Révision actée de la Constitution au Bénin : Les intérêts des acteurs politiques au premier plan, le peuple au second rang !

La révision constitutionnelle désormais actée au Bénin confirme, une fois encore, que les intérêts des acteurs politiques ont prévalu sur l’intérêt général. Les débats qui auraient dû être consacrés à la consolidation démocratique ont plutôt tourné autour d’arrangements institutionnels répondant aux besoins stratégiques des gouvernants et de leurs alliés. Dans un contexte déjà tendu par la crise de confiance entre gouvernants et gouvernés, l’adoption de cette réforme sans véritable débat national creuse davantage le fossé entre le peuple et ceux qui parlent en son nom. La Constitution, censée être l’expression suprême de la souveraineté populaire, a été façonnée dans une logique de rapport de forces, loin des préoccupations quotidiennes des citoyens. Les nouvelles dispositions phares de cette révision montrent clairement que le citoyen béninois n’est pas au cœur de la réforme. L’instauration d’un Sénat, par exemple, apparaît davantage comme un mécanisme de redistribution de postes et un outil de verrouillage politique qu’une nécessité démocratique réelle. De même, les ajustements liés aux élections, qu’il s’agisse des rallongements des mandats et autres semblent instaurés pour sécuriser le contrôle du pouvoir plutôt que pour élargir l’espace démocratique. Plus grave encore, cette révision a été conduite sans une véritable consultation populaire, ce qui traduit un mépris silencieux pour la souveraineté du peuple. Le peuple béninois n’a pas été invité à exprimer son avis sur un texte qui engagera pourtant son avenir collectif pour plusieurs décennies. Ce déficit de participation populaire fragilise la légitimité de la réforme et alimente un sentiment de dépossession démocratique. En définitive, cette révision constitutionnelle entérine une dérive préoccupante, celle de la concentration du pouvoir entre les mains d’une élite politique distante du vécu quotidien des populations. Plutôt que de répondre aux besoins urgents du pays, justice sociale, emploi des jeunes, sécurité, gouvernance locale efficace, la réforme consacre une vision politique tournée vers la protection et la pérennisation d’un système. Le peuple, pourtant titulaire de la souveraineté, se retrouve relégué au second plan, comme simple spectateur d’une réorganisation institutionnelle qui ne porte ni ses aspirations ni ses priorités.

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Sanctions contre la transhumance politique  : Un pan de la Constitution règle le cas comme celui des démissionnaires du parti Les Démocrates (LD)

La nouvelle Constitution  adoptée le 14 Novembre à l’Assemblée nationale introduit un dispositif majeur en l’occurrence celui des sanctions contre la transhumance politique. Elle prévoit désormais que tout député démissionnaire de son parti perd automatiquement son mandat et sera remplacé. Une disposition qui prend tout son sens au regard des événements récents impliquant Michel Sodjinou et cinq autres députés tous issus du parti Les Démocrates et ayant démissionné pour rejoindre la mouvance. Car, en démissionnant de leur parti, Sodjinou et compagnies ont techniquement mis en jeu leur mandat qui selon la nouvelle disposition, devrait être automatiquement perdu et remplacé. Une évolution qui constitue assurément un tournant important dans la régulation des comportements au sein des formations politiques. Ainsi, la transhumance longtemps tolérée et instrumentalisée pour renforcer certaines majorités est désormais encadrée par la nouvelle Constitution elle-même. Et si pour Sodjinou et ses collègues démissionnaires, leur intégration dans la mouvance présidentielle leur permet de s’inscrire dans le jeu politique du moment et de bénéficier de la dynamique de la Rupture, la nouvelle disposition risque de neutraliser cette manœuvre à terme puisque la perte automatique du mandat impose un risque politique non négligeable. Les députés désormais conscients que toute démission de leur parti entraîne la perte automatique du mandat seront contraints de réfléchir à deux fois avant d’envisager un ralliement ou un changement de groupe parlementaire. Et aux yeux des observateurs, cette disposition est une avancée majeure pour la stabilité institutionnelle car, avancent-ils, elle met fin aux calculs opportunistes et aux changements de camps fréquents qui fragilisent le Parlement. L’exemple de Sodjinou illustre parfaitement le problème que la règle vise à corriger, concluent-ils. Ce qui est donc perçu par plus d’un comme une  mise en garde institutionnelle que toute transhumance future sera désormais encadrée et sanctionnée laissera place assurément à un Parlement où les comportements seront désormais scrutés et où les calculs individuels devront composer avec des règles plus strictes réduisant ainsi la marge de manœuvre des députés en quête de repositionnement stratégique.

