Tentative de justification de sa posture : Des Béninois n’oublieront pas l’auteur du coup contre les Démocrates

Les propos de Michel Sodjinou relatifs à la tentative de mutinerie du 7 Décembre 2025, invoquant une supposée volonté divine pour expliquer l’échec de l’entreprise contre le Président Patrice Talon, ont suscité une vive émotion dans l’opinion publique. En invoquant Dieu pour légitimer un épisode aussi grave de la vie nationale, le député a donné l’image d’un responsable politique en décalage avec les attentes d’un peuple encore marqué par les tensions sécuritaires et institutionnelles récentes. Mais au-delà de cette déclaration, c’est l’ensemble du parcours politique de Michel Sodjinou qui alimente aujourd’hui la colère et la déception. Pour de nombreux Béninois, il demeure l’un des acteurs clés ayant contribué à empêcher le candidat majeur de l’opposition de prendre part à l’élection présidentielle, fermant ainsi la porte à une alternance démocratique espérée et confisquant, de fait, le choix politique de milliers de citoyens. Ce geste a brisé le rêve d’une grande partie de la population qui croyait encore à la possibilité d’un débat électoral ouvert, pluraliste et équitable. En prenant part à ce verrouillage du jeu politique, Michel Sodjinou a rompu le lien de confiance entre l’élu et ceux qui voyaient en lui un défenseur des libertés démocratiques et de la souveraineté populaire. La suite de son itinéraire n’a fait qu’aggraver ce ressentiment. Son ralliement à la mouvance présidentielle, suivi de son vote en faveur de la nouvelle Constitution aux réformes largement controversées, a achevé de sceller son image dans la mémoire collective. En définitive, l’histoire politique retiendra que Michel Sodjinou aura été, à un moment crucial, du côté de ceux qui ont contribué à refermer l’horizon démocratique du pays. Ses choix, ses prises de position et ses alliances successives pèseront durablement sur son héritage politique. Pour une large partie des Béninois, son nom restera associé non à l’espoir ou au courage politique, mais à une profonde désillusion collective, née du sentiment d’avoir vu leurs rêves démocratiques sacrifiés. Michel Sodjinou restera pour beaucoup comme le symbole d’un reniement politique ayant sacrifié les aspirations démocratiques et l’espoir de milliers de Béninois sur l’autel du pouvoir.

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Période des fêtes de fin d’année : Les encouragements de Daniel Edah aux citoyens dans les services continus de l’administration

À l’occasion des fêtes de fin d’année, Daniel Edah a adressé un message de reconnaissance et d’espoir à l’ensemble des citoyens Béninois, avec une attention particulière pour ceux qui, malgré la période de repos, continuent d’assurer les services essentiels à la Nation. Dans un message empreint de sobriété et de responsabilité, Daniel Edah a salué les efforts consentis par les Béninoises et les Béninois tout au long de l’année qui s’achève. En cette période traditionnellement dédiée au repos et au rassemblement familial, il a formulé le vœu d’une transition paisible et sereine vers la nouvelle année. Reconnaissant que les fêtes ne signifient pas une interruption totale de l’action publique, il a tenu à rendre hommage à ces compatriotes qui, avec dévouement et sens du devoir, continuent d’assurer la sécurité des populations, la santé publique et le fonctionnement continu de l’État. « À ces femmes et ces hommes engagés, j’adresse mes sincères remerciements pour leur abnégation », a-t-il déclaré. Au-delà de la reconnaissance, Daniel Edah a lancé un appel à la solidarité et à l’engagement collectif, invitant chaque citoyen à contribuer, à son niveau, à la construction d’un avenir meilleur. Malgré les difficultés, il s’est voulu résolument optimiste, exprimant la conviction que des jours meilleurs attendent le Bénin en 2026. Le message s’est achevé sur une note chaleureuse, avec des vœux de joyeux Noël adressés à l’ensemble des citoyens et à leurs familles, portés par une formule pleine d’espérance : « Il fera beau ! ».

