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Campagnes pour les législatives au Bénin : Les Démocrates en ordre de bataille mais alertent sur des persécutions politiques

Le Parti Les Démocrates est de nouveau monté au créneau. Ce vendredi 26 Décembre 2025 au siège national de la formation politique, le Secrétaire National à la Communication (SNC), Dr Guy Dossou Mitokpè, a donné lecture d’une déclaration solennelle dénonçant ce que la formation politique qualifie de persécutions continues orchestrées par le pouvoir de la Rupture. Selon la déclaration, le pays traverse une phase critique marquée par l’incertitude, la peur et un climat de tension permanente, notamment en cette période électorale sensible. Le Parti Les Démocrates estime que certaines actions récentes des autorités portent gravement atteinte à l’image du Bénin et aux principes républicains. Au cœur des griefs, figure l’arrestation du député Soumaïla Sounon Boké, membre du groupe parlementaire Les Démocrates. Interpellé le 16 Décembre 2025, alors que l’Assemblée nationale était en pleine session, l’élu a été gardé à vue pendant huit jours avant d’être placé sous mandat de dépôt. Pour le parti, il s’agit là d’une violation manifeste des textes de la République, d’autant plus que le député est candidat à sa propre réélection et que la campagne électorale est déjà ouverte. Malgré les démarches entreprises par le groupe parlementaire et les responsables du parti pour obtenir sa libération, aucune issue favorable n’a été enregistrée. Les Démocrates exigent donc la relaxe pure et simple du député Soumaïla Sounon Boké, dont la comparution est programmée pour le 30 Décembre 2025. Revenant sur les événements du 7 Décembre 2025, le parti rappelle avoir, à maintes reprises, exprimé son attachement à la démocratie et sa condamnation sans équivoque de toute prise de pouvoir par la force, réaffirmant que son combat politique se mène exclusivement dans les urnes et par les bulletins de vote. Fidèle à sa ligne, le Parti Les Démocrates se présente comme un ardent défenseur du dialogue politique inclusif et sincère, face à ce qu’il qualifie de méthodes cavalières du régime en place. À cet effet, la formation politique s’appuie sur les recommandations issues de la deuxième Session ordinaire du Parlement de la CEDEAO, tenue du 1er au 13 Décembre 2025, ainsi que sur les appels des Nations-Unies, formulés le 19 Décembre 2025, en faveur d’un dialogue élargi, d’une large consultation et d’une plus grande transparence dans les réformes constitutionnelles et la gouvernance. Pour Les Démocrates, ces prises de position internationales témoignent du malaise démocratique croissant au Bénin et du risque d’un enlisement politique si le pouvoir n’ouvre pas des espaces de concertations véritables. La déclaration s’est également attardée sur la situation personnelle du Président du parti, l’ancien Chef de l’État, le Dr Thomas Boni Yayi, présenté comme la cible principale des persécutions. Le parti dénonce des attaques médiatiques répétées, la suppression de sa garde rapprochée, ainsi que des pressions politiques exercées malgré son état de santé jugé fragile. Autant d’actes que Les Démocrates qualifient d’humiliants et politiquement motivés, possiblement liés à ses positions sur la révision constitutionnelle et la création du Sénat. Face à cette situation, le parti appelle l’opinion nationale et la communauté internationale, notamment la CEDEAO, l’Union africaine, l’Union européenne et les Nations-Unies, à suivre de près les atteintes présumées aux libertés politiques visant le Parti Les Démocrates, son Président et sa famille. Malgré ces obstacles, le Parti Les Démocrates affirme rester déterminé à poursuivre le combat politique dans le respect des principes démocratiques et réitère son exigence d’un dialogue politique inclusif, condition essentielle, selon lui pour des lendemains plus sûrs, apaisés et prospères pour le Bénin.

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Rencontre avec la presse : Paul Hounkpè reconnaissant envers les médias, plaide pour un meilleur accompagnement

Candidat du parti Force Cauris pour un Bénin Émergent (FCBE) à la présidentielle de 2026, Paul Hounkpè a rencontré, le Vendredi 27 Décembre 2025, des professionnels des médias au Club des Rois d’Aïbatin à Cotonou. Entouré de plusieurs cadres de son parti, il a convié journalistes et acteurs de la presse à un dîner d’échanges placé sous le signe de la reconnaissance et du raffermissement des relations entre la FCBE et les médias. À l’entame de la rencontre, Paul Hounkpè a rappelé le caractère quasi traditionnel de ces retrouvailles annuelles avec les hommes et femmes de médias. Pour le leader de la FCBE, il s’agit avant tout d’un devoir de gratitude envers une presse qui, tout au long de l’année, assure la visibilité des actions politiques et accompagne la vie démocratique du pays. « Il est important pour nous de dire MERCI à la presse pour son rôle et son engagement constants », a-t-il souligné. Allant plus loin, Paul Hounkpè a insisté sur la place centrale des médias dans une démocratie moderne. Selon lui, la presse constitue un véritable pouvoir qu’il ne faut ni négliger ni fragiliser. À ce titre, il a évoqué la nécessité d’un accompagnement plus soutenu du secteur estimant que les efforts consentis par les professionnels des médias pourraient, à terme, être récompensés, notamment par des mécanismes de subventions ou de soutiens institutionnels. La rencontre s’est achevée dans une ambiance chaleureuse faite de convivialité et de fraternité. Les professionnels des médias ont salué l’initiative et partagé un moment d’échanges francs avec les responsables de la FCBE, renforçant ainsi des liens que le parti entend consolider dans la durée, au service d’une démocratie pluraliste et d’une information libre et responsable.

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Kermesse du Cœur à Cotonou : « ADJÒSHÉ Faisons Ensemble’’ offre la magie de Noël aux enfants défavorisés

Le Samedi 27 Décembre 2025, le CEG Océan de Cotonou a vibré au rythme de la solidarité et de la générosité à l’occasion de la Kermesse du Cœur, une initiative portée par l’Association ADJÒSHÉ Faisons Ensemble. À travers cette activité à forte portée sociale, l’association a tenu à redonner le sourire à près d’une centaine d’enfants de la rue, soigneusement sélectionnés, en leur permettant de célébrer la fête de Noël dans la dignité et la joie, à l’instar de tous les autres enfants. Dès l’entame des activités, le ton a été donné par Yessouffou Olaitan, Présidente de l’association, qui a présenté la vision et les objectifs d’ADJÒSHÉ Faisons Ensemble. Selon elle, l’association œuvre à la réduction des inégalités sociales à travers trois leviers fondamentaux tels que l’éducation et la formation, le soutien aux familles, en particulier aux femmes, et la promotion de la culture et du sport. S’adressant directement aux bénéficiaires, elle a souligné le sens profond de la Kermesse du Cœur : « Le but de cette kermesse est de vous offrir, chers enfants, un moment joyeux de danses, de rires et de partage, afin que chacun puisse vivre pleinement la magie des fêtes comme tous les autres enfants », a-t-elle déclaré sous les applaudissements. Après ce message inaugural, place à la fête. Les enfants ont d’abord partagé un petit-déjeuner convivial avant de se livrer à une série de jeux ludiques organisés par catégories d’âge, favorisant à la fois l’amusement, l’esprit d’équipe et l’inclusion. Le repas collectif qui a suivi a renforcé ce sentiment de communion, dans une atmosphère chaleureuse et fraternelle. L’un des temps forts de la journée a été sans conteste le grand concours de danses, véritable explosion de talents et de créativité. Dans une ambiance survoltée, les meilleurs danseurs, fille et garçon, ont été récompensés, suscitant fierté et enthousiasme parmi les participants. La dynamique s’est poursuivie avec un tournoi de football, symbole de fair-play et de cohésion, très apprécié par les enfants. Enfin, le moment le plus attendu est arrivé ; il s’agit de la distribution des cadeaux par le Père Noël. Dans une ambiance empreinte de magie, de rires et d’émotions, chaque enfant a reçu un présent, scellant ainsi une journée inoubliable placée sous le signe du partage, de l’amour et de l’espoir. À travers la Kermesse du Cœur, ADJÒSHÉ Faisons Ensemble réaffirme son engagement en faveur des couches les plus vulnérables et démontre, une fois encore, que la solidarité reste une valeur essentielle pour bâtir une société plus juste et plus humaine. Une initiative salutaire qui mérite d’être encouragée et pérennisée.

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Lendemain du coup d’État déjoué : Patrice Talon promeut les hauts gradés ayant combattu pour la Nation

Au lendemain de la tentative de coup d’État déjoué, le Chef de l’État béninois, Patrice Talon, a procédé à une série de promotions au sein de la hiérarchie militaire. Une décision lourde de symboles qui intervient dans un contexte sécuritaire sensible et qui vise selon le pouvoir, à reconnaître le professionnalisme et la loyauté des Forces Armées restées fidèles à la République. Dans un pays encore marqué par les secousses politiques de ces dernières années, l’annonce a rapidement fait le tour des états-majors et de l’opinion publique. Les Officiers supérieurs promus figurent parmi ceux qui, selon les autorités, ont joué un rôle déterminant dans la neutralisation de la menace et dans la préservation de l’ordre constitutionnel. En effet, au-delà de la reconnaissance individuelle, ces promotions constituent un message politique clair adressé à l’ensemble des Forces de Défense et de Sécurité. Le pouvoir entend réaffirmer que la loyauté à la Constitution et aux institutions démocratiques demeure le socle de toute carrière militaire. Dans un environnement régional où les coups d’État se sont multipliés, le Bénin veut se distinguer comme un État où l’armée reste fermement sous l’autorité civile. Pour l’exécutif, cette décision participe également d’une stratégie de consolidation de la chaîne de commandement. En renforçant la position de hauts gradés jugés fiables, le Chef de l’État cherche à prévenir toute récidive et à rassurer les partenaires nationaux et internationaux sur la stabilité du pays. Si une partie de l’opinion salue un acte de reconnaissance mérité envers des Officiers ayant sauvé la République, d’autres voix s’interrogent sur le timing et la portée politique de ces promotions. Certains observateurs y voient un moyen de resserrer les rangs autour du pouvoir dans un contexte de crispation politique et de méfiance persistante entre gouvernants et une frange de la population. Quoi qu’il en soit, ces promotions marquent une séquence importante de la gouvernance Talon. Elles traduisent la volonté du régime de tourner rapidement la page de l’épisode du coup d’État déjoué, tout en envoyant un signal dissuasif à toute tentative future de remise en cause de l’ordre républicain.

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CAN Maroc 2025 : À 29 ans, Abdou Abdel MEFIRE se distingue par son arbitrage

Désigné pour arbitrer l’une des rencontres les plus difficiles de la Coupe d’Afrique des Nations Maroc 2025 opposant le pays hôte au Mali, l’arbitre international camerounais Abdou Abdel MEFIRE n’a pas démérité en termes de prestation. Arbitrer à cet âge, un choc du football africain notamment entre un pays maghrébin, nation organisatrice de la compétition, le Maroc et l’un des pays phares en matière du cuir rond en Afrique de l’Ouest, le Mali n’est pas chose aisée. Abdou Abdel MEFIRE a dirigé avec maestria ce match, montrant à la face du monde et aux institutions footballistiques telles que la CAF et la FIFA qu’elles peuvent compter sur lui pour porter haut le sifflet continental malgré quelques tensions enregistrées. Il a en premier temps accordé un pénalty au pays hôte à la 45 +5′ avec l’aide de la Var, suite à une faute de la main de Nathan Gassama sur un dribble de Brahim Diaz dans la surface de réparation du Mali, avant d’accorder en second temps un  pénalty au Mali suite à une faute de Jawad El Yamiq sur Lassine Sinayoko à la 64′ notamment grâce à la VAR. Nonobstant tout ce qu’on peut lui reprocher sur cette action pour avoir laissé poursuivre la rencontre comme  si rien en était avant que la Var ne le rappelle à l’ordre, l’homme a quand même après visionnage des images, a pris la responsabilité d’accorder le pénalty au Mali dans un stade gonflé à bloc derrière son équipe. Globalement, il a montré sa force de caractère et sa capacité à maîtriser les 22 acteurs sur le terrain dans un match à haute pression tout en prenant des décisions audacieuses et justes malgré son jeune âge. Ceci vient confirmer les grands espoirs que la CAF a placé en lui après ses brillantes prestations en finale du Championnat d’Afrique des Nations passé et en compétition Coupes CAF en le sélectionnant pour arbitrer cette CAN Maroc 2025. Preuve que l’arbitrage camerounais est en train de s’imposer en Afrique par le biais de Abdou Abdel MEFIRE. Toutefois, certains inconditionnels du football africain lui reprochent des décisions discutables.

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Mise sous convocation judiciaire de l’ex épouse de Kèmi Séba : Son conseil plaide pour le classement sans suite du dossier

Entendue le 26 Décembre par la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET), Natou Pedro Sakombi, ex-compagne de l’activiste panafricain Kemi Séba a finalement été remise en liberté sous convocation judiciaire. Une issue provisoire au terme d’une procédure qui, selon sa défense, n’a fait que confirmer la fragilité du dossier. En effet, arrêtée et placée en garde à vue depuis huit jours par la Brigade économique et financière (BEF), Natou Pedro Sakombi est soupçonnée de blanchiment de capitaux, de fraude fiscale et de contrebande, cette dernière relevant du contentieux douanier. Ecrivaine et artiste engagée dans la recherche en histoire et l’éducation pour la renaissance de la culture africaine, l’intéressée a toujours contesté l’ensemble des faits à lui reprochés. D’ailleurs, selon son conseil, Me Ciré Clédor Ly, l’enquête reposerait sur une lecture biaisée d’activités intellectuelles et économiques licites sans démonstration d’un quelconque enrichissement frauduleux ou d’une organisation criminelle structurée. Déférée devant le parquet spécial de la CRIET, le premier substitut du procureur après avoir pris connaissance du dossier transmis par les enquêteurs aurait procédé à un interrogatoire décrit comme « pointilleux, méthodique et rigoureusement calibré ». Une phase déterminante menée en présence des avocats de la défense, qui ont pu en fin de séance poser leurs propres questions et formuler des observations sur la régularité de la procédure. Une confrontation directe avec les faits et les pièces du dossier qui aurait permis au parquet de se forger une conviction plus nuancée que celle issue de l’enquête initiale. À l’issue de cette phase, le procureur a ordonné la libération immédiate de Natou Pedro Sakombi tout en la maintenant sous convocation judiciaire, « en cas de besoin » selon la formule consacrée. Et pour Me Ciré Clédor Ly, cette décision confirme sans l’ombre d’aucun doute ce que la défense soutient depuis le début à savoir l’absence d’éléments matériels suffisamment probants pour justifier des poursuites. L’avocat plaide désormais ouvertement pour un classement sans suite du dossier estimant que les soupçons initiaux n’ont pas résisté à l’examen contradictoire. Faut-il le rappeler, la défense s’est réjouie de la libération de sa cliente. Une libération qui, affirme-t-elle, renforce la crédibilité de l’institution judiciaire et réaffirme l’attachement au respect des droits de la défense, de la dignité humaine et à l’absence de toute présomption de culpabilité.

