Allongement du mandat présidentiel : À quoi sert finalement la loi « Vision Bénin 2060 » ?

L’adoption, à l’unanimité, de la loi portant Vision Nationale de Développement à l’horizon 2060 a marqué un tournant majeur dans la gouvernance publique au Bénin. En s’inscrivant dans une vision de long terme, l’État béninois affirme clairement que le développement national doit désormais s’inscrire dans une trajectoire stable, prévisible et indépendante des intrigues politiques. Cette loi consacre une approche stratégique où les gouvernements passent, mais où la vision demeure, servant de boussole permanente à l’action publique. Dans ce cadre, la question de l’allongement du mandat présidentiel mérite d’être examinée avec rigueur. La Vision Bénin 2060 est précisément conçue pour éviter les ruptures, les recommencements et les tâtonnements liés aux changements de dirigeants. Elle fixe les grandes orientations économiques, sociales, institutionnelles et environnementales que chaque président est tenu de respecter. Autrement dit, un Chef de l’État peut achever son mandat de cinq ans, céder le pouvoir, et voir son successeur poursuivre le même cap, sans que la dynamique de développement ne soit remise en cause. La continuité est garantie par la vision, non par la durée du mandat. Par ailleurs, l’argument selon lequel un mandat plus long serait nécessaire pour mener à bien les réformes se heurte à la réalité de la planification déjà en vigueur. Les grandes priorités de l’État sont connues ainsi que les réformes structurantes engagées. Dans ces conditions, l’allongement du quinquennat apparaît moins comme une exigence de développement que comme un choix politique, puisque les outils de continuité existent déjà. L’argument de la continuité de l’État, régulièrement invoqué par les autorités, renforce cette interrogation. Si l’État est une continuité au-delà des hommes, alors la stabilité des politiques publiques repose sur les institutions, les lois et les visions stratégiques, et non sur la prolongation des mandats. La Vision 2060 joue précisément ce rôle de socle commun, en traçant les grandes lignes et les priorités nationales pour plusieurs décennies. Elle oblige chaque gouvernement à s’inscrire dans un cadre préétabli, rendant ainsi superflu l’allongement des mandats au nom de la stabilité. En définitive, la loi « Vision Bénin 2060 » pose une question fondamentale. Si le développement du pays est désormais balisé jusqu’en 2060, avec des orientations claires et partagées, à quoi sert réellement de prolonger la durée du mandat présidentiel de 5 a 7 ans ? Soit la vision est suffisamment robuste pour garantir la continuité et rendre les mandats courts efficaces, soit elle ne l’est pas, et sa portée serait alors à relativiser. Dans les deux cas, le débat sur l’allongement des mandats apparaît moins comme une nécessité technique que comme un choix politique, que la Vision 2060, en tant qu’outil stratégique de long terme, ne rend ni indispensable ni incontournable.

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Recommandations d’élections inclusives et consensuelles : Quelles réponses à l’appel de la CEDEAO et de l’ONU au sein de la Rupture ?

La déclaration de Barrie Freeman, Représentant spécial adjoint de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, sonne comme un avertissement clair adressé aux autorités béninoises. En liant directement les réformes de gouvernance perçues comme excluantes à la destruction de la légitimité politique et au mécontentement populaire, l’ONU met en lumière une réalité régionale bien évidente. La tentative de coup d’État du 7 Décembre, survenue dans un contexte politique déjà tendu et à la veille d’échéances électorales majeures en 2026, renforce l’urgence d’un changement d’approche dans la conduite des réformes et du processus électoral. La CEDEAO et l’ONU ne remettent pas en cause le principe des réformes engagées par la Rupture, mais interrogent leur méthode. Le cœur du message est sans ambiguïté pour dire que sans inclusivité, sans dialogue politique sincère et sans transparence, même les réformes présentées comme techniquement solides peuvent devenir des facteurs de fragilisation de l’État. Or, depuis plusieurs années, la gouvernance sous la Rupture est marquée par une centralisation des décisions, une marginalisation persistante de l’opposition et une faible culture de la concertation nationale. Cette configuration nourrit le sentiment d’exclusion et accentue la défiance d’une partie de la population envers les institutions. À l’approche des élections présidentielles et législatives de 2026, la question n’est donc plus seulement juridique ou organisationnelle, mais profondément politique. Les appels à des élections inclusives et consensuelles supposent des gestes forts qui appellent notamment à rétablir un climat de confiance, à garantir une compétition électorale ouverte, à revoir certains mécanismes jugés verrouillant et accepter que le débat politique, même contradictoire, est un pilier de la stabilité démocratique. Sans ces signaux d’ouverture, le risque est grand de voir les scrutins à venir se dérouler dans un contexte de tension latente, voire de contestation durable. Face à cet appel conjoint de la CEDEAO et de l’ONU, la Rupture se trouve à un tournant. Soit elle persiste dans une logique de gouvernance unilatérale, au risque d’accentuer les fractures politiques et sociales, soit elle engage une inflexion stratégique en faveur du dialogue et de l’inclusion. La tentative de coup d’État déjouée n’est pas seulement un incident sécuritaire ; elle est aussi un symptôme. Ignorer les causes profondes du malaise politique, malgré les mises en garde des partenaires régionaux et internationaux, reviendrait à hypothéquer la crédibilité des élections de 2026 et, plus largement, la stabilité démocratique du Bénin.