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Saisie massive de pétards et arrestation d’individu à Cotonou : L’alerte du ROSCAO entendue, nécessité d’intensifier la lutte

L’alerte lancée par le Réseau des Organisations de la Société Civile de l’Afrique de l’Ouest (ROSCAO) concernant les risques liés à l’usage des pétards en cette période de fêtes a trouvé un écho concret auprès des forces de l’ordre. Une opération menée par la Brigade de Protection du Littoral et de la Plage (BPLP) a permis il y a quelques jours, de saisir une importante quantité de pétards et d’interpeller un individu à Cotonou, confirmant la vigilance nécessaire face à ces pratiques dangereuses. Cette intervention souligne la justesse des recommandations du ROSCAO qui avait insisté sur la nécessité de contrôles stricts et d’une surveillance accrue pour prévenir tout incident. Les détonations imprévisibles et sourdes des pétards peuvent créer la panique et compliquer la sécurité publique, surtout dans le contexte sensible que traverse actuellement le pays. Les autorités et la population sont ainsi appelées à redoubler de prudence. L’opération de la BPLP démontre que la lutte contre la circulation et l’usage illégal de ces engins doit être intensifiée et systématique, afin de garantir des fêtes sereines et sans risque pour tous. Le ROSCAO voit donc juste. Vigilance, prévention et sanction sont les maîtres-mots pour assurer la sécurité collective et éviter que ces dispositifs festifs ne deviennent une menace.

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Réveillon de Noël 2025 à Sycomore : Les Vaillants Héros offrent un spectacle mémorable au public de Godomey et environs

Devenu presque une tradition, le spectacle du 24 Décembre organisé par les Vaillants Héros de Sycomore, a une fois encore tenu toutes ses promesses. Dans la soirée du Mercredi 24 Décembre 2025, à l’occasion du réveillon de Noël et sous la houlette du Couple Pastoral NOUANTI, le spectacle de la Nativité présenté à Godomey-Centre, a captivé une audience nombreuse, restée médusée et accrochée jusqu’au dernier acte de cette production artistique et spirituelle de haut niveau. L’auditorium principal de l’église, littéralement bondé, ainsi que la cour pleine à craquer, ont difficilement contenu l’effervescence des plus de 500 spectateurs venus de Calavi, Godomey, Cotonou et des environs. Tous avaient tenu à être témoins de ce qui constituait le dernier grand événement de l’année 2025 chez les Vaillants Héros de Sycomore, confirmant ainsi l’envergure désormais nationale de ce rendez-vous annuel. La soirée a été meublée par une diversité de prestations riches et bien orchestrées. La chorale et le groupe traditionnel de l’église annexe d’Ayimèvo, la chorale Cri de joie de Godomey-Centre, les récitations bibliques et prestations des enfants, ainsi que le groupe de chorégraphie SHELEM, l’une des principales attractions de la soirée, ont successivement tenu le public en haleine. Par la souplesse, la finesse et la maîtrise de leurs mouvements, les danseurs ont déroulé une véritable mosaïque de pas, gracieusement orchestrés et longuement ovationnés. Moment phare du spectacle, la troupe théâtrale LES CONQUÉRANTS a levé le voile sur la pièce très attendue « Genoux à Terre », véritable chef-d’œuvre scénique. Chargée d’émotions, de combats intérieurs, de chutes et de relèvements, cette œuvre profonde a lancé un puissant appel à l’humilité, à l’abandon et à la consécration. L’originalité du scénario, la technicité de la mise en scène et l’intensité du jeu d’acteurs ont laissé le public sans voix : un véritable coup de maître salué par des applaudissements nourris. Cerise sur le gâteau, le Chantre invitée de l’Éternel, Collette DAS, a, par une prestation hautement spirituelle, littéralement imbibé la chapelle de Sycomore de Godomey-Centre de la chaleur et de la présence manifeste du Saint-Esprit. En définitive, les Vaillants Héros de Sycomore ont pleinement réussi leur pari. Les témoignages et les échos recueillis au terme de la soirée en disent long : ce réveillon de Noël 2025 restera gravé dans les mémoires comme un moment d’élévation spirituelle et d’excellence artistique. Pour clore la soirée, Prosper Koutchainou, président de la Jeunesse de Sycomore, n’a pas caché sa satisfaction face au pari brillamment tenu. « Nous rendons toute la gloire à Dieu pour ce succès. Voir une telle mobilisation et un public aussi touché confirme que le travail accompli n’a pas été vain », a-t-il déclaré. Il a tenu à féliciter chaleureusement l’ensemble des équipes mobilisées artistes, encadreurs, techniciens et bénévoles pour leur engagement et leur esprit de sacrifice. Se projetant déjà vers l’avenir, il a rassuré le public : « L’année prochaine, nous irons encore plus loin. Nous préparons, avec l’aide de Dieu, un spectacle encore plus édifiant, plus profond et plus impactant.