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Retrait des gardes de corps de l’ancien Président Boni Yayi : Daniel Edah interpelle le gouvernement

Un fait nouveau marque depuis quelques jours l’actualité politique nationale faisant état du retrait des gardes de corps de l’ancien Président de la République, Boni Yayi, suite à une déclaration de presse du parti Les Démocrates. Une situation qui suscite de vives réactions au sein de l’opinion publique et de la classe politique. Dans une déclaration rendue publique, Daniel Edah affirme avoir pris connaissance de ces informations avec une profonde préoccupation. Selon lui, si les faits venaient à être confirmés, une telle décision soulèverait de sérieuses interrogations sur le respect des droits, des usages républicains et du statut reconnu aux anciens Chefs de l’État. Il met en garde contre les conséquences institutionnelles qu’un précédent de cette nature pourrait engendrer. Pour Daniel Edah, le retrait de la protection rapprochée d’un ancien Président de la République, sans explication officielle claire, serait de nature à fragiliser la confiance des citoyens dans le fonctionnement de l’État et à nourrir un climat d’inquiétude inutile. Il estime qu’une démocratie stable se mesure aussi à la manière dont elle traite ses anciens dirigeants, au-delà des clivages politiques. Dans un souci de transparence, d’apaisement et de responsabilité, et fidèle à sa vision d’un Bénin économiquement prospère, socialement stable et pleinement intégré dans une Afrique en plein essor, Daniel Edah appelle le Gouvernement du Président Patrice Talon à apporter sans délai des clarifications publiques. Il demande que les faits rapportés, leurs motivations ainsi que leur fondement juridique soient clairement expliqués à la Nation. Par cette interpellation, Daniel Edah réaffirme son attachement aux valeurs républicaines, à la stabilité institutionnelle et au dialogue, estimant que la clarté et le respect des règles demeurent les piliers essentiels d’un État de droit fort et crédible.

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CAN Maroc 2025 : Le Bénin s’offre un succès historique et s’autorise le rêve du second tour

Pour la première fois depuis ses débuts en phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations en 2004, le Bénin a remporté son premier succès dans la compétition face au Botswana 1-0. Dos au mur après sa première sortie frustrante et énervante face à la République Démocratique du Congo, RDC, les Guépards du Bénin n’avaient plus droit à l’erreur au risque de quitter prématurément la compétition. Défait lors du premier match par la RDC suite à une erreur d’appréciation de la défense béninoise dont Yohan Roche en a été fautif, sur l’unique but de la partie, le Bénin avait l’obligation de s’imposer. Et justement la révolte a été sonnée par Yohan Roche. Très inspiré et percutant dans son couloir, Roche est passé du statut de coupable à celui de héros des Guépards en marquant la seule réalisation du match sur une passe décisive de Steve Mounié à la 29′, offrant ainsi à l’équipe sa première victoire en Coupe d’Afrique des Nations dans le temps réglementaire devant une équipe timorée de Botswana. Il fallait quelqu’un pour mettre un terme à la disette de victoire des guépards en Coupe d’Afrique des Nations. Yohan Roche a été celui par qui le salut est venu, ce Samedi 27 Décembre 2025 à Rabat au Stade du Prince Moulay Abdellah. En 5 participations à la CAN, le bilan des Guépards était de 10 défaites et 5 matchs nuls. L’unique éclairci remontait à un huitième de finale lors de la CAN 2019, avec un match face au Maroc et un succès arraché aux tirs au but pour s’offrir la porte des quarts de finale du tournoi. Gernot Rohr et ses hommes après ce précieux succès, peuvent entrevoir une possible qualification en huitième de finale via une des deux premières places du groupe D ou une place parmi les meilleurs troisièmes à l’issue de la phase de poules. Leur troisième sortie sera face aux Lions de la Térenga du Sénégal accrochés dans la même soirée du samedi dernier par les Léopards de la RDC (1-1). Ayant leur destin désormais en main, les coéquipiers du capitaine Steve Mounié doivent soit réaliser un match nul face aux sénégalais ou l’emporter pour s’offrir cette qualification tant attendue par le peuple béninois.

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Un an après son rappel à Dieu : Un géant concert sous l’égide de Sa Majesté Togbé Yédy en hommage à l’artiste Praouda

Un an déjà que l’artiste du peuple, Éric Romain Hindedji, connu sous le nom de Praouda, a quitté ce monde. Si la musique béninoise a perdu un talent exceptionnel, son œuvre, elle, demeure vivante. Ses chansons continuent de résonner dans les cœurs, d’émouvoir, de consoler et de rappeler la grandeur d’un artiste profondément attaché à son peuple. Parmi ceux qui gardent de lui un souvenir impérissable figure Sa Majesté Togbé Yédy, son ami fidèle et admirateur de toujours. Le haut dignitaire, parrain national des artistes du Bénin, se souvient de Praouda avec une vive émotion, comme si leur complicité datait d’hier. Les moments partagés avec ce génie de la musique béninoise restent, pour lui, gravés à jamais. Et pour marquer cet anniversaire de souvenir, un grand concert hommage a été organisé le Vendredi 26 Décembre à Lokossa, au bar-restaurant Sika Indépendance. Artistes, comédiens, fans et mélomanes se sont mobilisés pour célébrer l’héritage artistique de Praouda, dans une communion populaire à l’image de l’homme qu’il fut. À travers cet hommage, Sa Majesté Togbé Yédy magnifie la vie et la carrière de Praouda, rappelant que l’esprit de l’artiste et la force de son art sont éternels. Praouda restera à jamais une référence majeure de la musique béninoise, une source d’inspiration pour les générations présentes et futures.

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Vote de lois sensibles sans consultations préalables du peuple : Une option à éviter par le pouvoir à venir

Les débats récents autour du vote de lois dites sensibles mettent en lumière une dérive préoccupante dans l’exercice du pouvoir législatif. De plus en plus, des textes aux conséquences profondes sur la vie politique, sociale et institutionnelle du pays sont adoptés sans consultation préalable du peuple, pourtant seul détenteur de la souveraineté. Cette pratique alimente un malaise démocratique grandissant et renforce le sentiment d’une rupture entre les citoyens et leurs représentants. Les députés, élus pour porter la voix du peuple, semblent parfois s’octroyer une marge de manœuvre excessive, agissant comme si le mandat représentatif leur conférait une procuration absolue. Or, si la Constitution leur reconnaît le pouvoir de légiférer, ce pouvoir n’est ni illimité ni déconnecté de la volonté populaire. Lorsqu’il s’agit de réformes majeures touchant à l’organisation de l’État, aux libertés publiques ou à l’avenir institutionnel du pays, l’absence de consultation apparaît comme un déficit démocratique manifeste. Le constat est clair, le peuple trop souvent découvre a posteriori des lois déjà votées, sans débat national inclusif, sans référendum, sans mécanisme réel de participation citoyenne. Cette manière de gouverner par procuration fragilise la légitimité des institutions et nourrit la défiance envers la classe politique, perçue comme coupée des réalités et des aspirations populaires. Il devient donc impératif de revoir la parcelle de pouvoir que les députés s’arrogent dans l’exercice de leur fonction législative. Renforcer l’obligation de consultation populaire sur les sujets sensibles, instituer des mécanismes participatifs contraignants et redonner au citoyen une place centrale dans la prise de décision sont des exigences démocratiques, non des concessions. Il est donc temps d’inviter les députés à revoir leur approche et à cesser de légiférer dans la précipitation. Respecter le peuple, c’est l’associer en amont aux décisions majeures, écouter ses préoccupations et intégrer ses attentes avant tout vote. À défaut, la défiance ne fera que s’aggraver, affaiblissant durablement la crédibilité des institutions et la qualité de la démocratie.

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Tentative de justification de sa posture : Des Béninois n’oublieront pas l’auteur du coup contre les Démocrates

Les propos de Michel Sodjinou relatifs à la tentative de mutinerie du 7 Décembre 2025, invoquant une supposée volonté divine pour expliquer l’échec de l’entreprise contre le Président Patrice Talon, ont suscité une vive émotion dans l’opinion publique. En invoquant Dieu pour légitimer un épisode aussi grave de la vie nationale, le député a donné l’image d’un responsable politique en décalage avec les attentes d’un peuple encore marqué par les tensions sécuritaires et institutionnelles récentes. Mais au-delà de cette déclaration, c’est l’ensemble du parcours politique de Michel Sodjinou qui alimente aujourd’hui la colère et la déception. Pour de nombreux Béninois, il demeure l’un des acteurs clés ayant contribué à empêcher le candidat majeur de l’opposition de prendre part à l’élection présidentielle, fermant ainsi la porte à une alternance démocratique espérée et confisquant, de fait, le choix politique de milliers de citoyens. Ce geste a brisé le rêve d’une grande partie de la population qui croyait encore à la possibilité d’un débat électoral ouvert, pluraliste et équitable. En prenant part à ce verrouillage du jeu politique, Michel Sodjinou a rompu le lien de confiance entre l’élu et ceux qui voyaient en lui un défenseur des libertés démocratiques et de la souveraineté populaire. La suite de son itinéraire n’a fait qu’aggraver ce ressentiment. Son ralliement à la mouvance présidentielle, suivi de son vote en faveur de la nouvelle Constitution aux réformes largement controversées, a achevé de sceller son image dans la mémoire collective. En définitive, l’histoire politique retiendra que Michel Sodjinou aura été, à un moment crucial, du côté de ceux qui ont contribué à refermer l’horizon démocratique du pays. Ses choix, ses prises de position et ses alliances successives pèseront durablement sur son héritage politique. Pour une large partie des Béninois, son nom restera associé non à l’espoir ou au courage politique, mais à une profonde désillusion collective, née du sentiment d’avoir vu leurs rêves démocratiques sacrifiés. Michel Sodjinou restera pour beaucoup comme le symbole d’un reniement politique ayant sacrifié les aspirations démocratiques et l’espoir de milliers de Béninois sur l’autel du pouvoir.

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Période des fêtes de fin d’année : Les encouragements de Daniel Edah aux citoyens dans les services continus de l’administration

À l’occasion des fêtes de fin d’année, Daniel Edah a adressé un message de reconnaissance et d’espoir à l’ensemble des citoyens Béninois, avec une attention particulière pour ceux qui, malgré la période de repos, continuent d’assurer les services essentiels à la Nation. Dans un message empreint de sobriété et de responsabilité, Daniel Edah a salué les efforts consentis par les Béninoises et les Béninois tout au long de l’année qui s’achève. En cette période traditionnellement dédiée au repos et au rassemblement familial, il a formulé le vœu d’une transition paisible et sereine vers la nouvelle année. Reconnaissant que les fêtes ne signifient pas une interruption totale de l’action publique, il a tenu à rendre hommage à ces compatriotes qui, avec dévouement et sens du devoir, continuent d’assurer la sécurité des populations, la santé publique et le fonctionnement continu de l’État. « À ces femmes et ces hommes engagés, j’adresse mes sincères remerciements pour leur abnégation », a-t-il déclaré. Au-delà de la reconnaissance, Daniel Edah a lancé un appel à la solidarité et à l’engagement collectif, invitant chaque citoyen à contribuer, à son niveau, à la construction d’un avenir meilleur. Malgré les difficultés, il s’est voulu résolument optimiste, exprimant la conviction que des jours meilleurs attendent le Bénin en 2026. Le message s’est achevé sur une note chaleureuse, avec des vœux de joyeux Noël adressés à l’ensemble des citoyens et à leurs familles, portés par une formule pleine d’espérance : « Il fera beau ! ».

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Saisie massive de pétards et arrestation d’individu à Cotonou : L’alerte du ROSCAO entendue, nécessité d’intensifier la lutte

L’alerte lancée par le Réseau des Organisations de la Société Civile de l’Afrique de l’Ouest (ROSCAO) concernant les risques liés à l’usage des pétards en cette période de fêtes a trouvé un écho concret auprès des forces de l’ordre. Une opération menée par la Brigade de Protection du Littoral et de la Plage (BPLP) a permis il y a quelques jours, de saisir une importante quantité de pétards et d’interpeller un individu à Cotonou, confirmant la vigilance nécessaire face à ces pratiques dangereuses. Cette intervention souligne la justesse des recommandations du ROSCAO qui avait insisté sur la nécessité de contrôles stricts et d’une surveillance accrue pour prévenir tout incident. Les détonations imprévisibles et sourdes des pétards peuvent créer la panique et compliquer la sécurité publique, surtout dans le contexte sensible que traverse actuellement le pays. Les autorités et la population sont ainsi appelées à redoubler de prudence. L’opération de la BPLP démontre que la lutte contre la circulation et l’usage illégal de ces engins doit être intensifiée et systématique, afin de garantir des fêtes sereines et sans risque pour tous. Le ROSCAO voit donc juste. Vigilance, prévention et sanction sont les maîtres-mots pour assurer la sécurité collective et éviter que ces dispositifs festifs ne deviennent une menace.