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Période de fêtes et post-coup d’État déjoué : Le ROSCAO interpelle la Police et alerte sur l’usage des divertissements explosifs

À l’orée des fêtes de fin d’année, traditionnellement marquées par des rassemblements populaires et des manifestations festives, le Bénin traverse une phase particulièrement sensible de son histoire récente. Le pays sort à peine d’une tentative de coup d’État manqué, un épisode grave qui a mis en lumière la nécessité d’une vigilance accrue et d’un renforcement des dispositifs de sécurité sur toute l’étendue du territoire national. Dans ce contexte délicat, le Réseau des Organisations de la Société Civile de l’Afrique de l’Ouest (ROSCAO) tire la sonnette d’alarme et interpelle solennellement les forces de sécurité, en particulier la Police républicaine, sur les dangers liés à la commercialisation anarchique et à l’usage incontrôlé des pétards et autres divertissements explosifs. Selon le ROSCAO, l’utilisation de ces engins bruyants, souvent assimilables à de véritables explosifs artisanaux, constitue un risque sécuritaire majeur en cette période post-crise. Dans un climat encore marqué par la tension et la vigilance, les détonations provoquées par les pétards peuvent semer la panique au sein des populations, perturber l’ordre public et compliquer inutilement le travail des forces de défense et de sécurité. Le réseau souligne également que ces divertissements explosifs peuvent servir de couverture à des actes malveillants, brouillant la capacité de réaction rapide des unités de sécurité et créant une confusion préjudiciable à la stabilité nationale. À cela s’ajoutent les nombreux accidents corporels, parfois mortels, enregistrés chaque année, notamment chez les enfants et les jeunes, victimes de brûlures ou de mutilations liées à la manipulation de ces produits dangereux. Face à ces menaces, le ROSCAO appelle la Police républicaine à faire preuve de fermeté et de rigueur. Il recommande le renforcement des contrôles, la saisie systématique des produits prohibés, la sanction des vendeurs et utilisateurs en infraction, ainsi qu’une sensibilisation accrue des populations sur les risques encourus. « La célébration des fêtes ne saurait se faire au détriment de la sécurité collective », insiste le Président du ROSCAO Coovi Paul ADAHOU, qui invite les citoyens à adopter des comportements responsables et à privilégier des formes de réjouissance non dangereuses. Pour le ROSCAO, la paix, la stabilité et la cohésion sociale doivent primer sur des pratiques festives à haut risque, surtout dans une période aussi sensible pour la Nation. Le message est clair, la vigilance est l’affaire de tous. Le respect strict des règles de sécurité et l’encadrement rigoureux des divertissements explosifs s’imposent comme une urgence nationale afin de garantir des fêtes paisibles et un climat de sérénité durable au Bénin.

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Obsèques de sa mère : Acteurs politiques et autres autour de Élisabeth Agbossaga à Bohicon