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Examen ce jour du projet de révision de la Constitution : Les députés de la mouvance face à leur conscience

Ce Vendredi, le Bénin s’apprête à vivre probablement une nouvelle page de son histoire politique avec l’examen à l’Assemblée nationale du projet de révision de la Constitution. Pour la première fois depuis des années, la majorité parlementaire issue de la mouvance présidentielle disposerait presque du nombre de voix suffisant pour modifier la Loi fondamentale si les députés démissionnaires LD acceptent d’accompagner cette proposition. Un moment décisif qui place chaque député de la majorité non pas seulement devant un choix politique, mais surtout devant sa conscience et devant l’histoire. Si les élus de la Rupture disposent aujourd’hui du pouvoir de transformer la charpente institutionnelle du Bénin, ils doivent aussi en mesurer le poids moral. Dans un contexte où la démocratie béninoise connaît de fortes tensions et où la confiance citoyenne s’érode, le sens de la sagesse et de la responsabilité nationale doit primer sur toute autre considération. Réviser la Constitution ne saurait être une simple formalité politique ; c’est une question d’éthique et de fidélité à l’esprit de 1990.  Ce Vendredi, chaque député devra se demander non pas ce que son parti attend de lui, mais ce que le pays attend de sa lucidité. Le Bénin qui fut longtemps cité en exemple pour la solidité de ses institutions démocratiques ne peut se permettre de trahir cet héritage. Les élus de la majorité détiennent aujourd’hui un pouvoir rare, celui d’écrire une nouvelle page de la République. Qu’ils se souviennent que le vrai courage politique, ce n’est pas de suivre la consigne du moment, mais d’écouter la voix de la raison et de l’intérêt supérieur de la nation. L’heure est donc venue pour les députés de la Rupture de prouver que leur engagement va au-delà des loyautés partisanes. Ce vote sera un test de maturité, de patriotisme et de fidélité aux idéaux fondateurs de la démocratie béninoise. L’histoire les regarde, et la République les jugera.

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Transmission de la LEI à la Céna : Le grand mérite au parti LD qui a fait auditer l’outil

La remise officielle de la Liste électorale informatisée (Lei) à la Commission électorale nationale autonome (Céna), le Mercredi 12 Novembre 2025, marque une étape décisive dans la préparation des élections générales de 2026. Ce moment, salué par tous les acteurs du processus, revêt une portée particulière. Il concrétise plusieurs mois d’efforts pour rendre le fichier électoral plus fiable et plus transparent. Et sur ce point, le mérite revient en grande partie au parti Les Démocrates (LD), qui fut le seul à exiger avec insistance un audit complet et indépendant de la liste électorale. Depuis plus d’un an, Les Démocrates n’ont cessé d’alerter sur les failles possibles du système d’identification et de l’inscription des électeurs. Dans leurs interventions publiques comme dans leurs correspondances officielles, les responsables du parti avaient demandé qu’un audit technique et participatif de la Lei soit mené avant toute nouvelle échéance électorale. Cette position, parfois jugée exigeante ou suspicieuse par leurs adversaires, visait avant tout à préserver la crédibilité du processus électoral et à garantir l’égalité de tous les citoyens devant le vote. Aujourd’hui, la qualité du fichier transmis par l’Agence nationale d’identification des personnes (ANIP) à la Céna, unanimement saluée pour sa rigueur, apparaît comme l’aboutissement indirect du combat de vigilance mené par l’opposition. En effet, les nombreuses interventions du parti de Boni Yayi ont contribué à placer la question de la fiabilité de la Lei au cœur du débat politique et institutionnel. En insistant sur la transparence et la vérifiabilité du fichier, Les Démocrates ont contraint les autorités à renforcer les mécanismes de contrôle et de mise à jour des données électorales. Ce plaidoyer constant a non seulement encouragé l’ANIP à adopter une démarche plus inclusive, mais a également favorisé la collaboration technique entre l’agence et la Céna dans un esprit de responsabilité partagée. Si aujourd’hui la Lei est saluée pour sa fiabilité et sa conformité aux standards démocratiques, c’est aussi grâce à l’insistance de ce parti à réclamer un outil électoral irréprochable, condition sine qua non de la confiance citoyenne dans les scrutins à venir. Dans le contexte préélectoral actuel, le mérite des Démocrates mérite d’être reconnu, celui d’avoir rappelé que la démocratie ne se résume pas au vote, mais commence par la fiabilité du fichier électoral.