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Réveillon de Noël 2025 à Sycomore : Les Vaillants Héros offrent un spectacle mémorable au public de Godomey et environs

Devenu presque une tradition, le spectacle du 24 Décembre organisé par les Vaillants Héros de Sycomore, a une fois encore tenu toutes ses promesses. Dans la soirée du Mercredi 24 Décembre 2025, à l’occasion du réveillon de Noël et sous la houlette du Couple Pastoral NOUANTI, le spectacle de la Nativité présenté à Godomey-Centre, a captivé une audience nombreuse, restée médusée et accrochée jusqu’au dernier acte de cette production artistique et spirituelle de haut niveau. L’auditorium principal de l’église, littéralement bondé, ainsi que la cour pleine à craquer, ont difficilement contenu l’effervescence des plus de 500 spectateurs venus de Calavi, Godomey, Cotonou et des environs. Tous avaient tenu à être témoins de ce qui constituait le dernier grand événement de l’année 2025 chez les Vaillants Héros de Sycomore, confirmant ainsi l’envergure désormais nationale de ce rendez-vous annuel. La soirée a été meublée par une diversité de prestations riches et bien orchestrées. La chorale et le groupe traditionnel de l’église annexe d’Ayimèvo, la chorale Cri de joie de Godomey-Centre, les récitations bibliques et prestations des enfants, ainsi que le groupe de chorégraphie SHELEM, l’une des principales attractions de la soirée, ont successivement tenu le public en haleine. Par la souplesse, la finesse et la maîtrise de leurs mouvements, les danseurs ont déroulé une véritable mosaïque de pas, gracieusement orchestrés et longuement ovationnés. Moment phare du spectacle, la troupe théâtrale LES CONQUÉRANTS a levé le voile sur la pièce très attendue « Genoux à Terre », véritable chef-d’œuvre scénique. Chargée d’émotions, de combats intérieurs, de chutes et de relèvements, cette œuvre profonde a lancé un puissant appel à l’humilité, à l’abandon et à la consécration. L’originalité du scénario, la technicité de la mise en scène et l’intensité du jeu d’acteurs ont laissé le public sans voix : un véritable coup de maître salué par des applaudissements nourris. Cerise sur le gâteau, le Chantre invitée de l’Éternel, Collette DAS, a, par une prestation hautement spirituelle, littéralement imbibé la chapelle de Sycomore de Godomey-Centre de la chaleur et de la présence manifeste du Saint-Esprit. En définitive, les Vaillants Héros de Sycomore ont pleinement réussi leur pari. Les témoignages et les échos recueillis au terme de la soirée en disent long : ce réveillon de Noël 2025 restera gravé dans les mémoires comme un moment d’élévation spirituelle et d’excellence artistique. Pour clore la soirée, Prosper Koutchainou, président de la Jeunesse de Sycomore, n’a pas caché sa satisfaction face au pari brillamment tenu. « Nous rendons toute la gloire à Dieu pour ce succès. Voir une telle mobilisation et un public aussi touché confirme que le travail accompli n’a pas été vain », a-t-il déclaré. Il a tenu à féliciter chaleureusement l’ensemble des équipes mobilisées artistes, encadreurs, techniciens et bénévoles pour leur engagement et leur esprit de sacrifice. Se projetant déjà vers l’avenir, il a rassuré le public : « L’année prochaine, nous irons encore plus loin. Nous préparons, avec l’aide de Dieu, un spectacle encore plus édifiant, plus profond et plus impactant.

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Gouvernance sous la Rupture : Finalement, les ceintures n’ont pas été desserrées!

Dix années après l’avènement de la Rupture, le constat social demeure sévère : l’effort demandé aux populations n’a jamais réellement été suivi d’un soulagement tangible. Dès les premières années, le discours officiel tenu a été de faire asseoir une gouvernance de rigueur, justifiant les sacrifices imposés par la nécessité de redresser l’État, d’assainir les finances publiques et de bâtir des fondations solides pour l’avenir. Mais au fil du temps, cette austérité est devenue une constante, et non une phase transitoire. Pour une large frange de la population, la promesse implicite d’un mieux-être progressif s’est diluée dans la durée. La Rupture a incontestablement engagé des réformes structurelles ambitieuses, notamment dans les infrastructures, l’administration et la gouvernance économique. Cependant, ces réformes se sont faites au prix d’une pression sociale persistante caractérisée par une hausse du coût de la vie, une fiscalité jugée pesante et le sentiment d’exclusion de nombreux citoyens des bénéfices immédiats de la croissance. Ce qui frappe, avec le recul, c’est que la logique du sacrifice n’a jamais été véritablement compensée. Les ceintures ont été serrées au nom de l’avenir, mais elles ne se sont jamais desserrées, même après une décennie de réformes. Le discours sur la patience du peuple a fini par masquer une réalité plus inconfortable où l’effort a été durablement supporté par les mêmes couches sociales, tandis que les retombées concrètes tardent à se traduire par une amélioration sensible du pouvoir d’achat, de l’accès aux services essentiels et de la justice sociale. Derrière les indicateurs macroéconomiques et les annonces officielles, une évidence s’impose de plus en plus difficilement contestable : les gens ont faim dans le pays. Au final, la gouvernance sous la Rupture laisse l’image d’un modèle où l’État s’est renforcé, les réformes se sont multipliées, mais où le citoyen est resté en attente. L’idée selon laquelle « il fallait souffrir aujourd’hui pour vivre mieux demain » a conforté toute l’action publique, sans que le lendemain promis ne soit clairement perceptible pour le plus grand nombre. Cette réalité sociale trouve d’ailleurs un écho inquiétant dans les données internationales récentes où pour rappel, selon le dernier rapport de l’Indice de la faim dans le monde (GHI), le Bénin affiche désormais un niveau de faim qualifié de grave, se retrouvant dans une posture peu reluisante, assimilable à celle d’un très mauvais élève. Ce classement vient traduire, de manière froide et objective, les difficultés quotidiennes vécues par les populations. Dix ans après, une question demeure centrale dans les esprits. A force de demander des sacrifices sans jamais desserrer les ceintures, le pouvoir n’a-t-il pas fini par fragiliser le contrat social qu’il prétendait refonder ? Dans tous les cas, les perceptions restent largement unanimes sur la politique sociale de la Rupture, au terme de dix années durant lesquelles le peuple a serré les ceintures sans jamais pouvoir les desserrer. ‎

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Constitution révisée : Ces aspects de la loi fondamentale qui donnent l’air d’arranger la Rupture

La révision de la Constitution béninoise, présentée comme une réforme de modernisation institutionnelle, continue de susciter interrogations et controverses. Si le discours officiel met en avant la stabilité, l’efficacité de l’action publique et la consolidation de l’État, plusieurs dispositions de la nouvelle loi fondamentale donnent néanmoins l’impression de répondre prioritairement aux intérêts politiques du régime de la Rupture, plutôt qu’à un consensus national largement partagé. Parmi les points les plus discutés figure l’allongement du mandat présidentiel à sept ans. Présenté comme un moyen de garantir une meilleure lisibilité de l’action publique et de réduire la pression électorale, ce choix apparaît d’autant plus discutable qu’il intervient dans un contexte où l’État revendique lui-même une continuité institutionnelle forte, appuyée par des outils de planification à long terme. Pour de nombreux observateurs, cette extension du mandat profite avant tout au pouvoir en place, en lui offrant un horizon politique plus large, sans que la nécessité objective d’un tel allongement ne soit clairement démontrée. La création du Sénat constitue un autre élément perçu comme favorable au régime. Si cette institution est officiellement destinée à renforcer l’équilibre des pouvoirs et la représentation territoriale, sa composition et ses modalités de désignation interrogent. Le poids accordé à des nominations d’origine présidentielle alimente l’idée d’une chambre haute susceptible de consolider l’influence de l’exécutif, plutôt que de jouer pleinement son rôle de contrepoids institutionnel. Dans ce schéma, la séparation des pouvoirs semble davantage réaménagée que réellement renforcée. La notion de trêve politique, introduite dans l’architecture constitutionnelle, est également au cœur des critiques. Présentée comme un mécanisme de décrispation et de stabilité, elle est perçue par certains acteurs comme un instrument de neutralisation de l’opposition dans les périodes jugées sensibles. En limitant l’expression politique et la contestation au nom de la paix sociale, cette disposition peut apparaître comme un moyen de sécuriser l’environnement politique du pouvoir en place, au détriment du pluralisme démocratique et du débat contradictoire. Enfin, l’ensemble de la révision s’inscrit dans une logique de concentration du pouvoir exécutif, déjà renforcé par les réformes politiques antérieures. La rationalisation du paysage partisan, la reconfiguration des institutions et la redéfinition des règles du jeu électoral donnent l’image d’un système taillé pour la stabilité du régime de la Rupture. Si ces choix peuvent être défendus au nom de l’efficacité gouvernementale, ils laissent néanmoins planer le sentiment que la Constitution révisée, loin d’être neutre, épouse largement les intérêts et la vision du pouvoir en place.

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Allongement du mandat présidentiel : À quoi sert finalement la loi « Vision Bénin 2060 » ?

L’adoption, à l’unanimité, de la loi portant Vision Nationale de Développement à l’horizon 2060 a marqué un tournant majeur dans la gouvernance publique au Bénin. En s’inscrivant dans une vision de long terme, l’État béninois affirme clairement que le développement national doit désormais s’inscrire dans une trajectoire stable, prévisible et indépendante des intrigues politiques. Cette loi consacre une approche stratégique où les gouvernements passent, mais où la vision demeure, servant de boussole permanente à l’action publique. Dans ce cadre, la question de l’allongement du mandat présidentiel mérite d’être examinée avec rigueur. La Vision Bénin 2060 est précisément conçue pour éviter les ruptures, les recommencements et les tâtonnements liés aux changements de dirigeants. Elle fixe les grandes orientations économiques, sociales, institutionnelles et environnementales que chaque président est tenu de respecter. Autrement dit, un Chef de l’État peut achever son mandat de cinq ans, céder le pouvoir, et voir son successeur poursuivre le même cap, sans que la dynamique de développement ne soit remise en cause. La continuité est garantie par la vision, non par la durée du mandat. Par ailleurs, l’argument selon lequel un mandat plus long serait nécessaire pour mener à bien les réformes se heurte à la réalité de la planification déjà en vigueur. Les grandes priorités de l’État sont connues ainsi que les réformes structurantes engagées. Dans ces conditions, l’allongement du quinquennat apparaît moins comme une exigence de développement que comme un choix politique, puisque les outils de continuité existent déjà. L’argument de la continuité de l’État, régulièrement invoqué par les autorités, renforce cette interrogation. Si l’État est une continuité au-delà des hommes, alors la stabilité des politiques publiques repose sur les institutions, les lois et les visions stratégiques, et non sur la prolongation des mandats. La Vision 2060 joue précisément ce rôle de socle commun, en traçant les grandes lignes et les priorités nationales pour plusieurs décennies. Elle oblige chaque gouvernement à s’inscrire dans un cadre préétabli, rendant ainsi superflu l’allongement des mandats au nom de la stabilité. En définitive, la loi « Vision Bénin 2060 » pose une question fondamentale. Si le développement du pays est désormais balisé jusqu’en 2060, avec des orientations claires et partagées, à quoi sert réellement de prolonger la durée du mandat présidentiel de 5 a 7 ans ? Soit la vision est suffisamment robuste pour garantir la continuité et rendre les mandats courts efficaces, soit elle ne l’est pas, et sa portée serait alors à relativiser. Dans les deux cas, le débat sur l’allongement des mandats apparaît moins comme une nécessité technique que comme un choix politique, que la Vision 2060, en tant qu’outil stratégique de long terme, ne rend ni indispensable ni incontournable.

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Recommandations d’élections inclusives et consensuelles : Quelles réponses à l’appel de la CEDEAO et de l’ONU au sein de la Rupture ?

La déclaration de Barrie Freeman, Représentant spécial adjoint de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, sonne comme un avertissement clair adressé aux autorités béninoises. En liant directement les réformes de gouvernance perçues comme excluantes à la destruction de la légitimité politique et au mécontentement populaire, l’ONU met en lumière une réalité régionale bien évidente. La tentative de coup d’État du 7 Décembre, survenue dans un contexte politique déjà tendu et à la veille d’échéances électorales majeures en 2026, renforce l’urgence d’un changement d’approche dans la conduite des réformes et du processus électoral. La CEDEAO et l’ONU ne remettent pas en cause le principe des réformes engagées par la Rupture, mais interrogent leur méthode. Le cœur du message est sans ambiguïté pour dire que sans inclusivité, sans dialogue politique sincère et sans transparence, même les réformes présentées comme techniquement solides peuvent devenir des facteurs de fragilisation de l’État. Or, depuis plusieurs années, la gouvernance sous la Rupture est marquée par une centralisation des décisions, une marginalisation persistante de l’opposition et une faible culture de la concertation nationale. Cette configuration nourrit le sentiment d’exclusion et accentue la défiance d’une partie de la population envers les institutions. À l’approche des élections présidentielles et législatives de 2026, la question n’est donc plus seulement juridique ou organisationnelle, mais profondément politique. Les appels à des élections inclusives et consensuelles supposent des gestes forts qui appellent notamment à rétablir un climat de confiance, à garantir une compétition électorale ouverte, à revoir certains mécanismes jugés verrouillant et accepter que le débat politique, même contradictoire, est un pilier de la stabilité démocratique. Sans ces signaux d’ouverture, le risque est grand de voir les scrutins à venir se dérouler dans un contexte de tension latente, voire de contestation durable. Face à cet appel conjoint de la CEDEAO et de l’ONU, la Rupture se trouve à un tournant. Soit elle persiste dans une logique de gouvernance unilatérale, au risque d’accentuer les fractures politiques et sociales, soit elle engage une inflexion stratégique en faveur du dialogue et de l’inclusion. La tentative de coup d’État déjouée n’est pas seulement un incident sécuritaire ; elle est aussi un symptôme. Ignorer les causes profondes du malaise politique, malgré les mises en garde des partenaires régionaux et internationaux, reviendrait à hypothéquer la crédibilité des élections de 2026 et, plus largement, la stabilité démocratique du Bénin.

