs liés à la cohésion nationale, à l’autorité et à la paix sociale. À l’issue de cette consultation solennelle tenue en novembre 2024, le signe principal Wlinwli Gouda avait particulièrement retenu l’attention. Selon les interprétations livrées par Dah Logbé et les Bocônons présents, l’année 2025 serait marquée par une restauration de l’ordre face aux actes de provocation et d’arrogance. L’oracle avait clairement averti que toute personne se croyant trop forte, au point de poser des actes visant à défier ou à taquiner les autres, verrait ses entreprises systématiquement découragées. Cette prédiction trouve aujourd’hui une résonance évidente avec l’actualité nationale. Les mutins impliqués dans la tentative de déstabilisation ont vu leur projet avorté par la vigilance et le professionnalisme de l’armée béninoise. Leur action, loin d’aboutir, a été stoppée net, illustrant de manière concrète l’avertissement contenu dans le signe Wlinwli Gouda qui avait précisé qu’aucune entreprise fondée sur la démesure, la haine ou la défiance de l’ordre établi ne saurait prospérer durablement. Par ailleurs, Dah Logbé avait également annoncé, toujours à travers ce même signe, que l’année serait marquée par la poursuite des arrestations, en raison d’un climat de haine incontrôlable auquel le pays pourrait être confronté. Là encore, les faits semblent confirmer cette lecture spirituelle, au regard des nombreuses interpellations et procédures en cours, notamment dans le cadre des enquêtes liées au putsch manqué. Ces arrestations traduisent la détermination des autorités à préserver la sûreté de l’État et à prévenir toute tentative de remise en cause de la stabilité nationale. En guise de conclusion, il convient de souligner que la consultation du xwéfa, régulièrement organisée par Dah Logbé, n’est pas un événement anodin à prendre à la légère. Sa portée spirituelle sur la nation apparaît, à la lumière des faits récents, comme particulièrement significative. Elle mérite désormais une attention plus soutenue, tant pour sa dimension culturelle que pour les messages de vigilance, de responsabilité et de cohésion nationale qu’elle véhicule au bénéfice du pays.

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Législatives du 11 janvier 2026 : Moussiliou Djaboutouboutou nommé 2ᵉ Assistant du Directeur national de campagne de Moele-Bénin

À l’approche des élections législatives du 11 janvier 2026, le parti Moele-Bénin renforce son dispositif de campagne en misant sur des cadres chevronnés et des profils à forte capacité de mobilisation. C’est dans cette dynamique que Moussiliou Djaboutouboutou, premier titulaire sur la liste Moele-Bénin dans la 14ᵉ Circonscription électorale, a été nommé 2ᵉ Assistant du Directeur national de campagne. Cette nomination, actée à travers une décision portant désignation des membres de l’équipe nationale de campagne, témoigne une fois de plus de la confiance renouvelée du président Jacques Ayadji à l’endroit de ce cadre du parti, reconnu pour son engagement, son expérience politique et son sens aigu de l’organisation. Au sein de la Direction nationale de campagne, Moussiliou Djaboutouboutou travaillera aux côtés du Professeur David Koffi AZA, Premier Assistant au Directeur national de campagne, sous la coordination du Directeur national de campagne, Fabroni Bill Yoclounon. Sa mission principale consistera à contribuer à l’élaboration et à la mise en œuvre des stratégies de mobilisation, en vue d’assurer une campagne efficace et victorieuse sur l’ensemble du territoire national. Par cette nomination stratégique, Moele-Bénin réaffirme sa volonté de s’appuyer sur des hommes de terrain, capables de fédérer les militants, de galvaniser les sympathisants et de maximiser les chances du parti lors du scrutin à venir. Le choix porté sur Moussiliou Djaboutouboutou apparaît ainsi comme un atout majeur dans l’ambition affichée du parti de remporter le maximum de sièges à l’Assemblée nationale.