Au lendemain de l’inhumation de sa mère, la Présidente du parti Promesse Tenue Pour la Démocratie et un Bénin Nouveau, Élisabeth AGBOSSAGA, figure emblématique de la scène politique béninoise, a reçu le soutien de ses collègues de parti, amis et sympathisants, lors d’une réception organisée à Bohicon. La solidarité et la compassion étaient au rendez-vous ce Samedi 20 Décembre 2025 à Bohicon, où s’est tenue une réception après l’inhumation de feue AGBOSSAGA Bayi Yeyimi, mère de la Présidente Élisabeth AGBOSSAGA actrice politique bien connue au Bénin. Après la cérémonie d’inhumation, parents, amis, militants et cadres du parti politique de l’endeuillée, et surtout les leaders des partis BR, UP-R, se sont retrouvés dans un cadre empreint de sobriété et de respect. Cette réception a permis aux différentes délégations venues de plusieurs localités du pays d’exprimer leur soutien moral à la famille éplorée. Et en particulier à « Élisabeth AGBOSSAGA, épouse Djawade, nous lui souhaitons beaucoup de courage en ce moment de douleur. Nous militants de BR, son parti politique d’origine, sommes derrière elle », a notifié le Conseiller Communal Sylvestre ADOGNIBO.  Plusieurs responsables du parti UP-R ont salué la mémoire de la défunte, décrite comme une femme de valeurs, attachée à la paix, à l’éducation et au respect des traditions. À « Madame Élisabeth AGBOSSAGA, nous témoignons toute notre solidarité, et prions pour le repos éternel de l’âme de notre très chère regrettée mémé », messages du Candidat suppléant tête de liste de la 23è CE, Elysée NASSI KAKPO qui souligne l’importance de la solidarité en ces moments de deuil. Présente sur le terrain, toute l’équipe du parti PTD Bénin Nouveau, a réitéré son soutien indéfectible à sa présidente Élisabeth AGBOSSAGA, convaincu de ce « qu’elle forme dorénavant un seul corps avec ses militants, aguerri sur tous les plans à rester à ses côtés vaille que vaille », a martelé le colistier GANSARE Boni.  Visiblement émue, l’endeuillée a remercié l’ensemble des participants pour leur présence et leur accompagnement, rappelant que ce soutien constitue un réconfort précieux pour sa famille. Enfin, la Présidente Élisabeth AGBOSSAGA, épouse Djawade, a salué la grandeur d’esprit de « tous les responsables des partis politiques » Sans oublier le Président Patrice Talon qui ne cesse d’œuvrer pour le maintien de la paix et le développement de notre très chère patrie le Bénin.  La réception s’est achevée dans une ambiance de recueillement et de fraternité, conformément aux valeurs de cohésion sociale chères aux communautés béninoises.

Matérialisation de la fusion du RN et de l’UP-R : Claudine Afiavi Prudencio : un parcours exemplaire ; un modèle de loyauté et d’engagement salué

La matérialisation de la fusion entre Renaissance Nationale (RN) et l’Union Progressiste le Renouveau (UP-R) intervenue ce Vendredi 19 Décembre 2025 à Dèkoungbé marque une étape décisive dans la consolidation du paysage politique béninois. Cet acte politique fort, porteur de cohérence et de stabilité, met en lumière des femmes et des hommes dont le parcours a contribué avec constance et conviction à cette dynamique de rassemblement. Parmi ces figures, Claudine Afiavi Prudencio s’impose comme un symbole de loyauté politique, d’engagement constant et de fidélité aux idéaux du développement national. Actrice politique de premier plan, Claudine Afiavi Prudencio s’est illustrée, au fil des années, par une trajectoire marquée par la discipline partisane et un sens élevé de la responsabilité. Elle a toujours fait preuve d’un attachement sans faille à la vision réformatrice portée par la majorité présidentielle. Son engagement n’a jamais été dicté par des calculs opportunistes, mais par une conviction profonde ; celle de servir l’intérêt général et de contribuer à la construction d’un Bénin stable, moderne et prospère. La fusion entre RN et l’UP-R apparaît ainsi comme l’aboutissement logique d’un processus politique mûrement réfléchi auquel Claudine Afiavi Prudencio a pleinement adhéré. Loin des résistances ou des hésitations observées çà et là, elle a su accompagner cette transition avec maturité, pédagogie et sens du rassemblement, œuvrant à rassurer les militants et à préserver l’unité de la base politique. Sa posture a été saluée tant par les responsables du parti UP-R que par les militants, qui reconnaissent en elle une femme de conviction et de parole. Au-delà de la fusion elle-même, le parcours de Claudine Afiavi Prudencio constitue un véritable modèle de loyauté politique dans un contexte où les transhumances et les repositionnements stratégiques fragilisent parfois la crédibilité de l’action publique. Sa constance, sa fidélité aux engagements pris et sa capacité à privilégier l’intérêt collectif sur les ambitions personnelles renforcent son image de leader responsable et respectée. La naissance consolidée de l’Union Progressiste le Renouveau ouvre une nouvelle phase de l’action politique au Bénin. Dans cette dynamique, des figures comme Claudine Afiavi Prudencio incarnent l’esprit même de cette fusion : unité, continuité et engagement au service du développement. Son parcours salué par ses pairs, rappelle que la loyauté et la cohérence demeurent des valeurs cardinales pour bâtir des formations politiques fortes et crédibles, capables de répondre durablement aux aspirations des populations.