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Période de fêtes et post-coup d’État déjoué : Le ROSCAO interpelle la Police et alerte sur l’usage des divertissements explosifs

À l’orée des fêtes de fin d’année, traditionnellement marquées par des rassemblements populaires et des manifestations festives, le Bénin traverse une phase particulièrement sensible de son histoire récente. Le pays sort à peine d’une tentative de coup d’État manqué, un épisode grave qui a mis en lumière la nécessité d’une vigilance accrue et d’un renforcement des dispositifs de sécurité sur toute l’étendue du territoire national. Dans ce contexte délicat, le Réseau des Organisations de la Société Civile de l’Afrique de l’Ouest (ROSCAO) tire la sonnette d’alarme et interpelle solennellement les forces de sécurité, en particulier la Police républicaine, sur les dangers liés à la commercialisation anarchique et à l’usage incontrôlé des pétards et autres divertissements explosifs. Selon le ROSCAO, l’utilisation de ces engins bruyants, souvent assimilables à de véritables explosifs artisanaux, constitue un risque sécuritaire majeur en cette période post-crise. Dans un climat encore marqué par la tension et la vigilance, les détonations provoquées par les pétards peuvent semer la panique au sein des populations, perturber l’ordre public et compliquer inutilement le travail des forces de défense et de sécurité. Le réseau souligne également que ces divertissements explosifs peuvent servir de couverture à des actes malveillants, brouillant la capacité de réaction rapide des unités de sécurité et créant une confusion préjudiciable à la stabilité nationale. À cela s’ajoutent les nombreux accidents corporels, parfois mortels, enregistrés chaque année, notamment chez les enfants et les jeunes, victimes de brûlures ou de mutilations liées à la manipulation de ces produits dangereux. Face à ces menaces, le ROSCAO appelle la Police républicaine à faire preuve de fermeté et de rigueur. Il recommande le renforcement des contrôles, la saisie systématique des produits prohibés, la sanction des vendeurs et utilisateurs en infraction, ainsi qu’une sensibilisation accrue des populations sur les risques encourus. « La célébration des fêtes ne saurait se faire au détriment de la sécurité collective », insiste le Président du ROSCAO Coovi Paul ADAHOU, qui invite les citoyens à adopter des comportements responsables et à privilégier des formes de réjouissance non dangereuses. Pour le ROSCAO, la paix, la stabilité et la cohésion sociale doivent primer sur des pratiques festives à haut risque, surtout dans une période aussi sensible pour la Nation. Le message est clair, la vigilance est l’affaire de tous. Le respect strict des règles de sécurité et l’encadrement rigoureux des divertissements explosifs s’imposent comme une urgence nationale afin de garantir des fêtes paisibles et un climat de sérénité durable au Bénin.

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Obsèques de sa mère : Acteurs politiques et autres autour de Élisabeth Agbossaga à Bohicon

Au lendemain de l’inhumation de sa mère, la Présidente du parti Promesse Tenue Pour la Démocratie et un Bénin Nouveau, Élisabeth AGBOSSAGA, figure emblématique de la scène politique béninoise, a reçu le soutien de ses collègues de parti, amis et sympathisants, lors d’une réception organisée à Bohicon. La solidarité et la compassion étaient au rendez-vous ce Samedi 20 Décembre 2025 à Bohicon, où s’est tenue une réception après l’inhumation de feue AGBOSSAGA Bayi Yeyimi, mère de la Présidente Élisabeth AGBOSSAGA actrice politique bien connue au Bénin. Après la cérémonie d’inhumation, parents, amis, militants et cadres du parti politique de l’endeuillée, et surtout les leaders des partis BR, UP-R, se sont retrouvés dans un cadre empreint de sobriété et de respect. Cette réception a permis aux différentes délégations venues de plusieurs localités du pays d’exprimer leur soutien moral à la famille éplorée. Et en particulier à « Élisabeth AGBOSSAGA, épouse Djawade, nous lui souhaitons beaucoup de courage en ce moment de douleur. Nous militants de BR, son parti politique d’origine, sommes derrière elle », a notifié le Conseiller Communal Sylvestre ADOGNIBO.  Plusieurs responsables du parti UP-R ont salué la mémoire de la défunte, décrite comme une femme de valeurs, attachée à la paix, à l’éducation et au respect des traditions. À « Madame Élisabeth AGBOSSAGA, nous témoignons toute notre solidarité, et prions pour le repos éternel de l’âme de notre très chère regrettée mémé », messages du Candidat suppléant tête de liste de la 23è CE, Elysée NASSI KAKPO qui souligne l’importance de la solidarité en ces moments de deuil. Présente sur le terrain, toute l’équipe du parti PTD Bénin Nouveau, a réitéré son soutien indéfectible à sa présidente Élisabeth AGBOSSAGA, convaincu de ce « qu’elle forme dorénavant un seul corps avec ses militants, aguerri sur tous les plans à rester à ses côtés vaille que vaille », a martelé le colistier GANSARE Boni.  Visiblement émue, l’endeuillée a remercié l’ensemble des participants pour leur présence et leur accompagnement, rappelant que ce soutien constitue un réconfort précieux pour sa famille. Enfin, la Présidente Élisabeth AGBOSSAGA, épouse Djawade, a salué la grandeur d’esprit de « tous les responsables des partis politiques » Sans oublier le Président Patrice Talon qui ne cesse d’œuvrer pour le maintien de la paix et le développement de notre très chère patrie le Bénin.  La réception s’est achevée dans une ambiance de recueillement et de fraternité, conformément aux valeurs de cohésion sociale chères aux communautés béninoises.

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Matérialisation de la fusion du RN et de l’UP-R : Claudine Afiavi Prudencio : un parcours exemplaire ; un modèle de loyauté et d’engagement salué

La matérialisation de la fusion entre Renaissance Nationale (RN) et l’Union Progressiste le Renouveau (UP-R) intervenue ce Vendredi 19 Décembre 2025 à Dèkoungbé marque une étape décisive dans la consolidation du paysage politique béninois. Cet acte politique fort, porteur de cohérence et de stabilité, met en lumière des femmes et des hommes dont le parcours a contribué avec constance et conviction à cette dynamique de rassemblement. Parmi ces figures, Claudine Afiavi Prudencio s’impose comme un symbole de loyauté politique, d’engagement constant et de fidélité aux idéaux du développement national. Actrice politique de premier plan, Claudine Afiavi Prudencio s’est illustrée, au fil des années, par une trajectoire marquée par la discipline partisane et un sens élevé de la responsabilité. Elle a toujours fait preuve d’un attachement sans faille à la vision réformatrice portée par la majorité présidentielle. Son engagement n’a jamais été dicté par des calculs opportunistes, mais par une conviction profonde ; celle de servir l’intérêt général et de contribuer à la construction d’un Bénin stable, moderne et prospère. La fusion entre RN et l’UP-R apparaît ainsi comme l’aboutissement logique d’un processus politique mûrement réfléchi auquel Claudine Afiavi Prudencio a pleinement adhéré. Loin des résistances ou des hésitations observées çà et là, elle a su accompagner cette transition avec maturité, pédagogie et sens du rassemblement, œuvrant à rassurer les militants et à préserver l’unité de la base politique. Sa posture a été saluée tant par les responsables du parti UP-R que par les militants, qui reconnaissent en elle une femme de conviction et de parole. Au-delà de la fusion elle-même, le parcours de Claudine Afiavi Prudencio constitue un véritable modèle de loyauté politique dans un contexte où les transhumances et les repositionnements stratégiques fragilisent parfois la crédibilité de l’action publique. Sa constance, sa fidélité aux engagements pris et sa capacité à privilégier l’intérêt collectif sur les ambitions personnelles renforcent son image de leader responsable et respectée. La naissance consolidée de l’Union Progressiste le Renouveau ouvre une nouvelle phase de l’action politique au Bénin. Dans cette dynamique, des figures comme Claudine Afiavi Prudencio incarnent l’esprit même de cette fusion : unité, continuité et engagement au service du développement. Son parcours salué par ses pairs, rappelle que la loyauté et la cohérence demeurent des valeurs cardinales pour bâtir des formations politiques fortes et crédibles, capables de répondre durablement aux aspirations des populations.

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Coup d’État déjoué au Bénin : Des zones d’ombre après la sortie médiatique de Talon !

La sortie médiatique du Président Patrice Talon ce Jeudi 18 Décembre 2025, était attendue comme un moment de clarification majeure après la tentative de mutinerie déjouée. Si le Chef de l’État a livré des éléments inédits, notamment sur des échanges téléphoniques avec Tigri et les circonstances de la fuite de certains mutins, son intervention laisse néanmoins subsister de nombreuses zones d’ombre. À l’évidence, l’opinion publique reste sur sa faim. En effet, aucune précision concrète n’a été apportée sur la destination exacte de Tigri après sa fuite du camp de Togbin, ni sur les pays étrangers supposés impliqués ou complaisants. L’appel à la collaboration des États voisins pour l’extradition des fugitifs, bien que pertinent sur le plan diplomatique, soulève davantage de questions qu’il n’apporte de réponses. Quels sont ces pays ? Sur quels éléments factuels reposent ces soupçons ? Autant d’interrogations qui demeurent sans réponse officielle. Par ailleurs, la gravité des faits évoqués, tentative de déstabilisation, implication présumée d’acteurs extérieurs, fuite organisée, exige un niveau de transparence proportionnel aux enjeux. Dans un contexte national déjà marqué par la méfiance et la crispation politique, les déclarations partielles, aussi solennelles soient-elles, peinent à convaincre une population en quête de vérité complète et vérifiable. Ainsi, malgré la volonté affichée du Président de rassurer et d’éclairer l’opinion, un flou persistant alimente spéculations et doutes. Le peuple béninois attend désormais des actes forts notamment des enquêtes approfondies, des communications plus détaillées et surtout, des preuves tangibles. Car, sur une question aussi sensible que la sécurité de l’État, seule la lumière peut restaurer la confiance.

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Mise sous mandat de dépôt de Candide Azannaï : Le degré de soupçons à son encontre sans doute significatif

La mise sous mandat de dépôt de Candide Azannaï marque une nouvelle étape sensible dans le climat sociopolitique déjà tendu du Bénin. Mesure grave par essence, le mandat de dépôt n’est jamais un acte anodin en droit pénal, il suppose l’existence d’indices sérieux, concordants et suffisamment étayés pour justifier une privation provisoire de liberté, dans l’attente de la poursuite de la procédure judiciaire. En droit, le mandat de dépôt intervient lorsque l’autorité judiciaire estime que le degré de soupçons à l’encontre d’un mis en cause dépasse le simple stade des allégations ou des hypothèses. Il traduit l’existence d’éléments jugés crédibles, susceptibles de fonder une inculpation et la nécessité de prévenir certains risques précis comme la fuite, pression sur des témoins, altération de preuves ou trouble à l’ordre public. En ce sens, le placement de Candide Azannaï sous mandat de dépôt indique que les juges considèrent le dossier comme juridiquement consistant à ce stade de la procédure. Cependant, sur le plan des principes, il convient de rappeler que le mandat de dépôt ne vaut ni condamnation ni reconnaissance de culpabilité. La présomption d’innocence demeure entière tant qu’aucune décision définitive n’a été rendue. Toute lecture politique ou médiatique excessive de cette mesure risquerait d’anticiper indûment le verdict de la justice et d’alimenter la confusion. Sur le terrain politique, cette décision ne manquera pas de susciter des interprétations divergentes. Candide Azannaï, figure connue pour ses prises de position critiques et son franc-parler, cristallise depuis plusieurs années des tensions avec le pouvoir en place. Son placement sous mandat de dépôt intervient dans un contexte où l’opinion publique est particulièrement attentive à la frontière entre action judiciaire légitime et perception d’instrumentalisation politique de la justice. En définitive, le mandat de dépôt de Candide Azannaï révèle un degré de soupçons que les juges estiment suffisamment significatif pour justifier une détention provisoire. Mais il place aussi l’institution judiciaire face à une responsabilité majeure ; celle de conduire la procédure avec rigueur, impartialité et célérité, afin que la vérité judiciaire soit établie dans le strict respect des droits de la défense. Dans un contexte national sensible, seule cette exigence permettra d’éviter que le débat judiciaire ne se transforme en crise politique.

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Trêve politique au Bénin : Les appréhensions demeurent en dépit des explications du Chef de l’Etat

Malgré les explications du Chef de l’État sur l’instauration d’une trêve politique, le doute persiste dans l’opinion publique. Cette initiative, présentée comme un mécanisme d’apaisement et de décrispation, peine à convaincre une large frange des citoyens, tant le discours officiel apparaît douteux et parfois contradictoire. À mesure que les explications se multiplient, la compréhension collective s’effrite, laissant place à une incertitude profonde sur la portée réelle de cette trêve. L’une des principales sources de méfiance réside dans une déclaration récurrente du Président de la République lui-même selon laquelle il est possible d’accepter un contrat et de ne pas le respecter ultérieurement. Transposée dans le champ politique, une telle affirmation fragilise la valeur de la parole présidentielle. Elle répand l’idée que les engagements pris aujourd’hui peuvent être relativisés demain, au gré des circonstances ou des rapports de force, ce qui ne peut qu’affaiblir la confiance nécessaire à toute trêve crédible. Cette ambiguïté est d’autant plus préoccupante que le peuple peine désormais à distinguer ce qui relève de l’engagement ferme de ce qui n’est qu’une posture circonstancielle. Les explications successives, loin de clarifier le dispositif, alimentent la confusion. Beaucoup de citoyens ne savent plus quoi retenir de la promesse d’apaisement ou la possibilité assumée de revenir sur des accords pourtant annoncés comme structurants pour la vie politique nationale. Les inquiétudes s’accentuent davantage encore avec l’évocation du rôle du Sénat, présenté comme une institution habilitée à sanctionner des acteurs politiques pour non-respect de la trêve. Une telle perspective soulève des questionnements majeurs au point où l’on s’interroge sur quels critères, quelles procédures et avec quelles garanties d’impartialité ces sanctions seraient-elles appliquées ? Dans un climat déjà marqué par la défiance, la menace de sanctions institutionnelles sans cadre clairement compris renforce les appréhensions. En définitive, la trêve politique, censée apaiser, risque paradoxalement d’exacerber les tensions si la parole publique continue d’apparaître incertaine. Une trêve ne peut produire ses effets que si elle repose sur des engagements clairs, respectés et perçus comme sincères. À défaut, elle demeure une promesse fragile, incapable de rassurer un peuple qui cherche avant tout de la cohérence, de la lisibilité et une parole d’État digne de confiance.