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Gouvernance sous la Rupture : Finalement, les ceintures n’ont pas été desserrées!

Dix années après l’avènement de la Rupture, le constat social demeure sévère : l’effort demandé aux populations n’a jamais réellement été suivi d’un soulagement tangible. Dès les premières années, le discours officiel tenu a été de faire asseoir une gouvernance de rigueur, justifiant les sacrifices imposés par la nécessité de redresser l’État, d’assainir les finances publiques et de bâtir des fondations solides pour l’avenir. Mais au fil du temps, cette austérité est devenue une constante, et non une phase transitoire. Pour une large frange de la population, la promesse implicite d’un mieux-être progressif s’est diluée dans la durée. La Rupture a incontestablement engagé des réformes structurelles ambitieuses, notamment dans les infrastructures, l’administration et la gouvernance économique. Cependant, ces réformes se sont faites au prix d’une pression sociale persistante caractérisée par une hausse du coût de la vie, une fiscalité jugée pesante et le sentiment d’exclusion de nombreux citoyens des bénéfices immédiats de la croissance. Ce qui frappe, avec le recul, c’est que la logique du sacrifice n’a jamais été véritablement compensée. Les ceintures ont été serrées au nom de l’avenir, mais elles ne se sont jamais desserrées, même après une décennie de réformes. Le discours sur la patience du peuple a fini par masquer une réalité plus inconfortable où l’effort a été durablement supporté par les mêmes couches sociales, tandis que les retombées concrètes tardent à se traduire par une amélioration sensible du pouvoir d’achat, de l’accès aux services essentiels et de la justice sociale. Derrière les indicateurs macroéconomiques et les annonces officielles, une évidence s’impose de plus en plus difficilement contestable : les gens ont faim dans le pays. Au final, la gouvernance sous la Rupture laisse l’image d’un modèle où l’État s’est renforcé, les réformes se sont multipliées, mais où le citoyen est resté en attente. L’idée selon laquelle « il fallait souffrir aujourd’hui pour vivre mieux demain » a conforté toute l’action publique, sans que le lendemain promis ne soit clairement perceptible pour le plus grand nombre. Cette réalité sociale trouve d’ailleurs un écho inquiétant dans les données internationales récentes où pour rappel, selon le dernier rapport de l’Indice de la faim dans le monde (GHI), le Bénin affiche désormais un niveau de faim qualifié de grave, se retrouvant dans une posture peu reluisante, assimilable à celle d’un très mauvais élève. Ce classement vient traduire, de manière froide et objective, les difficultés quotidiennes vécues par les populations. Dix ans après, une question demeure centrale dans les esprits. A force de demander des sacrifices sans jamais desserrer les ceintures, le pouvoir n’a-t-il pas fini par fragiliser le contrat social qu’il prétendait refonder ? Dans tous les cas, les perceptions restent largement unanimes sur la politique sociale de la Rupture, au terme de dix années durant lesquelles le peuple a serré les ceintures sans jamais pouvoir les desserrer. ‎

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Constitution révisée : Ces aspects de la loi fondamentale qui donnent l’air d’arranger la Rupture

La révision de la Constitution béninoise, présentée comme une réforme de modernisation institutionnelle, continue de susciter interrogations et controverses. Si le discours officiel met en avant la stabilité, l’efficacité de l’action publique et la consolidation de l’État, plusieurs dispositions de la nouvelle loi fondamentale donnent néanmoins l’impression de répondre prioritairement aux intérêts politiques du régime de la Rupture, plutôt qu’à un consensus national largement partagé. Parmi les points les plus discutés figure l’allongement du mandat présidentiel à sept ans. Présenté comme un moyen de garantir une meilleure lisibilité de l’action publique et de réduire la pression électorale, ce choix apparaît d’autant plus discutable qu’il intervient dans un contexte où l’État revendique lui-même une continuité institutionnelle forte, appuyée par des outils de planification à long terme. Pour de nombreux observateurs, cette extension du mandat profite avant tout au pouvoir en place, en lui offrant un horizon politique plus large, sans que la nécessité objective d’un tel allongement ne soit clairement démontrée. La création du Sénat constitue un autre élément perçu comme favorable au régime. Si cette institution est officiellement destinée à renforcer l’équilibre des pouvoirs et la représentation territoriale, sa composition et ses modalités de désignation interrogent. Le poids accordé à des nominations d’origine présidentielle alimente l’idée d’une chambre haute susceptible de consolider l’influence de l’exécutif, plutôt que de jouer pleinement son rôle de contrepoids institutionnel. Dans ce schéma, la séparation des pouvoirs semble davantage réaménagée que réellement renforcée. La notion de trêve politique, introduite dans l’architecture constitutionnelle, est également au cœur des critiques. Présentée comme un mécanisme de décrispation et de stabilité, elle est perçue par certains acteurs comme un instrument de neutralisation de l’opposition dans les périodes jugées sensibles. En limitant l’expression politique et la contestation au nom de la paix sociale, cette disposition peut apparaître comme un moyen de sécuriser l’environnement politique du pouvoir en place, au détriment du pluralisme démocratique et du débat contradictoire. Enfin, l’ensemble de la révision s’inscrit dans une logique de concentration du pouvoir exécutif, déjà renforcé par les réformes politiques antérieures. La rationalisation du paysage partisan, la reconfiguration des institutions et la redéfinition des règles du jeu électoral donnent l’image d’un système taillé pour la stabilité du régime de la Rupture. Si ces choix peuvent être défendus au nom de l’efficacité gouvernementale, ils laissent néanmoins planer le sentiment que la Constitution révisée, loin d’être neutre, épouse largement les intérêts et la vision du pouvoir en place.