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Coup d’État déjoué au Bénin : Des zones d’ombre après la sortie médiatique de Talon !

La sortie médiatique du Président Patrice Talon ce Jeudi 18 Décembre 2025, était attendue comme un moment de clarification majeure après la tentative de mutinerie déjouée. Si le Chef de l’État a livré des éléments inédits, notamment sur des échanges téléphoniques avec Tigri et les circonstances de la fuite de certains mutins, son intervention laisse néanmoins subsister de nombreuses zones d’ombre. À l’évidence, l’opinion publique reste sur sa faim. En effet, aucune précision concrète n’a été apportée sur la destination exacte de Tigri après sa fuite du camp de Togbin, ni sur les pays étrangers supposés impliqués ou complaisants. L’appel à la collaboration des États voisins pour l’extradition des fugitifs, bien que pertinent sur le plan diplomatique, soulève davantage de questions qu’il n’apporte de réponses. Quels sont ces pays ? Sur quels éléments factuels reposent ces soupçons ? Autant d’interrogations qui demeurent sans réponse officielle. Par ailleurs, la gravité des faits évoqués, tentative de déstabilisation, implication présumée d’acteurs extérieurs, fuite organisée, exige un niveau de transparence proportionnel aux enjeux. Dans un contexte national déjà marqué par la méfiance et la crispation politique, les déclarations partielles, aussi solennelles soient-elles, peinent à convaincre une population en quête de vérité complète et vérifiable. Ainsi, malgré la volonté affichée du Président de rassurer et d’éclairer l’opinion, un flou persistant alimente spéculations et doutes. Le peuple béninois attend désormais des actes forts notamment des enquêtes approfondies, des communications plus détaillées et surtout, des preuves tangibles. Car, sur une question aussi sensible que la sécurité de l’État, seule la lumière peut restaurer la confiance.

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Mise sous mandat de dépôt de Candide Azannaï : Le degré de soupçons à son encontre sans doute significatif

La mise sous mandat de dépôt de Candide Azannaï marque une nouvelle étape sensible dans le climat sociopolitique déjà tendu du Bénin. Mesure grave par essence, le mandat de dépôt n’est jamais un acte anodin en droit pénal, il suppose l’existence d’indices sérieux, concordants et suffisamment étayés pour justifier une privation provisoire de liberté, dans l’attente de la poursuite de la procédure judiciaire. En droit, le mandat de dépôt intervient lorsque l’autorité judiciaire estime que le degré de soupçons à l’encontre d’un mis en cause dépasse le simple stade des allégations ou des hypothèses. Il traduit l’existence d’éléments jugés crédibles, susceptibles de fonder une inculpation et la nécessité de prévenir certains risques précis comme la fuite, pression sur des témoins, altération de preuves ou trouble à l’ordre public. En ce sens, le placement de Candide Azannaï sous mandat de dépôt indique que les juges considèrent le dossier comme juridiquement consistant à ce stade de la procédure. Cependant, sur le plan des principes, il convient de rappeler que le mandat de dépôt ne vaut ni condamnation ni reconnaissance de culpabilité. La présomption d’innocence demeure entière tant qu’aucune décision définitive n’a été rendue. Toute lecture politique ou médiatique excessive de cette mesure risquerait d’anticiper indûment le verdict de la justice et d’alimenter la confusion. Sur le terrain politique, cette décision ne manquera pas de susciter des interprétations divergentes. Candide Azannaï, figure connue pour ses prises de position critiques et son franc-parler, cristallise depuis plusieurs années des tensions avec le pouvoir en place. Son placement sous mandat de dépôt intervient dans un contexte où l’opinion publique est particulièrement attentive à la frontière entre action judiciaire légitime et perception d’instrumentalisation politique de la justice. En définitive, le mandat de dépôt de Candide Azannaï révèle un degré de soupçons que les juges estiment suffisamment significatif pour justifier une détention provisoire. Mais il place aussi l’institution judiciaire face à une responsabilité majeure ; celle de conduire la procédure avec rigueur, impartialité et célérité, afin que la vérité judiciaire soit établie dans le strict respect des droits de la défense. Dans un contexte national sensible, seule cette exigence permettra d’éviter que le débat judiciaire ne se transforme en crise politique.