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Série d’échanges avec des sommités aux Etats Unis : Daniel Edah actionne les leviers pour des opportunités en faveur du Bénin

En séjour à Washington, Daniel Edah poursuit son plaidoyer pour un Bénin économiquement fort et démocratiquement stable. Lors d’un échange fructueux et détendu avec l’Ambassadeur Mark Walker, récemment nommé par le Président Donald Trump comme Ambassadeur itinérant de la Commission américaine sur la liberté religieuse internationale, l’homme politique béninois a abordé plusieurs sujets majeurs dont les entraves à la liberté religieuse, les persécutions d’ordre confessionnel, la gouvernance en Afrique et la situation politique du Bénin. Ces échanges s’inscrivent dans une démarche plus large visant à renforcer les liens entre les États-Unis et l’Afrique, dans un contexte où la liberté, la paix et la justice sociale demeurent des fondations essentielles du développement. Convaincu que le progrès économique passe par un environnement politique stable et inclusif, Daniel Edah a insisté sur la nécessité d’éviter toute dérive autoritaire et de préserver la démocratie béninoise. Il a réaffirmé sa confiance dans le patriotisme des députés et la détermination du peuple béninois à défendre les valeurs républicaines. Pour lui, la liberté religieuse et la bonne gouvernance ne sont pas des fins en soi, mais des leviers pour construire une société harmonieuse, capable de libérer les énergies créatrices et de favoriser l’essor économique du pays. Au-delà des considérations politiques, Daniel Edah a mis en avant les opportunités économiques que représente le Bénin pour les investisseurs américains. Il a présenté le potentiel du pays à accueillir des investissements directs étrangers, notamment dans les secteurs de la production et de la transformation, afin de bâtir une véritable économie de production. Son ambition est claire, attirer des capitaux qui contribuent à la création d’emplois décents, à la valorisation des ressources locales et à l’amélioration du bien-être des ménages sur l’ensemble du territoire national. Par cette série d’échanges avec des personnalités influentes aux États-Unis, Daniel Edah confirme sa posture d’acteur engagé pour le développement de l’Afrique et du Bénin. En actionnant le levier diplomatique et économique, il ouvre des perspectives nouvelles pour un Bénin économiquement prospère et socialement stable, inscrit dans une Afrique intégrée et en plein essor. Son message est porteur d’espoir et de détermination : « Oui, nous le ferons !

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Communales et municipales de 2026 : Le parti LD rejette la décision de la Céna et dénonce une manœuvre d’exclusion

Le Parti Les Démocrates a animé ce Mardi 11 Novembre 2025 à Cotonou une déclaration de presse dénonçant ce qu’il qualifie de déchaînement du rouleau compresseur d’exclusion orchestré par le régime de la Rupture. Devant les médias, les responsables du parti ont exprimé leur gratitude envers les militants pour leur engagement malgré les rudes épreuves que traverse la formation politique, tout en fustigeant la décision de la Commission électorale nationale autonome (Céna) qui a invalidé leur participation aux élections communales de 2026. Pour le parti présidé par Boni Yayi, cette exclusion est inique et injuste, et résulte d’une instrumentalisation flagrante des institutions électorales à des fins politiques. Les Démocrates ont rappelé qu’ils ont été la seule formation politique à avoir, selon eux, respecté toutes les formalités exigées par la Céna pour le dépôt des dossiers de candidature. Avec environ 29 000 pièces fournies pour couvrir les 3 630 positions dans les 546 arrondissements, le parti affirme avoir fait preuve d’un sérieux et d’une rigueur sans faille. Pourtant, malgré un taux d’observations mineur (473 pièces contestées), il leur a été refusé la validation de leurs listes, alors que d’autres partis auraient bénéficié, selon eux, de faveurs et complaisances injustifiées. Le parti cite notamment les cas de l’UP-R, du BR et de la FCBE, dont les dossiers auraient été acceptés malgré de nombreuses irrégularités et des délais non respectés. Dans leur déclaration, les responsables du parti affirment que plusieurs de leurs mandataires et candidats ont été intimidés, voire arrêtés, et que les administrations publiques, notamment la Direction des Impôts, ont refusé délibérément de délivrer certaines pièces essentielles comme les quitus fiscaux, pourtant déjà prêtes. Ces entraves administratives, survenues dans un délai légal de 72 heures pour la complétude des dossiers, auraient rendu impossible la finalisation des formalités. Pendant ce temps, la Céna aurait, selon Les Démocrates, continué à accepter les compléments de dossiers d’autres partis au-delà des délais légaux. Un constat d’huissier aurait d’ailleurs été dressé pour attester de ces pratiques jugées « arbitraires ». Face à ce qu’ils considèrent comme une tentative délibérée d’exclure le principal parti d’opposition de toutes les compétitions électorales, Les Démocrates annoncent leur refus catégorique de prendre acte de la décision de la Céna. Le parti demande un audit complet des dossiers de toutes les formations politiques retenues et interpelle la communauté internationale sur la dérive autoritaire et le recul démocratique observé au Bénin. Tout en réaffirmant sa détermination à participer à toutes les élections, le parti promet d’user de toutes les voies de recours pour faire triompher la vérité et défendre le droit des citoyens à une compétition électorale équitable.