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Allongement du mandat présidentiel : À quoi sert finalement la loi « Vision Bénin 2060 » ?

L’adoption, à l’unanimité, de la loi portant Vision Nationale de Développement à l’horizon 2060 a marqué un tournant majeur dans la gouvernance publique au Bénin. En s’inscrivant dans une vision de long terme, l’État béninois affirme clairement que le développement national doit désormais s’inscrire dans une trajectoire stable, prévisible et indépendante des intrigues politiques. Cette loi consacre une approche stratégique où les gouvernements passent, mais où la vision demeure, servant de boussole permanente à l’action publique. Dans ce cadre, la question de l’allongement du mandat présidentiel mérite d’être examinée avec rigueur. La Vision Bénin 2060 est précisément conçue pour éviter les ruptures, les recommencements et les tâtonnements liés aux changements de dirigeants. Elle fixe les grandes orientations économiques, sociales, institutionnelles et environnementales que chaque président est tenu de respecter. Autrement dit, un Chef de l’État peut achever son mandat de cinq ans, céder le pouvoir, et voir son successeur poursuivre le même cap, sans que la dynamique de développement ne soit remise en cause. La continuité est garantie par la vision, non par la durée du mandat. Par ailleurs, l’argument selon lequel un mandat plus long serait nécessaire pour mener à bien les réformes se heurte à la réalité de la planification déjà en vigueur. Les grandes priorités de l’État sont connues ainsi que les réformes structurantes engagées. Dans ces conditions, l’allongement du quinquennat apparaît moins comme une exigence de développement que comme un choix politique, puisque les outils de continuité existent déjà. L’argument de la continuité de l’État, régulièrement invoqué par les autorités, renforce cette interrogation. Si l’État est une continuité au-delà des hommes, alors la stabilité des politiques publiques repose sur les institutions, les lois et les visions stratégiques, et non sur la prolongation des mandats. La Vision 2060 joue précisément ce rôle de socle commun, en traçant les grandes lignes et les priorités nationales pour plusieurs décennies. Elle oblige chaque gouvernement à s’inscrire dans un cadre préétabli, rendant ainsi superflu l’allongement des mandats au nom de la stabilité. En définitive, la loi « Vision Bénin 2060 » pose une question fondamentale. Si le développement du pays est désormais balisé jusqu’en 2060, avec des orientations claires et partagées, à quoi sert réellement de prolonger la durée du mandat présidentiel de 5 a 7 ans ? Soit la vision est suffisamment robuste pour garantir la continuité et rendre les mandats courts efficaces, soit elle ne l’est pas, et sa portée serait alors à relativiser. Dans les deux cas, le débat sur l’allongement des mandats apparaît moins comme une nécessité technique que comme un choix politique, que la Vision 2060, en tant qu’outil stratégique de long terme, ne rend ni indispensable ni incontournable.

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Recommandations d’élections inclusives et consensuelles : Quelles réponses à l’appel de la CEDEAO et de l’ONU au sein de la Rupture ?