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Trêve politique au Bénin : Les appréhensions demeurent en dépit des explications du Chef de l’Etat

Malgré les explications du Chef de l’État sur l’instauration d’une trêve politique, le doute persiste dans l’opinion publique. Cette initiative, présentée comme un mécanisme d’apaisement et de décrispation, peine à convaincre une large frange des citoyens, tant le discours officiel apparaît douteux et parfois contradictoire. À mesure que les explications se multiplient, la compréhension collective s’effrite, laissant place à une incertitude profonde sur la portée réelle de cette trêve. L’une des principales sources de méfiance réside dans une déclaration récurrente du Président de la République lui-même selon laquelle il est possible d’accepter un contrat et de ne pas le respecter ultérieurement. Transposée dans le champ politique, une telle affirmation fragilise la valeur de la parole présidentielle. Elle répand l’idée que les engagements pris aujourd’hui peuvent être relativisés demain, au gré des circonstances ou des rapports de force, ce qui ne peut qu’affaiblir la confiance nécessaire à toute trêve crédible. Cette ambiguïté est d’autant plus préoccupante que le peuple peine désormais à distinguer ce qui relève de l’engagement ferme de ce qui n’est qu’une posture circonstancielle. Les explications successives, loin de clarifier le dispositif, alimentent la confusion. Beaucoup de citoyens ne savent plus quoi retenir de la promesse d’apaisement ou la possibilité assumée de revenir sur des accords pourtant annoncés comme structurants pour la vie politique nationale. Les inquiétudes s’accentuent davantage encore avec l’évocation du rôle du Sénat, présenté comme une institution habilitée à sanctionner des acteurs politiques pour non-respect de la trêve. Une telle perspective soulève des questionnements majeurs au point où l’on s’interroge sur quels critères, quelles procédures et avec quelles garanties d’impartialité ces sanctions seraient-elles appliquées ? Dans un climat déjà marqué par la défiance, la menace de sanctions institutionnelles sans cadre clairement compris renforce les appréhensions. En définitive, la trêve politique, censée apaiser, risque paradoxalement d’exacerber les tensions si la parole publique continue d’apparaître incertaine. Une trêve ne peut produire ses effets que si elle repose sur des engagements clairs, respectés et perçus comme sincères. À défaut, elle demeure une promesse fragile, incapable de rassurer un peuple qui cherche avant tout de la cohérence, de la lisibilité et une parole d’État digne de confiance.

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Situation sociopolitique actuelle au Bénin : L’exhortation de Daniel Edah face à la crispation

Dans un contexte politique marqué par une forte crispation et une défiance croissante entre gouvernants et gouvernés, la récente prise de parole de Daniel Edah apparaît comme un acte structuré de diagnostic et de proposition. Loin des slogans et des postures électoralistes, l’homme politique propose ce qu’il qualifie lui-même d’une véritable thérapie politique face à un régime qu’il juge enfermé dans une logique de confrontation et d’autosatisfaction. Pour Daniel Edah, le cœur du problème réside dans la posture même du Chef de l’État qui s’est décrit comme un « kamikaze ». Une auto-qualification lourde de sens, traduisant selon lui une gouvernance guidée par la volonté d’avoir raison sur tout et contre tous, y compris lorsque l’intérêt collectif s’en trouve manifestement affecté. Dans un environnement où chaque mot est surveillé, archivé et parfois instrumentalisé à des fins politiques ou judiciaires, il appelle à la retenue, à la responsabilité et surtout à l’intelligence stratégique, aussi bien chez les acteurs politiques que dans l’opinion publique. Il affirme avec constance que c’est par une action démocratique patiente, fondée sur ces valeurs, que le système actuel et ses ramifications pourront être dépassés, sans violence ni rupture brutale. Un autre pilier central de sa démarche est son refus assumé de s’inscrire dans la rivalité entre le Président Patrice Talon et son prédécesseur. Daniel Edah considère cette confrontation de personnes comme un piège politique qui stérilise le débat national et empêche l’émergence de solutions structurelles. Il se positionne ainsi non pas comme militant d’un camp, mais comme porteur d’une vision politique pour le Bénin ; celle d’un pays économiquement prospère, socialement stable et pleinement intégré dans une Afrique en plein essor. Dans cette logique, il appelle tous ceux qui aiment le Bénin à s’élever au-dessus des antagonismes personnels et des querelles de leadership. Pour lui, l’enjeu n’est ni un homme, ni un ancien président, ni un parti politique. L’enjeu fondamental, martèle-t-il, c’est le Bénin, son avenir démocratique et la restauration de la confiance entre l’État et les citoyens. C’est dans cette perspective qu’intervient ce que Daniel Edah présente comme la clé de voûte de sa thérapie politique. Selon lui, la seule manière pacifique, démocratique et efficace d’obliger le Président Patrice Talon à organiser un véritable dialogue avec le peuple béninois consiste à une mobilisation électorale massive en faveur de l’opposition le 11 Janvier 2026. Il ne s’agit pas, insiste-t-il, d’un appel à la confrontation ni d’une campagne électorale déguisée, mais d’une proposition stratégique. Dans son intervention et surtout loin d’une propagande électoraliste, Daniel Edah estime que voter massivement pour l’opposition, faire un choix éclairé et protéger les suffrages exprimés constituent, à ses yeux, l’unique levier capable de contraindre le pouvoir à reconnaître la maturité politique d’un peuple qu’il considérerait encore comme incapable de décider pour lui-même. En définitive, la thérapie proposée par Daniel Edah face à la crispation actuelle repose sur trois piliers essentiels ; le retour aux valeurs, le dépassement des rivalités de personnes et la mobilisation citoyenne par les urnes. Une approche qui tranche avec le climat de tension ambiant et qui ambitionne de replacer le Bénin, et non les ego politiques au centre du jeu démocratique.