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Situation sociopolitique actuelle au Bénin : L’exhortation de Daniel Edah face à la crispation

Dans un contexte politique marqué par une forte crispation et une défiance croissante entre gouvernants et gouvernés, la récente prise de parole de Daniel Edah apparaît comme un acte structuré de diagnostic et de proposition. Loin des slogans et des postures électoralistes, l’homme politique propose ce qu’il qualifie lui-même d’une véritable thérapie politique face à un régime qu’il juge enfermé dans une logique de confrontation et d’autosatisfaction. Pour Daniel Edah, le cœur du problème réside dans la posture même du Chef de l’État qui s’est décrit comme un « kamikaze ». Une auto-qualification lourde de sens, traduisant selon lui une gouvernance guidée par la volonté d’avoir raison sur tout et contre tous, y compris lorsque l’intérêt collectif s’en trouve manifestement affecté. Dans un environnement où chaque mot est surveillé, archivé et parfois instrumentalisé à des fins politiques ou judiciaires, il appelle à la retenue, à la responsabilité et surtout à l’intelligence stratégique, aussi bien chez les acteurs politiques que dans l’opinion publique. Il affirme avec constance que c’est par une action démocratique patiente, fondée sur ces valeurs, que le système actuel et ses ramifications pourront être dépassés, sans violence ni rupture brutale. Un autre pilier central de sa démarche est son refus assumé de s’inscrire dans la rivalité entre le Président Patrice Talon et son prédécesseur. Daniel Edah considère cette confrontation de personnes comme un piège politique qui stérilise le débat national et empêche l’émergence de solutions structurelles. Il se positionne ainsi non pas comme militant d’un camp, mais comme porteur d’une vision politique pour le Bénin ; celle d’un pays économiquement prospère, socialement stable et pleinement intégré dans une Afrique en plein essor. Dans cette logique, il appelle tous ceux qui aiment le Bénin à s’élever au-dessus des antagonismes personnels et des querelles de leadership. Pour lui, l’enjeu n’est ni un homme, ni un ancien président, ni un parti politique. L’enjeu fondamental, martèle-t-il, c’est le Bénin, son avenir démocratique et la restauration de la confiance entre l’État et les citoyens. C’est dans cette perspective qu’intervient ce que Daniel Edah présente comme la clé de voûte de sa thérapie politique. Selon lui, la seule manière pacifique, démocratique et efficace d’obliger le Président Patrice Talon à organiser un véritable dialogue avec le peuple béninois consiste à une mobilisation électorale massive en faveur de l’opposition le 11 Janvier 2026. Il ne s’agit pas, insiste-t-il, d’un appel à la confrontation ni d’une campagne électorale déguisée, mais d’une proposition stratégique. Dans son intervention et surtout loin d’une propagande électoraliste, Daniel Edah estime que voter massivement pour l’opposition, faire un choix éclairé et protéger les suffrages exprimés constituent, à ses yeux, l’unique levier capable de contraindre le pouvoir à reconnaître la maturité politique d’un peuple qu’il considérerait encore comme incapable de décider pour lui-même. En définitive, la thérapie proposée par Daniel Edah face à la crispation actuelle repose sur trois piliers essentiels ; le retour aux valeurs, le dépassement des rivalités de personnes et la mobilisation citoyenne par les urnes. Une approche qui tranche avec le climat de tension ambiant et qui ambitionne de replacer le Bénin, et non les ego politiques au centre du jeu démocratique.

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Recommandations du Parlement de la CEDEAO à la Rupture : Daniel Edah en phase, plaide pour un dialogue national inclusif

Dans un contexte national marqué par des tensions politiques et sécuritaires, Daniel Edah a lancé, ce Mercredi 17 Décembre, un appel fort à l’apaisement, à la responsabilité collective et au dialogue. Dans une publication sur sa page Facebook, l’acteur politique a insisté sur la nécessité d’un sursaut républicain pour préserver l’unité et la stabilité du Bénin. Il a tenu à travers cette sortie, exprimer ses sincères remerciements au Parlement de la CEDEAO pour ce qu’il qualifie de prise de position constructive et tournée vers l’avenir. Pour lui, cette démarche de l’institution communautaire constitue un signal fort en faveur de la paix, de la concertation et du respect des principes démocratiques dans l’espace ouest-africain, et particulièrement au Bénin, à un moment sensible de son histoire politique. S’inscrivant dans une posture d’apaisement et de responsabilité, Daniel Edah en appelle respectueusement au Président de la République, Son Excellence Monsieur Patrice Talon, afin que soient prises les mesures nécessaires à l’organisation diligente d’un dialogue national franc, inclusif et constructif. Un dialogue qu’il estime indispensable pour apaiser les tensions actuelles et remettre durablement le pays sur les rails d’un développement harmonieux, conciliant démocratie, infrastructures, prospérité partagée et stabilité institutionnelle. Dans cette dynamique, Daniel Edah invite également les partis politiques de la mouvance présidentielle et de l’opposition, notamment l’UP-R, le BR et Les Démocrates, ainsi que les institutions clés de la République que sont la Cour constitutionnelle et la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA), à accompagner, avec esprit républicain, toute initiative du chef de l’État allant dans le sens du dialogue. Selon lui, l’intérêt supérieur de la Nation doit primer sur les calculs partisans et les postures de confrontation. Conscient du rôle croissant de l’opinion publique et des nouveaux acteurs de l’espace médiatique, Daniel Edah a également lancé un appel appuyé à l’endroit de l’ensemble de la classe politique, des leaders d’opinion, des influenceurs et des acteurs des réseaux sociaux. En ce moment crucial, il exhorte chacun à faire preuve de retenue, de responsabilité et de discernement dans les prises de parole et les publications, afin de ne pas attiser les tensions ou fragiliser davantage le climat national. Au-delà des divergences politiques, qu’il reconnaît comme légitimes dans toute démocratie, Daniel Edah rappelle une vérité fondamentale ; celle d’un Bénin au-dessus de chacun de ses fils et filles. Il appelle à ce que toutes les actions soient guidées par la recherche constante de l’unité nationale, de la stabilité institutionnelle et d’un développement à visage humain, fondé sur le dialogue et la consolidation des acquis démocratiques.

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Investiture des candidats de LD aux législatives 2026 : Unité, discipline et solidarité : leviers essentiels pour la victoire

À quelques semaines des élections législatives de 2026, le parti Les Démocrates (LD) est résolument entré dans la phase active de sa campagne. Dans la matinée de ce Mardi 16 Décembre 2025, la formation politique a procédé à l’installation et à la présentation officielle de ses 109 députés titulaires et 109 suppléants, au cours d’un séminaire de formation organisé au siège national du parti. Placée sous le thème « Défis de la présence des députés du parti Les Démocrates au Parlement de la dixième législature », cette rencontre stratégique a rassemblé les responsables du parti, les candidats ainsi que plusieurs cadres techniques. Elle marque une étape décisive dans la préparation du LD à la bataille électorale annoncée. Bien plus qu’une simple cérémonie d’investiture, ce séminaire a servi de cadre d’orientation et de mise en mission des 109 candidats du parti, présentés comme de véritables « soldats » engagés pour la reconquête parlementaire. Les échanges ont permis d’aborder en profondeur les enjeux politiques, les attentes des populations et surtout les stratégies de mobilisation sur le terrain. Les responsables du parti ont également insisté sur les mécanismes de financement de la campagne, appelant à une organisation rigoureuse, solidaire et transparente afin de garantir une campagne efficace et une victoire écrasante du LD au soir du scrutin. Au cœur des discussions, un défi majeur a été clairement identifié, celui de la cohésion interne du parti dans les différentes circonscriptions électorales. Pour les dirigeants des Démocrates, l’unité des militants, la discipline politique et la solidarité entre candidats constituent des leviers essentiels pour assurer le succès électoral. Ils ont exhorté les candidats à privilégier l’intérêt collectif au-dessus des ambitions individuelles. À travers cette rencontre, le parti Les Démocrates affiche ainsi sa détermination, sa préparation méthodique et sa volonté de s’imposer comme une force politique majeure au Parlement lors de la dixième législature. Le message est clair, LD est en ordre de bataille, prêt à aller à la rencontre des électeurs et à porter leur voix au plus haut niveau de l’Assemblée nationale.

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Appel à ne pas promulguer la Constitution révisée : Basile Ahossi dans une clairvoyance salutaire

Invité sur le plateau de Crystal News, Basile Ahossi, élu de la 17ᵉ circonscription électorale et deuxième vice-Président de l’Assemblée nationale, a livré une prise de position qui, au-delà de son apparente fermeté, révèle un positionnement politique plus subtil qu’il n’y paraît. Opposé à plusieurs innovations majeures issues de la réforme constitutionnelle, l’élu ne s’inscrit pas pour autant dans une logique de rupture frontale avec le Chef de l’État, mais dans ce que l’on peut qualifier de soutien nuancé à Patrice Talon. Sur le fond, Basile Ahossi n’a pas mâché ses mots. Trêve politique, création d’un Sénat, instauration du septennat ; il rejette clairement ces options, estimant que la révision constitutionnelle n’était ni opportune ni bénéfique. Pour lui, la révision elle-même n’a pas été une bonne chose. Une appréciation sévère qui s’accompagne d’une critique toute aussi dure des conditions dans lesquelles le texte a été adopté, notamment les coupures d’électricité lors de la séance parlementaire, qu’il considère comme un épisode préjudiciable à l’image de l’institution et de son Président, Louis Vlavonou. Cependant, cette opposition ne se traduit pas par une contestation globale de l’autorité présidentielle. En appelant Patrice Talon à ne pas promulguer le texte pourtant validé juridiquement, Basile Ahossi s’adresse au Chef de l’État non comme à un adversaire, mais comme à un arbitre ultime capable, selon lui, de revenir sur un processus qu’il juge mal engagé. Sa déclaration « l’homme peut changer à tout moment » traduit moins une défiance qu’un pari sur la capacité du président à reconsidérer sa position au regard du contexte national. Par ailleurs, son soutien affiché au candidat Romuald Wadagni à la présidentielle confirme que Basile Ahossi se projette davantage dans une alternative politique structurée que dans une logique d’opposition systématique au régime en place. Il critique la réforme, mais ne remet pas en cause le principe de la continuité de l’État ni la légitimité du président à décider ultérieurement. En définitive, les interventions et les prises de position de Basile Ahossi traduisent un soutien nuancé à Patrice Talon. Un soutien qui n’est ni alignement automatique ni contestation radicale. Il s’agit plutôt d’une posture critique interne, fondée sur des désaccords de fond, mais portée par l’idée que le chef de l’État demeure un acteur rationnel, capable d’entendre les réserves exprimées et, le cas échéant, d’infléchir sa décision dans l’intérêt supérieur de la nation.

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Plus technique que politique : L’option qui évite à Lionel Zinsou des ennuis ?

Ancien Premier ministre du Bénin et figure bien connue des milieux économiques européens et africains, Lionel Zinsou a, depuis plusieurs années, opéré un repositionnement stratégique entre ses affaires et surtout le monde politique. Après sa défaite à l’élection présidentielle de 2016 face à Patrice Talon, son parcours national et international avait été brutalement freiné par une condamnation judiciaire à l’époque, assortie de sanctions l’exposant à des peines d’inéligibilité. Un contexte qui rendait toute ambition politique immédiate non seulement risquée, mais juridiquement et institutionnellement complexe. Face à cette réalité, Lionel Zinsou a fait un choix clair et assumé, celui de tourner le dos à la politique partisane pour se recentrer sur le champ professionnel, technique et international. Plutôt que de s’enfermer dans une posture de confrontation ou d’attente politique, il a misé sur son expertise d’économiste, de financier et de dirigeant d’institutions, un domaine dans lequel sa crédibilité dépasse largement les frontières du Bénin. Ce repositionnement s’est progressivement traduit par une présence remarquée dans des cercles stratégiques où la compétence prime sur l’appartenance politique. Lionel Zinsou continue ainsi de faire parler de lui à l’échelle internationale, non plus comme acteur électoral, mais comme technocrate aguerri, rompu aux enjeux de gouvernance, de financement du développement et de structuration des économies africaines. Sur le plan national, ce virage a également trouvé une reconnaissance institutionnelle. Sa récente nomination par le président Patrice Talon au poste de président du conseil d’administration de Sèmè City illustre cette évolution. Ce choix, hautement symbolique, montre que malgré un passé politique marqué, Lionel Zinsou est aujourd’hui perçu avant tout comme un professionnel capable d’apporter une valeur ajoutée technique à des projets stratégiques pour le pays, notamment dans les domaines de l’innovation, de la formation et de l’entrepreneuriat. À l’international, sa visibilité ne faiblit pas. Son élection comme président du conseil d’administration de Shelter Afrique Development Bank, lors de la 149ᵉ réunion tenue le 11 décembre, vient renforcer son image de référence dans le monde de la finance et du développement. Par ailleurs, son nom circule dans plusieurs autres structures financières et institutions économiques, confirmant un ancrage solide dans les sphères décisionnelles où se dessinent les politiques de financement du continent. En définitive, Lionel Zinsou semble avoir trouvé dans l’option plus technique que politique, une voie à la fois prudente et efficace. En s’éloignant des arènes électorales, il évite les contraintes et les risques liés à son passé judiciaire, tout en conservant une influence réelle à travers des fonctions de haut niveau. Une stratégie discrète, mais cohérente, qui lui permet de rester un acteur qui compte, sans s’exposer aux turbulences de la politique nationale.