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Élections de 2026 sans LD : Vers la formalisation de la pensée unique au Bénin !

À mesure que le pays s’approche des élections générales de 2026, le paysage politique béninois semble s’uniformiser dangereusement. Les récentes évolutions, notamment la création annoncée du Sénat qui, sous couvert d’une trêve politique, réduit considérablement le champ d’expression des divergences, laissent entrevoir une consolidation du pouvoir autour d’un pôle unique. Plus inquiétant encore, le principal parti de l’opposition, Les Démocrates (LD), se voit déjà recalé pour les élections communales et municipales à venir ainsi que les présidentielles. Cette exclusion, combinée aux manœuvres politiques en cours, soulève de légitimes interrogations sur la vitalité du pluralisme démocratique au Bénin. Dans un système où l’opposition institutionnelle se trouve progressivement marginalisée, l’avènement d’une pensée politique unique semble désormais se profiler à l’horizon. Ce glissement subtile, mais réel, vers une harmonisation du discours politique, traduit la fragilisation de la contradiction démocratique, pourtant essentielle à tout régime de libre expression. L’absence du parti LD, formation majeure de l’opposition, ne serait pas seulement une perte pour ses militants, mais aussi un recul pour le débat d’idées et la diversité des opinions. Si cette tendance venait à se confirmer, le pays passerait d’un pluralisme encadré à une pensée politique quasi uniforme, où la contestation, l’alternative et la critique deviendraient des luxes rares. L’histoire retiendrait alors que les élections de 2026 auront marqué un tournant décisif non pas pour la consolidation démocratique, mais pour l’instauration progressive d’une pensée unique, contraire à l’esprit du renouveau démocratique né dans les années 1990. Le souvenir encore vif du parlement monocolore de 2019 revient inévitablement dans les esprits. Cette expérience, marquée par l’absence totale de l’opposition à l’Assemblée nationale, avait profondément fragilisé la confiance des citoyens dans le processus démocratique. Beaucoup y avaient vu le début d’une dérive vers la pensée unique, où la contradiction et le contrôle du pouvoir deviennent impossibles. Reproduire en 2026 un scénario similaire cette fois à une échelle nationale reviendrait à institutionnaliser le déséquilibre démocratique et à priver le peuple béninois du droit légitime de choisir entre plusieurs options politiques véritables.

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Mise à l’écart de LD pour les présidentielles: Le parti avait pourtant tout donné pour sa présence

Au Bénin, le parti Les Démocrates ne participera pas à l’élection présidentielle de 2026 et les arguments pour tenter de justifier cette disqualification, loin de convaincre, ne font que renvoyer à des manœuvres pour sortir du jeu cette formation politique, visiblement le plus crédible de l’opposition. La confiscation d’une fiche de parrainage par Michel Sodjinou suivie plus tard de la démission de six députés du parti au logo de la flamme sous le prétexte d’une gestion clanique et autocratique du regroupement surtout la procédure pour la désignation du duo, ne laisse que lire des actes dans l’ombre pour fragiliser le seul regroupement qui dédie son combat pour le peuple. Loin d’admettre l’idée de l’impréparation prétendument à la base de la mise hors course des Démocrates pour la présidentielle, beaucoup avancent que les raisons sont ailleurs et trouvent leur origine dans la volonté affichée de faire disparaître le parti de la scène politique. La preuve en est que pour la présidentielle à venir, en matière de préparation, Les Démocrates ont entrepris tôt des actions pour exiger des élections inclusives et transparentes. C’est en effet sur leur insistance demande que le fichier électoral a été audité, avec le souci de veiller à la tenue d’un scrutin inclusif et apaisé.  C’est sans compter avec les manigances pour les exclure des présidentielles pour ne laisser que compétir la liste de la majorité présidentielle et celle de l’autre parti dit de l’opposition, la FCBE. Le parti Les Démocrates aura tout donné pour assurer sa participation à la présidentielle de 2026 pour tenter de proposer au peuple béninois une autre manière de gouverner loin de celle insensible aux doléances des exilés et détenus politiques sans oublier les difficultés de subsistance des populations. En s’appuyant sur des dispositions en vigueur, la rupture aura sorti de la course le regroupement Les Démocrates, le seul pourtant légitime pour garantir des élections démocratiques.