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Recommandations du Parlement de la CEDEAO à la Rupture : Daniel Edah en phase, plaide pour un dialogue national inclusif

Dans un contexte national marqué par des tensions politiques et sécuritaires, Daniel Edah a lancé, ce Mercredi 17 Décembre, un appel fort à l’apaisement, à la responsabilité collective et au dialogue. Dans une publication sur sa page Facebook, l’acteur politique a insisté sur la nécessité d’un sursaut républicain pour préserver l’unité et la stabilité du Bénin. Il a tenu à travers cette sortie, exprimer ses sincères remerciements au Parlement de la CEDEAO pour ce qu’il qualifie de prise de position constructive et tournée vers l’avenir. Pour lui, cette démarche de l’institution communautaire constitue un signal fort en faveur de la paix, de la concertation et du respect des principes démocratiques dans l’espace ouest-africain, et particulièrement au Bénin, à un moment sensible de son histoire politique. S’inscrivant dans une posture d’apaisement et de responsabilité, Daniel Edah en appelle respectueusement au Président de la République, Son Excellence Monsieur Patrice Talon, afin que soient prises les mesures nécessaires à l’organisation diligente d’un dialogue national franc, inclusif et constructif. Un dialogue qu’il estime indispensable pour apaiser les tensions actuelles et remettre durablement le pays sur les rails d’un développement harmonieux, conciliant démocratie, infrastructures, prospérité partagée et stabilité institutionnelle. Dans cette dynamique, Daniel Edah invite également les partis politiques de la mouvance présidentielle et de l’opposition, notamment l’UP-R, le BR et Les Démocrates, ainsi que les institutions clés de la République que sont la Cour constitutionnelle et la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA), à accompagner, avec esprit républicain, toute initiative du chef de l’État allant dans le sens du dialogue. Selon lui, l’intérêt supérieur de la Nation doit primer sur les calculs partisans et les postures de confrontation. Conscient du rôle croissant de l’opinion publique et des nouveaux acteurs de l’espace médiatique, Daniel Edah a également lancé un appel appuyé à l’endroit de l’ensemble de la classe politique, des leaders d’opinion, des influenceurs et des acteurs des réseaux sociaux. En ce moment crucial, il exhorte chacun à faire preuve de retenue, de responsabilité et de discernement dans les prises de parole et les publications, afin de ne pas attiser les tensions ou fragiliser davantage le climat national. Au-delà des divergences politiques, qu’il reconnaît comme légitimes dans toute démocratie, Daniel Edah rappelle une vérité fondamentale ; celle d’un Bénin au-dessus de chacun de ses fils et filles. Il appelle à ce que toutes les actions soient guidées par la recherche constante de l’unité nationale, de la stabilité institutionnelle et d’un développement à visage humain, fondé sur le dialogue et la consolidation des acquis démocratiques.

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