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Tentative de déstabilisation du pouvoir au Bénin : Le Xwéfa sous la coordination de Dah Logbé renseignait sur des évènements du genre

La tentative de déstabilisation récemment enregistrée au Bénin et rapidement neutralisée par les Forces de défense et de sécurité remet au cœur de l’actualité une alerte spirituelle formulée bien en amont. En effet, lors de la consultation du xwéfa 2025, conduite sous la coordination du tradi-praticien Dah Logbé à Cocotomey, des signes forts avaient été révélés par l’oracle « Hwé-Fâ », annonçant des événements majeurs liés à la cohésion nationale, à l’autorité et à la paix sociale. À l’issue de cette consultation solennelle tenue en novembre 2024, le signe principal Wlinwli Gouda avait particulièrement retenu l’attention. Selon les interprétations livrées par Dah Logbé et les Bocônons présents, l’année 2025 serait marquée par une restauration de l’ordre face aux actes de provocation et d’arrogance. L’oracle avait clairement averti que toute personne se croyant trop forte, au point de poser des actes visant à défier ou à taquiner les autres, verrait ses entreprises systématiquement découragées. Cette prédiction trouve aujourd’hui une résonance évidente avec l’actualité nationale. Les mutins impliqués dans la tentative de déstabilisation ont vu leur projet avorté par la vigilance et le professionnalisme de l’armée béninoise. Leur action, loin d’aboutir, a été stoppée net, illustrant de manière concrète l’avertissement contenu dans le signe Wlinwli Gouda qui avait précisé qu’aucune entreprise fondée sur la démesure, la haine ou la défiance de l’ordre établi ne saurait prospérer durablement. Par ailleurs, Dah Logbé avait également annoncé, toujours à travers ce même signe, que l’année serait marquée par la poursuite des arrestations, en raison d’un climat de haine incontrôlable auquel le pays pourrait être confronté. Là encore, les faits semblent confirmer cette lecture spirituelle, au regard des nombreuses interpellations et procédures en cours, notamment dans le cadre des enquêtes liées au putsch manqué. Ces arrestations traduisent la détermination des autorités à préserver la sûreté de l’État et à prévenir toute tentative de remise en cause de la stabilité nationale. En guise de conclusion, il convient de souligner que la consultation du xwéfa, régulièrement organisée par Dah Logbé, n’est pas un événement anodin à prendre à la légère. Sa portée spirituelle sur la nation apparaît, à la lumière des faits récents, comme particulièrement significative. Elle mérite désormais une attention plus soutenue, tant pour sa dimension culturelle que pour les messages de vigilance, de responsabilité et de cohésion nationale qu’elle véhicule au bénéfice du pays.

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Législatives du 11 janvier 2026 : Moussiliou Djaboutouboutou nommé 2ᵉ Assistant du Directeur national de campagne de Moele-Bénin

À l’approche des élections législatives du 11 janvier 2026, le parti Moele-Bénin renforce son dispositif de campagne en misant sur des cadres chevronnés et des profils à forte capacité de mobilisation. C’est dans cette dynamique que Moussiliou Djaboutouboutou, premier titulaire sur la liste Moele-Bénin dans la 14ᵉ Circonscription électorale, a été nommé 2ᵉ Assistant du Directeur national de campagne. Cette nomination, actée à travers une décision portant désignation des membres de l’équipe nationale de campagne, témoigne une fois de plus de la confiance renouvelée du président Jacques Ayadji à l’endroit de ce cadre du parti, reconnu pour son engagement, son expérience politique et son sens aigu de l’organisation. Au sein de la Direction nationale de campagne, Moussiliou Djaboutouboutou travaillera aux côtés du Professeur David Koffi AZA, Premier Assistant au Directeur national de campagne, sous la coordination du Directeur national de campagne, Fabroni Bill Yoclounon. Sa mission principale consistera à contribuer à l’élaboration et à la mise en œuvre des stratégies de mobilisation, en vue d’assurer une campagne efficace et victorieuse sur l’ensemble du territoire national. Par cette nomination stratégique, Moele-Bénin réaffirme sa volonté de s’appuyer sur des hommes de terrain, capables de fédérer les militants, de galvaniser les sympathisants et de maximiser les chances du parti lors du scrutin à venir. Le choix porté sur Moussiliou Djaboutouboutou apparaît ainsi comme un atout majeur dans l’ambition affichée du parti de remporter le maximum de sièges à l’Assemblée nationale.

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Lendemain de la tentative de coup d’Etat au Bénin ::Traque sans merci contre auteurs et complices présumés

Au lendemain de la tentative de coup d’État déjouée le 07 Décembre dernier au Bénin, l’heure n’est ni à l’approximation ni à l’impunité. Les autorités judiciaires ont enclenché une riposte ferme et méthodique, déterminées à faire toute la lumière sur cette entreprise de déstabilisation des institutions républicaines. Selon des informations concordantes, des arrestations et des mandats d’arrêt ont été lancés à l’encontre de toute personne soupçonnée d’être impliquée, de près ou de loin, dans cette tentative de prise de pouvoir par la force. Auteurs présumés, complices actifs ou passifs, soutiens logistiques ou financiers; aucun maillon de la chaîne ne sera épargné. La justice béninoise, résolument engagée, entend remonter l’ensemble des participants à cette affaire afin d’établir les responsabilités individuelles et collectives. Il s’agit non seulement d’identifier les cerveaux et les exécutants, mais aussi de mettre au jour les complicités, quelles qu’elles soient et d’en tirer toutes les conséquences prévues par la loi. Cette démarche traduit une volonté claire, faire répondre les auteurs et complices de leurs forfaits dans le strict respect des procédures et de l’État de droit. Car, au-delà de la gravité des faits, c’est la stabilité du pays, la sécurité des citoyens et le fonctionnement normal des institutions qui sont en jeu. Dans un contexte régional et international sensible, le Bénin réaffirme ainsi son attachement à l’ordre constitutionnel et à la primauté du droit. Le message est sans équivoque, toute tentative de remise en cause de la République appellera à une réponse implacable de la justice. La traque est engagée et sûrement , elle ira jusqu’au bout.

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Ennuis judiciaires pour Candide Azannaï : Un « intouchable de la République », touché !

Pendant de longues années, Candide Azannaï s’est imposé comme l’une des voix les plus libres et les plus acerbes du paysage politique national. Sans détour, sans précaution excessive de langage, il a régulièrement livré ses analyses sur la gouvernance et l’état du pays, souvent sur un ton acerbe, parfois brutal, mais toujours assumé. Ses prises de position n’ont jamais fait de cadeau au régime en place, au point que beaucoup le considéraient comme l’un des très rares acteurs politiques capables de dire, de façon crue ce que d’autres pensaient tout bas. Cette liberté de ton, inhabituelle dans un contexte politique marqué par la prudence et l’autocensure, a longtemps intrigué. À chacune de ses sorties, une même question revenait dans l’opinion : comment se fait-il qu’un discours aussi frontal, parfois aux limites de l’offense politique, ne suscite aucune réaction judiciaire ou administrative ? Certains y voyaient la preuve d’une tolérance du pouvoir, d’autres l’illustration d’un statut particulier dont jouirait l’homme politique. Cette perception avait même été confortée publiquement. Lors d’une de ses sorties médiatiques, le Porte-parole du gouvernement avait laissé entendre en substance, que Candide Azannaï ne posait pas de problème particulier au régime dans la mesure où ses propos ne constituaient pas une offense au sens de la loi. Une déclaration qui avait renforcé l’idée qu’il existait des voix « intouchables » telles que celles de Candide Azannaï protégées par leur statut, leur parcours ou leur singularité politique. C’est donc avec une réelle surprise que l’opinion a appris son interpellation par la police, survenue à un moment où on s’y attendait le moins. L’événement marque une rupture symbolique forte, celui que beaucoup percevaient comme un intouchable de la République se retrouve à son tour confronté aux réalités des ennuis judiciaires. Au-delà du cas personnel, cette interpellation interroge sur les lignes qui bougent, sur la tolérance réelle à la critique frontale du pouvoir et sur le message envoyé à ceux qui, jusque-là, pensaient qu’aucune voix n’était véritablement hors d’atteinte.

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Loi fondamentale modifiée certifiée conforme à la Constitution : La Cour ferme le chapitre des recours mais pas celui des interrogations

À l’issue de deux jours d’audience plénière, la Cour constitutionnelle du Bénin a rendu, le Vendredi 12 Décembre 2025, sa décision sur la révision de la Constitution. Par la décision DCC 25-293, les Sages ont déclaré conforme à la Loi fondamentale, en toutes ses dispositions, la Loi n°2025-20 modifiant et complétant la Constitution du 11 Décembre 1990, déjà révisée en Novembre 2019. Une décision très attendue, mais qui, dans les faits, n’a surpris personne. Réunie les Jeudi 11 et Vendredi 12 Décembre, la Cour a examiné la correspondance du Président de la République sollicitant le contrôle de constitutionnalité de la réforme, ainsi que seize requêtes introduites par des députés et des citoyens, majoritairement issus de l’opposition, contestant la conformité de cette loi. Les juges constitutionnels ont procédé à l’analyse des différentes dispositions, en se fondant strictement sur leur lecture du droit et des procédures en vigueur. Cependant, il est difficile de passer sous silence le fait que, malgré la multiplicité des recours et la diversité des arguments soulevés par les acteurs de l’opposition, aucun de ces griefs n’a été retenu dans l’étude de conformité du texte. Cette situation laisse un goût d’inachevé et nourrit le sentiment que les préoccupations exprimées n’ont pas réellement pesé dans l’appréciation finale de la Cour, alors même qu’elles portaient sur des enjeux institutionnels majeurs. Au final, la déclaration de conformité totale de la Loi n°2025-20 s’inscrit dans une logique largement anticipée par l’opinion publique et les observateurs de la vie institutionnelle. Compte tenu du contexte politique et des précédents, c’est davantage une décision inverse qui aurait étonné. Si le débat politique et citoyen autour de cette révision reste ouvert, sur le plan juridique, la Cour a tranché sans surprise, refermant ainsi le chapitre des recours, mais pas celui des interrogations.

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Folle idée de tentative de renversement du pouvoir : Le Bénin : un héritage à préserver à tout prix

Les divergences politiques et autres ne devront en aucun cas amener à explorer l’alternance au sommet de l’Etat par la force pour tenter le renversement d’un régime démocratiquement installé. Bien au contraire, il faudra chercher à privilégier le dialogue pour évacuer les incompréhensions et sauvegarder la paix indispensable pour le développement. Cet important rappel pour fustiger la récente tentative de coup d’Etat contre le pouvoir de Patrice Talon heureusement déjoué grâce à la promptitude des Forces de Défense et de Sécurité. En effet, ce coup de force aurait pu plonger le pays dans l’incertitude pour bloquer le fonctionnement des institutions avec de graves menaces sur la stabilité. Mais faisant preuve de maturité, le peuple béninois a refusé de faire le jeu de ces personnes décidées à troubler l’ordre public pour des considérations discutables. Un engagement au profit de la paix unanimement salué pour marteler que le Bénin demeure l’héritage commun à préserver face à toutes épreuves. D’ailleurs, dans les différentes motions de soutien, les acteurs de toutes les couches socioprofessionnelles tout en condamnant la tentative de coup d’Etat, n’appellent qu’à faire front contre les actes du genre pour la quiétude dans le pays.  Ce qui témoigne de la disponibilité des uns et des autres à faire bloc autour des autorités contre les envahisseurs dont l’intention réelle reste la déstabilisation des institutions républicaines.

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Marches de soutien dans le pays après la tentative de coup d’État : Que l’exhibition ne prenne pas le dessus sur les défis sérieux

Au lendemain de la tentative de coup d’État, des marches dites de soutien se multiplient à travers le pays. Si l’intention affichée est de manifester une solidarité avec le Chef de l’État et les institutions, ces démonstrations donnent de plus en plus l’impression de banaliser la gravité des faits survenus. Un acte aussi dangereux pour la stabilité nationale ne saurait être traité comme un simple épisode politique ordinaire, encore moins servir de prétexte à des démonstrations spectaculaires. Dans les faits, ces marches ont progressivement glissé vers une forme d’exhibition politique. Pour leurs instigateurs, l’enjeu semble moins être la défense sincère de la République que la mise en scène de leur présence dans l’espace public et médiatique. Ce vacarme détourne l’attention de l’essentiel qui n’est d’autre que l’analyse sérieuse des causes profondes de cette tentative, l’identification rigoureuse des responsabilités et le renforcement des mécanismes de sécurité et de gouvernance afin d’éviter toute récidive. Face à un événement d’une telle gravité, les marches ne constituent forcément pas une réponse appropriée. Le soutien à la nation et au Chef de l’État peut s’exprimer de manière plus sobre et plus responsable, à travers des messages clairs de condamnation, des appels à l’unité nationale, ou même des prières individuelles et collectives menées dans la discrétion. L’excès de démonstration publique, loin de rassurer, peut au contraire donner le sentiment que l’on cherche à couvrir la profondeur des défis par le bruit et l’agitation. Il devient donc nécessaire que ces initiatives cessent. Elles ne rendent pas service au Chef de l’État qu’elles prétendent soutenir et n’apportent aucune réponse concrète aux enjeux sécuritaires, institutionnels et sociaux révélés par cette tentative de coup d’État. L’heure n’est ni à la récupération ni à la surenchère médiatique, mais au sérieux, à la responsabilité et à un engagement lucide pour la préservation de la République.

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Coup d’Etat déjoué : Claudine Afiavi Prudencio et les femmes de la 6ème CE apportent leur soutien moral au Chef de l’Etat

Dans une atmosphère empreinte de gravité et de détermination républicaine, Madame Claudine Afiavi Prudencio, entourée des femmes de la 6ème Circonscription Electorale, a livré une déclaration forte pour dénoncer la récente tentative de coup d’État qui a ébranlé le pays. À travers un message clair lu à Dèkoungbé ce Mercredi 10 Décembre 2025, elle a rappelé que le Bénin, engagé dans sa marche démocratique, ne saurait tolérer un acte visant à renverser l’ordre constitutionnel et à faire vaciller les fondements de la République. Pour elle, cette attaque contre les institutions est une atteinte directe à la paix civile, à la souveraineté populaire et à l’avenir même de la Nation. Dans sa déclaration, Claudine Afiavi Prudencio a salué avec force le leadership résolu à la tête de l’État ainsi que la bravoure des Forces de Défense et de Sécurité, dont la réactivité a permis de mettre en échec cette aventure dangereuse. Elle a insisté sur la maturité politique du peuple béninois qui, une fois encore, a refusé la manipulation, le chaos et la régression. Selon elle, si le Bénin est resté debout, c’est parce que ses fils et filles ont choisi la stabilité, la responsabilité et la fidélité aux valeurs républicaines plutôt que l’incertitude et la violence. L’un des moments les plus marquants de cette allocution fut l’hommage rendu au Général Bertin Bada, durement éprouvé par la perte de son épouse dans le contexte des événements. Claudine Afiavi Prudencio a exprimé ses condoléances les plus profondes, rappelant que la douleur d’un serviteur de la Nation est une douleur portée par tout le pays. Elle a affirmé que la défunte rejoint désormais la grande mémoire morale du Bénin, symbole du prix parfois tragique de la défense de la paix et de la République. Pour conclure, Madame Prudencio a appelé à un engagement collectif renouvelé, celui de protéger la démocratie, de défendre la paix, et empêcher que quiconque tente de substituer la force aux choix souverains du peuple. Elle a réaffirmé, avec conviction, que le Bénin continuera d’avancer, debout, solidaire et souverain. À travers cette déclaration, les femmes de la 6ème CE se positionnent comme des sentinelles déterminées de la stabilité nationale et des alliées fermes du Chef de l’État dans la préservation de l’ordre républicain.