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Choix de ne pas signer d’accord avec un autre regroupement : Le parti Les Démocrates opte pour la dignité et la fidélité au peuple

Dans un contexte politique marqué par les manœuvres et calculs d’intérêts, le parti Les Démocrates (LD) vient une fois encore de rappeler qu’il reste fidèle à ses principes fondateurs. Le choix de ne pas signer un accord de gouvernance avec un parti de la rupture traduit la volonté des responsables et militants de préserver la cohérence morale et idéologique d’une formation politique née pour défendre des convictions, et non pour céder à la facilité des arrangements. Ce refus, loin d’être un simple positionnement stratégique, témoigne d’un attachement profond aux valeurs cardinales de justice, d’équité, de vérité et de dignité. Les Démocrates préfèrent ainsi assumer la solitude politique plutôt que de compromettre leur identité. Dans un environnement où les alliances de circonstance se font et se défont au gré des intérêts personnels, le parti LD se distingue par une constance rare qui force respect. Au cœur de cette décision, il y a aussi le profond respect que le parti Les Démocrates voue à ses militants et sympathisants ; ces hommes et femmes qui, malgré les vents contraires, continuent de croire en une autre façon de faire la politique. Pour la direction du parti, signer un accord de gouvernance avec la rupture reviendrait à trahir la confiance de cette base militante, forgée dans la résistance, la conviction et la foi en des idéaux de changement véritable. Les Démocrates savent qu’ils tirent leur légitimité de cette fidélité populaire, et c’est précisément pour ne pas décevoir ces milliers de Béninoises et Béninois qui espèrent encore en une alternative crédible qu’ils ont préféré l’honneur à la compromission, la droiture à la déviation opportuniste. En choisissant la voie de la dignité, le parti montre qu’il existe encore au Bénin des acteurs capables de dire NON quand l’éthique l’exige. Ce choix courageux, au-delà de la politique politicienne, rappelle que servir le peuple suppose d’abord la loyauté envers ses propres idéaux. C’est le signe d’une maturité politique, d’un parti qui regarde plus loin que les avantages immédiats et qui reste convaincu que la fidélité à ses valeurs est le meilleur investissement pour l’avenir.

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Situation sociopolitique actuelle au Bénin : Daniel Edah dans ses messages codés, laisse lire des assurances

Dans un climat sociopolitique parfois empreint d’incertitude, Daniel Edah se distingue par une communication subtile mais pleine de sens. Très actif sur les réseaux sociaux, l’ancien candidat à la présidentielle ne cesse de partager des versets bibliques et des messages visiblement codés, en lien avec la situation actuelle du pays. Ses publications, empreintes de spiritualité et de profondeur, traduisent une lecture lucide des réalités nationales tout en invitant à la foi et à la résilience collective. À travers ses mots choisis et ses références souvent symboliques, on perçoit des signaux d’assurance et d’espérance. Daniel Edah semble dire, sans le dire directement, que tout n’est pas encore perdu, que le Bénin a encore les ressources morales et spirituelles pour se relever. Ses messages, loin d’être de simples exhortations religieuses, deviennent de véritables codes d’encouragement pour un peuple éprouvé mais toujours debout. Dans un environnement où beaucoup doutent et se résignent, Daniel Edah se positionne comme une voix apaisante et rassurante, un repère moral qui redonne confiance. Sans verser dans la polémique, il réussit à raviver la flamme de l’espérance à travers des publications où la sagesse se mêle à la foi. En cela, Daniel Edah demeure, pour beaucoup, l’un de ces rares acteurs publics capables d’inspirer le peuple sans bruit, en appelant chacun à garder foi en un avenir meilleur pour la nation béninoise.

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