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Lendemain de la tentative de coup d’Etat au Bénin ::Traque sans merci contre auteurs et complices présumés

Au lendemain de la tentative de coup d’État déjouée le 07 Décembre dernier au Bénin, l’heure n’est ni à l’approximation ni à l’impunité. Les autorités judiciaires ont enclenché une riposte ferme et méthodique, déterminées à faire toute la lumière sur cette entreprise de déstabilisation des institutions républicaines. Selon des informations concordantes, des arrestations et des mandats d’arrêt ont été lancés à l’encontre de toute personne soupçonnée d’être impliquée, de près ou de loin, dans cette tentative de prise de pouvoir par la force. Auteurs présumés, complices actifs ou passifs, soutiens logistiques ou financiers; aucun maillon de la chaîne ne sera épargné. La justice béninoise, résolument engagée, entend remonter l’ensemble des participants à cette affaire afin d’établir les responsabilités individuelles et collectives. Il s’agit non seulement d’identifier les cerveaux et les exécutants, mais aussi de mettre au jour les complicités, quelles qu’elles soient et d’en tirer toutes les conséquences prévues par la loi. Cette démarche traduit une volonté claire, faire répondre les auteurs et complices de leurs forfaits dans le strict respect des procédures et de l’État de droit. Car, au-delà de la gravité des faits, c’est la stabilité du pays, la sécurité des citoyens et le fonctionnement normal des institutions qui sont en jeu. Dans un contexte régional et international sensible, le Bénin réaffirme ainsi son attachement à l’ordre constitutionnel et à la primauté du droit. Le message est sans équivoque, toute tentative de remise en cause de la République appellera à une réponse implacable de la justice. La traque est engagée et sûrement , elle ira jusqu’au bout.

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Ennuis judiciaires pour Candide Azannaï : Un « intouchable de la République », touché !

Pendant de longues années, Candide Azannaï s’est imposé comme l’une des voix les plus libres et les plus acerbes du paysage politique national. Sans détour, sans précaution excessive de langage, il a régulièrement livré ses analyses sur la gouvernance et l’état du pays, souvent sur un ton acerbe, parfois brutal, mais toujours assumé. Ses prises de position n’ont jamais fait de cadeau au régime en place, au point que beaucoup le considéraient comme l’un des très rares acteurs politiques capables de dire, de façon crue ce que d’autres pensaient tout bas. Cette liberté de ton, inhabituelle dans un contexte politique marqué par la prudence et l’autocensure, a longtemps intrigué. À chacune de ses sorties, une même question revenait dans l’opinion : comment se fait-il qu’un discours aussi frontal, parfois aux limites de l’offense politique, ne suscite aucune réaction judiciaire ou administrative ? Certains y voyaient la preuve d’une tolérance du pouvoir, d’autres l’illustration d’un statut particulier dont jouirait l’homme politique. Cette perception avait même été confortée publiquement. Lors d’une de ses sorties médiatiques, le Porte-parole du gouvernement avait laissé entendre en substance, que Candide Azannaï ne posait pas de problème particulier au régime dans la mesure où ses propos ne constituaient pas une offense au sens de la loi. Une déclaration qui avait renforcé l’idée qu’il existait des voix « intouchables » telles que celles de Candide Azannaï protégées par leur statut, leur parcours ou leur singularité politique. C’est donc avec une réelle surprise que l’opinion a appris son interpellation par la police, survenue à un moment où on s’y attendait le moins. L’événement marque une rupture symbolique forte, celui que beaucoup percevaient comme un intouchable de la République se retrouve à son tour confronté aux réalités des ennuis judiciaires. Au-delà du cas personnel, cette interpellation interroge sur les lignes qui bougent, sur la tolérance réelle à la critique frontale du pouvoir et sur le message envoyé à ceux qui, jusque-là, pensaient qu’aucune voix n’était véritablement hors d’atteinte.

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Loi fondamentale modifiée certifiée conforme à la Constitution : La Cour ferme le chapitre des recours mais pas celui des interrogations

À l’issue de deux jours d’audience plénière, la Cour constitutionnelle du Bénin a rendu, le Vendredi 12 Décembre 2025, sa décision sur la révision de la Constitution. Par la décision DCC 25-293, les Sages ont déclaré conforme à la Loi fondamentale, en toutes ses dispositions, la Loi n°2025-20 modifiant et complétant la Constitution du 11 Décembre 1990, déjà révisée en Novembre 2019. Une décision très attendue, mais qui, dans les faits, n’a surpris personne. Réunie les Jeudi 11 et Vendredi 12 Décembre, la Cour a examiné la correspondance du Président de la République sollicitant le contrôle de constitutionnalité de la réforme, ainsi que seize requêtes introduites par des députés et des citoyens, majoritairement issus de l’opposition, contestant la conformité de cette loi. Les juges constitutionnels ont procédé à l’analyse des différentes dispositions, en se fondant strictement sur leur lecture du droit et des procédures en vigueur. Cependant, il est difficile de passer sous silence le fait que, malgré la multiplicité des recours et la diversité des arguments soulevés par les acteurs de l’opposition, aucun de ces griefs n’a été retenu dans l’étude de conformité du texte. Cette situation laisse un goût d’inachevé et nourrit le sentiment que les préoccupations exprimées n’ont pas réellement pesé dans l’appréciation finale de la Cour, alors même qu’elles portaient sur des enjeux institutionnels majeurs. Au final, la déclaration de conformité totale de la Loi n°2025-20 s’inscrit dans une logique largement anticipée par l’opinion publique et les observateurs de la vie institutionnelle. Compte tenu du contexte politique et des précédents, c’est davantage une décision inverse qui aurait étonné. Si le débat politique et citoyen autour de cette révision reste ouvert, sur le plan juridique, la Cour a tranché sans surprise, refermant ainsi le chapitre des recours, mais pas celui des interrogations.