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Tentative de déstabilisation du pouvoir de Patrice Talon : Depuis la Côte d’Ivoire, Carin Quenum condamne fermement l’acte

L’annonce de la tentative de coup d’État déjouée le dimanche 7 décembre 2025 continue de susciter une vague de réactions aussi bien au Bénin qu’au sein de la diaspora. En Côte d’Ivoire, où réside une importante communauté béninoise, l’indignation est générale face à cette tentative de déstabilisation. Parmi les voix qui s’élèvent, celle de Carin Quenum, ingénieur en bâtiment et aménageur foncier, ressortissant béninois établi à Abidjan. Très rapidement informé des événements, il a exprimé sa profonde désapprobation et condamné sans détour cet acte qu’il juge « dangereux et préjudiciable à l’image du pays ». Pour lui, le Bénin, engagé depuis plusieurs années dans une dynamique de modernisation sous la gouvernance du président Patrice Talon, ne saurait être freiné par de telles initiatives contraires à l’ordre républicain. Il salue les efforts entrepris pour la consolidation des institutions, l’amélioration de la gouvernance et le repositionnement du pays sur l’échiquier régional. « Non au coup de force ! Vive le Bénin dirigé par le Président Patrice Talon ! », a affirmé Carin Quenum avec fermeté, rappelant l’importance de préserver la stabilité chèrement acquise. Pour ce ressortissant béninois de la diaspora, la défense de la démocratie et de la paix doit demeurer un impératif pour tous les fils et filles du Bénin, où qu’ils se trouvent.

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Tentative de coup d’État au Bénin : Les « péchés capitaux » des auteurs du putsch repoussé

Ce Dimanche, une tentative de coup d’État a été rapidement déjouée par les Forces de Défense et de Sécurité, empêchant un basculement brutal du pays. Cette action improvisée et mal pensée a surpris l’opinion publique, mais n’a pas réussi à ébranler les institutions. En effet, à quelques mois de la fin du second mandat du Président Patrice Talon, rien ne justifiait une aventure aussi dangereuse qu’inutile. Le Bénin, engagé dans un processus institutionnel encadré, devait tout simplement laisser le Chef de l’État aller au terme de son mandat, conformément à la Constitution et à la volonté républicaine. En tentant de renverser un Président en fin de mandat, les auteurs de cette opération ratée ont démontré non seulement une absence de discernement, mais aussi un mépris flagrant pour la stabilité du pays.
Plus grave encore, leur déclaration publique frise l’absurdité. Affirmer avoir « dissout la nouvelle Constitution » alors même que celle-ci n’est pas encore promulguée relève d’une incohérence totale. Comment peut-on dissoudre un texte juridique qui n’est pas encore entré en vigueur ? La sortie des putschistes, truffée d’amalgames et de confusions, s’apparente davantage à un spectacle improvisé qu’à une action politique sérieuse. Leur démarche manque de sens, de logique et de compréhension des réalités institutionnelles. Il faut également rappeler que le temps des putschs est révolu. L’Afrique de l’Ouest, malgré quelques rechutes isolées, s’efforce de sortir définitivement de cette culture de prise du pouvoir par la force. Le Bénin, pays longtemps salué pour sa tradition démocratique, n’a nul besoin de replonger dans ces vieilles pratiques. Les défis actuels appellent au dialogue, à la stabilité et au respect des règles, non à des aventures hasardeuses qui menacent l’unité nationale. En somme, ce putsch manqué révèle plus les faiblesses, l’amateurisme et la légèreté de ses auteurs que la moindre faille de l’État béninois. Le peuple béninois mérite mieux que ces distractions dangereuses. Il mérite la paix, la continuité institutionnelle et la maturité politique qui ont toujours fait sa force.

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Tentative de coup d’État au Bénin : Daniel Edah condamne l’acte et appelle au respect de l’État de droit

Au lendemain des événements survenus ce Dimanche 7 Décembre 2025, qualifiés tour à tour de mutinerie ou de tentative de coup d’État, la classe politique béninoise réagit. Dans une déclaration solennelle, Daniel Edah s’est exprimé sur la situation, marquée par de perte en vie humaine et la prise d’otages, comme confirmé par le Président de la République. L’homme politique a d’abord exprimé sa compassion envers les familles endeuillées, priant pour le repos des victimes et appelant à la retenue dans l’attente d’informations complètes et vérifiées. S’il réaffirme clairement son désaccord avec la gouvernance du Président Patrice Talon, Daniel Edah maintient une position de principe selon lequel les divergences politiques doivent se régler par des voies pacifiques et démocratiques, jamais par les armes. Selon lui, cet incident rappelle l’urgence d’organiser de véritables élections inclusives, permettant aussi bien au pouvoir qu’à l’opposition de participer pleinement afin de restaurer la confiance entre les institutions et les citoyens. Avec fermeté, il rejette toute dérive autoritaire reposant sur des dispositifs politiques ou juridiques qui pourraient, selon lui instaurer une dictature de fait. Pour Daniel Edah, exclusion de l’opposition, manipulation de la Constitution ou verrouillage des institutions ne peuvent qu’aggraver les tensions. Il dit attendre davantage des réactions de la CEDEAO et de l’Union africaine qu’il encourage à accompagner le Bénin vers des corrections courageuses des mesures ayant affaibli la démocratie et détérioré les conditions de vie des populations. Dans son appel final, il s’adresse aux Forces de Défense et de Sécurité, les exhortant à préserver leur unité, leur neutralité et leur attachement à la République. « La Nation compte sur vous », a-t-il insisté. Daniel Edah conclut en invoquant la protection divine sur le Bénin, réaffirmant ainsi son attachement à la paix, à la justice et à la stabilité démocratique.

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Tentative de prise de pouvoir par la force : Solidaire de Talon, Irénée Zodékon réaffirme son attachement à la paix

Irénée Zodékon, ancien Chef d’Arrondissement de Dovi et candidat du Bloc Républicain (BR) aux prochaines élections communales, a tenu à exprimer publiquement son appui total au Président Patrice Talon après la tentative de coup d’État récemment déjouée. Dans une déclaration empreinte de fermeté, Irénée Zodékon condamne vigoureusement cet acte qu’il juge dangereux et contraire aux engagements internationaux du Bénin. Pour Irénée Zodékon, la stabilité du pays et la poursuite de son développement reposent sur le leadership du Président Talon. Il rappelle que les accords régionaux et internationaux, notamment avec la CEDEAO, interdisent toute rupture anticonstitutionnelle et que le peuple béninois aspire à la paix et à la démocratie. « Le peuple vous a confié une mission. Tenez bon, le Bénin a besoin de stabilité pour poursuivre son ascension », déclare-t-il à l’endroit du chef de l’État. L’ancien CA insiste sur la nécessité de soutenir le Président Talon dans l’exercice de ses fonctions, l’encourageant à rester ferme, vigilant et concentré jusqu’à la fin de son mandat. Il exprime sa compassion et son soutien inconditionnel, affirmant que toute ambition politique doit s’exprimer dans le respect du cadre légal et démocratique. Enfin, Irénée Zodékon lance un appel au peuple béninois : garder le calme, faire preuve de responsabilité et préserver la paix, valeurs essentielles pour accompagner le président dans sa mission et garantir la stabilité du pays. « Notre force réside dans notre maturité et notre attachement à la paix. Continuons de préserver notre pays », conclut-il, réaffirmant ainsi son soutien indéfectible au Président Patrice Talon et à la démocratie béninoise.

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Tentative de coup d’État au Bénin : Le Mouvement Le Bénin Conscient condamne l’acte et appelle au respect des institutions

Le Mouvement Bénin Conscient est farouchement contre toute prise de pouvoir par la force. Voix de la conscience républicaine, la structure s’insurge contre la posture des auteurs de la récente tentative déjouée du coup de force contre le Chef de l’Etat qui aurait pu plonger le pays dans une instabilité grave, compromettant les acquis démocratiques et les efforts de développement en cours. Par le truchement d’un message, le Mouvement Bénin Conscient rappelle que la légitimité politique ne peut venir que des urnes, du dialogue et du respect des institutions mais jamais des armes. Occasion pour exprimer son soutien au Chef de l’Etat, témoigner la compassion aux familles des victimes mais surtout situer sur les dangers de la tentative du coup de force et appelle pour finir à la conscience nationale. (Lire l’intégralité du message à cet effet).

*Déclaration officielle du Mouvement Le Bénin Conscient, voix de la conscience républicaine*

Dans la nuit du 6 au 7 décembre 2025, notre pays a été secoué par une tentative de coup d’État. Cet acte, contraire aux principes républicains et aux résolutions historiques de la Conférence nationale de 1990, aurait pu plonger le Bénin dans une instabilité grave, compromettant les acquis démocratiques et les efforts de développement en cours. Le Mouvement Le Bénin Conscient condamne avec la plus grande fermeté cette forfaiture. Nous réaffirmons que la légitimité politique ne peut venir que des urnes, du dialogue et du respect des institutions, jamais des armes.

*Adresse au Chef de l’État*

Le Bénin Conscient exprime son soutien au Président de la République, garant suprême de la Constitution et de l’unité nationale. À la tête du Bénin, le Président Talon fait des efforts qui contribuent au développement du pays et nul ne saurait mettre fin à cette dynamique enclenchée.
Nous lui rendons hommage pour son courage et sa fermeté dans la défense de la République face à cette tentative de déstabilisation.
Nous l’encourageons à poursuivre, avec lucidité et détermination, l’œuvre de consolidation démocratique et de réconciliation nationale, afin que le Bénin demeure un exemple de stabilité dans la sous-région.

*Hommage à l’armée républicaine*

Nous saluons la loyauté et le professionnalisme de l’armée béninoise, qui a su défendre la République et rétablir l’ordre constitutionnel. Leur fidélité aux valeurs républicaines est un gage de stabilité et de confiance pour le peuple.
Nous envoyons toute notre sympathie au Général Berthe BADA et à toute sa famille, ainsi qu’à toutes celles et tous ceux qui, de quelque manière que ce soit, ont été victimes de cette ignoble forfaiture.
Cette attitude et ces sacrifices démontrent que notre armée reste profondément attachée à son rôle de garant de la sécurité nationale et de la continuité de l’État.

*Les dangers de l’instabilité*

Un coup d’État aurait eu des conséquences dramatiques :

* Politiques : remise en cause des institutions et des réformes en cours.

* Économiques : fuite des investisseurs, ralentissement des projets de développement.

* Sociaux : peur, divisions et fragilisation de la cohésion nationale.


Le Bénin, engagé dans une dynamique de croissance et de consolidation démocratique, ne peut se permettre de voir ses efforts réduits à néant par des aventures putschistes.

*Un appel à la conscience nationale*

Le Mouvement Le Bénin Conscient appelle toutes les forces vives du pays à :

* Défendre les acquis de la Conférence nationale de 1990.

* Transformer la trêve politique introduite dans la Constitution et qui est en attente de promulgation par le Chef de l’État en véritable espace de réconciliation et de dialogue.

* S’unir autour d’une gouvernance lucide, transparente et inclusive, afin que la stabilité serve réellement le peuple et consolide les acquis des régimes passés comme du régime actuel.

*Conclusion*

Le Bénin n’a pas besoin d’un sauveur, mais d’une conscience.
Nous réaffirmons notre soutien politique, intellectuel et stratégique au Président de la République et à son gouvernement, dans la conviction que son leadership peut toujours incarner cette gouvernance lucide et républicaine à laquelle nous sommes très attachés.
Le temps de la conscience est venu.

Vive la République.
Vive le Bénin Conscient.
Vive l’Afrique lucide.

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Réaction à la tentative du coup d’Etat contre Patrice Talon : « Le Bénin ne saurait retomber dans les dérives d’un passé marqué par l’instabilité politique », dixit le CA Zimazi Gninou Joseph

Zimazi Gninou Joseph, Chef d’Arrondissement d’Ayomi dans la commune de Dogbo et membre fondateur du parti UP-R, est monté au créneau pour dénoncer avec vigueur la tentative de coup d’État survenue le 7 Décembre 2025. Pour lui, cette époque est définitivement révolue et le Bénin ne saurait retomber dans les dérives d’un passé marqué par l’instabilité politique. L’élu communal a salué la promptitude, le professionnalisme et l’engagement républicain des forces de défense et de sécurité, dont l’intervention rapide a permis de déjouer cette manœuvre contraire aux valeurs démocratiques du pays. Il a également joint sa voix à celle de son parti, l’Union Progressiste le Renouveau, pour exprimer sa compassion au Chef de l’État et réaffirmer son soutien aux efforts menés pour garantir la stabilité nationale. Zimazi Gninou Joseph a tenu à féliciter le peuple béninois pour sa lucidité et son sens élevé de discernement, rappelant que les citoyens ne se sont pas laissés manipuler par ceux qui, par des voies illégales, tentaient de prendre le pouvoir par la force. Pour lui, cette maturité populaire démontre la profondeur de l’ancrage démocratique au Bénin. Invitant à la retenue, il appelle les uns et les autres à éviter les débats inutiles ou incendiaires susceptibles de compromettre la paix et l’unité nationale. Si divergence il y a, insiste-t-il, elle doit se résoudre dans les urnes, seul cadre légitime d’expression politique dans une démocratie moderne. En résumé, le CA Zimazi Joseph fustige le putsch manqué, félicite le peuple pour sa clairvoyance et réitère son appel à préserver coûte que coûte la stabilité du Bénin.