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Folle idée de tentative de renversement du pouvoir : Le Bénin : un héritage à préserver à tout prix

Les divergences politiques et autres ne devront en aucun cas amener à explorer l’alternance au sommet de l’Etat par la force pour tenter le renversement d’un régime démocratiquement installé. Bien au contraire, il faudra chercher à privilégier le dialogue pour évacuer les incompréhensions et sauvegarder la paix indispensable pour le développement. Cet important rappel pour fustiger la récente tentative de coup d’Etat contre le pouvoir de Patrice Talon heureusement déjoué grâce à la promptitude des Forces de Défense et de Sécurité. En effet, ce coup de force aurait pu plonger le pays dans l’incertitude pour bloquer le fonctionnement des institutions avec de graves menaces sur la stabilité. Mais faisant preuve de maturité, le peuple béninois a refusé de faire le jeu de ces personnes décidées à troubler l’ordre public pour des considérations discutables. Un engagement au profit de la paix unanimement salué pour marteler que le Bénin demeure l’héritage commun à préserver face à toutes épreuves. D’ailleurs, dans les différentes motions de soutien, les acteurs de toutes les couches socioprofessionnelles tout en condamnant la tentative de coup d’Etat, n’appellent qu’à faire front contre les actes du genre pour la quiétude dans le pays.  Ce qui témoigne de la disponibilité des uns et des autres à faire bloc autour des autorités contre les envahisseurs dont l’intention réelle reste la déstabilisation des institutions républicaines.

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Marches de soutien dans le pays après la tentative de coup d’État : Que l’exhibition ne prenne pas le dessus sur les défis sérieux

Au lendemain de la tentative de coup d’État, des marches dites de soutien se multiplient à travers le pays. Si l’intention affichée est de manifester une solidarité avec le Chef de l’État et les institutions, ces démonstrations donnent de plus en plus l’impression de banaliser la gravité des faits survenus. Un acte aussi dangereux pour la stabilité nationale ne saurait être traité comme un simple épisode politique ordinaire, encore moins servir de prétexte à des démonstrations spectaculaires. Dans les faits, ces marches ont progressivement glissé vers une forme d’exhibition politique. Pour leurs instigateurs, l’enjeu semble moins être la défense sincère de la République que la mise en scène de leur présence dans l’espace public et médiatique. Ce vacarme détourne l’attention de l’essentiel qui n’est d’autre que l’analyse sérieuse des causes profondes de cette tentative, l’identification rigoureuse des responsabilités et le renforcement des mécanismes de sécurité et de gouvernance afin d’éviter toute récidive. Face à un événement d’une telle gravité, les marches ne constituent forcément pas une réponse appropriée. Le soutien à la nation et au Chef de l’État peut s’exprimer de manière plus sobre et plus responsable, à travers des messages clairs de condamnation, des appels à l’unité nationale, ou même des prières individuelles et collectives menées dans la discrétion. L’excès de démonstration publique, loin de rassurer, peut au contraire donner le sentiment que l’on cherche à couvrir la profondeur des défis par le bruit et l’agitation. Il devient donc nécessaire que ces initiatives cessent. Elles ne rendent pas service au Chef de l’État qu’elles prétendent soutenir et n’apportent aucune réponse concrète aux enjeux sécuritaires, institutionnels et sociaux révélés par cette tentative de coup d’État. L’heure n’est ni à la récupération ni à la surenchère médiatique, mais au sérieux, à la responsabilité et à un engagement lucide pour la préservation de la République.

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