*Dynamisme Info

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Tentative de déstabilisation du Bénin : L’Association Nationale des CQ et CV loue l’engagement républicain des Forces de Défense et apporte son soutien au Chef de l’Etat

Ce Dimanche 7 Décembre 2025, une tentative de renversement du pouvoir de Patrice Talon a été repoussée par les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) avec l’encadrement de leur hiérarchie en tête, le Président de la République en sa qualité de Chef suprême des Armées. Réagissant à cette attaque ayant malheureusement occasionné une perte en vie humaine, l’Association Nationale des Chefs Quartiers et Chefs Villages du Bénin (ANCQCVB), dénonce un acte ignoble, totalement révolu dans une démocratie comme celle du Bénin. A travers un Communiqué à la signature de son Président, M. Benjamin Cossi Hounhalidé, l’ANCQCVB salue le courage et la détermination dont ont fait montre le Chef de l’Etat et les Forces de Défense et de Sécurité dans la gestion et la maîtrise de ce coup force.  L’Association félicite les autorités pour avoir réussi à prendre le dessus sur les assaillants qui n’avaient qu’à l’idée de faire basculer l’ordre constitutionnel pour plonger dans le pays dans une aventure incertaine. Cette façon de s’y prendre est mal pensée et l’ANCQCVB la désapprouve qu’elle appelle à une mobilisation autour du Président de la République pour la poursuite des réalisations et l’achèvement en beauté de son mandat.  « L’Association Nationale des Chefs Quartiers et Chefs Villages du Bénin demande à la population à rester mobilisée derrière le Président de la République et à vaquer normalement à leurs occupations dans le calme et la sérénité », lit-on dans le Communiqué en date à Cotonou du 08 Décembre 2025 à travers lequel les CQ et CV du Bénin martèlent leur soutien sans faille à Patrice Talon dans la conduite de ce dossier. 

*Dynamisme Info

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Tentative de coup d’État au Bénin : NOUVEL ÉLAN  salue  le professionnalisme des forces de défense et apporte son soutien  au Président Patrice Talon

Le mouvement Nouvel Élan a suvi avec tristesse l’actualité enregistrée ce Dimanche au Bénin et condamne avec véhémence la posture des auteurs du coup de force manqué et visant le Chef de l’Etar, Patrice Talon. À travers un communiqué à la signature de son Président Moussiliou Djaboutouboutou, l’organisation politique tout en saluant la promptitude des Forces de Défense et de Sécurité, apporte son soutien indéfectible au Chef de l’Etat et appelle les uns et les autres à privilégier en toutes circonstances, le dialogue. ( Lire l’intégralité du message)

*Message de Nouvel Élan en rapport avec le coup d’État déjoué au Bénin*

La prise du pouvoir par la force et la remise en cause de l’ordre constitutionnel ne sauraient être la solution à une  revendication quelle que soit sa nature.
A moins d’être apatride, et quelles que soient les divergences politiques, aucun patriote ne peut encourager de tels actes qui,  non seulement remettent en cause la quiétude, la stabilité et la cohésion nationale, mais aussi feront reculer le développement de notre pays sur plusieurs décennies.

Je voudrais rappeler à tous, que dans les désirs et volontés multiples et multiformes des acteurs sociaux et surtout de la guerre des intérêts politiques au détriment du véritable développement, gouverner c’est pas facile.
Mais pour l’intérêt général,  nous devons accepter le sacrifice individuel et collectif pour bâtir notre pays dans le dialogue, l’unité nationale, la cohésion sociale tout en continuant à demeurer le modèle en Afrique.

*Vive la paix, la cohésion nationale*

*Vive le développement global durable*

*Vive le Bénin* .

*Moussiliou F* . *DJABOUTOUBOUTOU*

*Président du* *NOUVEL* *ÉLAN

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Coup d’État déjoué au Bénin : NOUVEL ÉLAN  salue  le professionnalisme des forces de défense et apporte son soutien  à Patrice Talon

Le mouvement Nouvel Élan a suvi avec tristesse l’actualité enregistrée ce Dimanche au Bénin et condamne avec véhémence la posture des auteurs du coup de force manqué et visant le Chef de l’Etar, Patrice Talon. À travers un communiqué à la signature de son Président Moussiliou Djaboutouboutou, l’organisation politique tout en saluant la promptitude des Forces de Défense et de Sécurité, apporte son soutien indéfectible au Chef de l’Etat et appelle les uns et les autres à privilégier en toutes circonstances, le dialogue. ( Lire l’intégralité du message)

*Message de Nouvel Élan en rapport avec le coup d’État déjoué au Bénin*

La prise du pouvoir par la force et la remise en cause de l’ordre constitutionnel ne sauraient être la solution à une  revendication quelle que soit sa nature.
A moins d’être apatride, et quelles que soient les divergences politiques, aucun patriote ne peut encourager de tels actes qui,  non seulement remettent en cause la quiétude, la stabilité et la cohésion nationale, mais aussi feront reculer le développement de notre pays sur plusieurs décennies.

Je voudrais rappeler à tous, que dans les désirs et volontés multiples et multiformes des acteurs sociaux et surtout de la guerre des intérêts politiques au détriment du véritable développement, gouverner c’est pas facile.
Mais pour l’intérêt général,  nous devons accepter le sacrifice individuel et collectif pour bâtir notre pays dans le dialogue, l’unité nationale, la cohésion sociale tout en continuant à demeurer le modèle en Afrique.

*Vive la paix, la cohésion nationale*

*Vive le développement global durable*

*Vive le Bénin* .

*Moussiliou F* . *DJABOUTOUBOUTOU*

*Président du* *NOUVEL* *ÉLAN* .

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Vote du Budget de l’Etat, gestion 2026 : Wadagni peut maintenant se consacrer pleinement à ses occupations politiques

Le motif avancé pour maintenir au gouvernement Romuald Wadagni, candidat de la mouvance à la présidentielle de 2026, est la non disponibilité du Budget de l’Etat gestion 2026 ; un exercice qui ressort de ses compétences. Face aux polémiques qui ne cessaient de monter, cet argument était balancé par l’exécutif pour situer l’opinion sur le sujet. Mais depuis ce Jeudi 4 Décembre 2025, la représentation nationale a adopté la loi des finances comptant pour l’année à venir fermant ainsi le processus ouvert à cet effet et placé sous la coordination en partie du ministre d’Etat en charge de l’Economie et des Finances. Ayant fait le bon boulot à l’instar de ce qui le caractérise depuis son entrée au gouvernement de la rupture il y a bientôt dix ans, Romuald Wadagni un peu comme libre de ses engagements au plan administratif peut à juste titre quitter le gouvernement pour vaquer à ses occupations politiques. Sur ce chantier, l’argentier national a beaucoup à faire pour acter le ralliement à sa cause même des indécis afin de concrétiser son rêve de succéder à Patrice Talon. Certes, le tableau d’affiche lui est favorable et rien qu’à prendre en considération ce paramètre, il ne peinerait pas à traduire dans les faits son souhait. Mais en politique, rien n’est gagné d’avance et il sied d’être prudent pour esquiver des désagréments. Romuald Wadagni qui n’ignore pas cette réalité, devra avec le soutien des regroupements de la mouvance, occuper le terrain politique pour entretenir sur ses perspectives. L’homme n’est pas un inconnu des Béninois pour son efficacité et sa rigueur dans la gestion des affaires administratives mais au plan politique, il n’a pas forcément les mérites à l’actif d’autres. Et ce vide, il devra chercher à le combler par sa présence déjà sur le terrain. De cette façon, beaucoup auront l’occasion de dialoguer avec Romuald Wadagni pour mieux le connaître et être entretenus sur sa vision une fois à la tête de l’appareil d’Etat.    

*Dynamisme Info*

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Tête de liste BR aux Communales 2026 à Dovi à Zagnanado : Irénée Zodékon s’engage pour son retour aux affaires

L’arrondissement de Dovi, dans la commune de Zagnanado, s’apprête à vivre un tournant politique majeur avec la candidature d’Irénée Zodékon, premier titulaire du Bloc Républicain (BR) pour les élections communales de 2026. Ancien Chef d’Arrondissement, Irénée Zodékon est loin d’être un inconnu dans la région Agonlin. Son retour sur la scène politique locale suscite déjà de grands espoirs au sein de la population comme chez les responsables du parti. Durant son mandat de CA, Irénée Zodékon s’était illustré par un dynamisme remarquable. À une époque marquée par de nombreux actes de mauvaise gestion sous l’ancien maire, le regretté Symphorien Misségbétché, il avait courageusement appelé à la bonne gouvernance et travaillé à assainir la gestion de l’arrondissement. Sa présence au Conseil communal de l’époque avait contribué à tenter de faire bouger les lignes, grâce à son sens élevé de justice et sa détermination à défendre les intérêts de Dovi. Cadre émérite et ancien Inspecteur Général au Ministère de l’Agriculture, Irénée Zodékon est reconnu pour son expertise, sa rigueur et son engagement constant pour le développement local. Son influence dans la région Agonlin et sa capacité à mobiliser font de lui un acteur politique indispensable. Son retour s’inscrit désormais dans un contexte renouvelé, celui de la réforme du système partisan, qui renforce la cohésion interne et la discipline au sein des formations politiques. Avec sa candidature sous les couleurs du Bloc Républicain, Irénée Zodékon annonce clairement sa volonté de reprendre sa place au sein du Conseil communal de Zagnanado. Riche d’une longue expérience politique et administrative, il représente un atout majeur pour le BR. Les responsables du parti peuvent compter sur sa connaissance fine du terrain, son charisme et sa capacité d’action pour relever les défis politiques dans l’arrondissement de Dovi comme dans toute la commune. Ce retour de Irénée Zodékon sonne ainsi comme une opportunité stratégique pour le Bloc Républicain, qui ambitionne de prendre le contrôle de la mairie. Une chose est sûre, son engagement constant et son parcours exemplaire font de lui l’un des candidats les plus crédibles et les plus attendus pour ces élections communales de 2026.

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Changement du nom de l’aéroport de Cotonou : La désolation de Daniel Edah à l’instar de beaucoup de citoyens

Daniel Edah réagit avec fermeté et lucidité au récent changement du nom de l’aéroport de Cotonou, qu’il considère comme une décision lourde de symboles et porteuse d’un message politique subtile mais profond. Pour l’homme politique, il ne s’agit pas simplement d’un acte administratif ou d’une mise à jour nominative.  C’est une modification qui touche à un repère historique et spirituel de la Nation. La suppression du titre Cardinal dans l’appellation rendait hommage à une figure majeure, le Cardinal Bernardin Gantin, dont le parcours et l’engagement dépassent largement les frontières religieuses. En retirer l’essence spirituelle, selon Daniel Edah, revient à dénaturer le sens même de cet hommage national. Dans sa déclaration, Daniel Edah dénonce l’hypocrisie qui entoure souvent l’invocation de la laïcité dans notre pays. Il invite à une cohérence absolue dans son application. Pour lui, si le principe républicain autorise que l’on touche au sacré de certaines croyances, il ne saurait, en contrepartie, promouvoir subtilement d’autres formes de spiritualité ou favoriser une sensibilité religieuse au détriment d’une autre. A l’en croire, la laïcité ne doit ni exclure ni servir de prétexte pour restructurer la mémoire collective au gré des intérêts politiques. Elle doit rester un cadre neutre, juste et équilibré, garantissant à chaque citoyen la liberté de croire et de pratiquer sa foi. Daniel Edah réaffirme d’ailleurs son attachement profond à la diversité culturelle et religieuse, qu’il considère comme une richesse fondamentale du Bénin. Il défend avec conviction la liberté de religion, un droit essentiel qui permet à chaque citoyen de s’exprimer, de vivre sa foi et de participer à la construction de la Nation sans crainte ni entrave. En altérant des symboles historiques liés à des grandes figures nationales, prévient-il, on risque d’alimenter des tensions, de créer des divisions inutiles et de fragiliser l’unité nationale. Et c’est précisément cette unité qui, selon lui, devrait rester la boussole de toute décision politique. Enfin, Daniel Edah met en garde contre la tentation de réécrire en permanence l’histoire nationale.

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Boycott du vote du Budget de l’État : Les députés du groupe parlementaire LD dénoncent et justifient leur choix

Après le vote du budget de l’État exercice 2026 au Parlement, la polémique enfle autour de l’absence remarquée des députés du parti Les Démocrates aussitôt accusés de faire la politique de la chaise vide. Face aux hommes des médias lors d’un point de presse tenu ce Jeudi à Cotonou, le groupe parlementaire LD a contre-attaqué pour rétablir la vérité et dénoncer au passage ce qui devra l’être. « On parle d’un budget voté à l’unanimité alors qu’il s’agit d’un vote à la majorité des députés présents ou représentés » a d’emblée martelé le Porte-parole du groupe, l’honorable Kolawolé Djima Ogbon, fustigeant ce qu’il considère comme une mise en scène politique destinée à invisibiliser l’opposition. Pour LD, leur absence explique-t-il, est un acte de rupture fondé sur un faisceau de griefs qu’ils qualifient d’inacceptables. D’abord, le « ras-le-bol » face aux exclusions répétées dont le parti se dit victime tant dans les arènes électorales que dans la prise de parole d’acteurs de la rupture. Ensuite, la révision constitutionnelle engagée dans un climat d’ambiguïté sans consensus véritable selon eux. Mais le point de rupture serait la vulgarisation de la nouvelle loi fondamentale que promeuvent les autorités alors même qu’elle n’est pas encore promulguée. « Nous ne voulons pas nous associer à cette mascarade orchestrée » a lâché l’élu de la 9e circonscription électorale dénonçant une fuite en avant et une instrumentalisation des règles du jeu. Et si le parti à travers ses représentants au parlement refuse d’endosser un budget élaboré à ses yeux dans un cadre institutionnel fragilisé et une réforme constitutionnelle qu’ils estiment précipitée, il se doit de monter au créneau pour expliquer, dénoncer et justifier sa position. Par ailleurs, ils invitent le chef de l’État à prendre ses responsabilités face à une crise de confiance qu’ils jugent désormais ouverte et qui, si elle perdure ne fera que ternir l’image et la crédibilité de la démocratie.

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