La déclaration de Barrie Freeman, Représentant spécial adjoint de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, sonne comme un avertissement clair adressé aux autorités béninoises. En liant directement les réformes de gouvernance perçues comme excluantes à la destruction de la légitimité politique et au mécontentement populaire, l’ONU met en lumière une réalité régionale bien évidente. La tentative de coup d’État du 7 Décembre, survenue dans un contexte politique déjà tendu et à la veille d’échéances électorales majeures en 2026, renforce l’urgence d’un changement d’approche dans la conduite des réformes et du processus électoral. La CEDEAO et l’ONU ne remettent pas en cause le principe des réformes engagées par la Rupture, mais interrogent leur méthode. Le cœur du message est sans ambiguïté pour dire que sans inclusivité, sans dialogue politique sincère et sans transparence, même les réformes présentées comme techniquement solides peuvent devenir des facteurs de fragilisation de l’État. Or, depuis plusieurs années, la gouvernance sous la Rupture est marquée par une centralisation des décisions, une marginalisation persistante de l’opposition et une faible culture de la concertation nationale. Cette configuration nourrit le sentiment d’exclusion et accentue la défiance d’une partie de la population envers les institutions. À l’approche des élections présidentielles et législatives de 2026, la question n’est donc plus seulement juridique ou organisationnelle, mais profondément politique. Les appels à des élections inclusives et consensuelles supposent des gestes forts qui appellent notamment à rétablir un climat de confiance, à garantir une compétition électorale ouverte, à revoir certains mécanismes jugés verrouillant et accepter que le débat politique, même contradictoire, est un pilier de la stabilité démocratique. Sans ces signaux d’ouverture, le risque est grand de voir les scrutins à venir se dérouler dans un contexte de tension latente, voire de contestation durable. Face à cet appel conjoint de la CEDEAO et de l’ONU, la Rupture se trouve à un tournant. Soit elle persiste dans une logique de gouvernance unilatérale, au risque d’accentuer les fractures politiques et sociales, soit elle engage une inflexion stratégique en faveur du dialogue et de l’inclusion. La tentative de coup d’État déjouée n’est pas seulement un incident sécuritaire ; elle est aussi un symptôme. Ignorer les causes profondes du malaise politique, malgré les mises en garde des partenaires régionaux et internationaux, reviendrait à hypothéquer la crédibilité des élections de 2026 et, plus largement, la stabilité démocratique du Bénin.

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Période de fêtes et post-coup d’État déjoué : Le ROSCAO interpelle la Police et alerte sur l’usage des divertissements explosifs

À l’orée des fêtes de fin d’année, traditionnellement marquées par des rassemblements populaires et des manifestations festives, le Bénin traverse une phase particulièrement sensible de son histoire récente. Le pays sort à peine d’une tentative de coup d’État manqué, un épisode grave qui a mis en lumière la nécessité d’une vigilance accrue et d’un renforcement des dispositifs de sécurité sur toute l’étendue du territoire national. Dans ce contexte délicat, le Réseau des Organisations de la Société Civile de l’Afrique de l’Ouest (ROSCAO) tire la sonnette d’alarme et interpelle solennellement les forces de sécurité, en particulier la Police républicaine, sur les dangers liés à la commercialisation anarchique et à l’usage incontrôlé des pétards et autres divertissements explosifs. Selon le ROSCAO, l’utilisation de ces engins bruyants, souvent assimilables à de véritables explosifs artisanaux, constitue un risque sécuritaire majeur en cette période post-crise. Dans un climat encore marqué par la tension et la vigilance, les détonations provoquées par les pétards peuvent semer la panique au sein des populations, perturber l’ordre public et compliquer inutilement le travail des forces de défense et de sécurité. Le réseau souligne également que ces divertissements explosifs peuvent servir de couverture à des actes malveillants, brouillant la capacité de réaction rapide des unités de sécurité et créant une confusion préjudiciable à la stabilité nationale. À cela s’ajoutent les nombreux accidents corporels, parfois mortels, enregistrés chaque année, notamment chez les enfants et les jeunes, victimes de brûlures ou de mutilations liées à la manipulation de ces produits dangereux. Face à ces menaces, le ROSCAO appelle la Police républicaine à faire preuve de fermeté et de rigueur. Il recommande le renforcement des contrôles, la saisie systématique des produits prohibés, la sanction des vendeurs et utilisateurs en infraction, ainsi qu’une sensibilisation accrue des populations sur les risques encourus. « La célébration des fêtes ne saurait se faire au détriment de la sécurité collective », insiste le Président du ROSCAO Coovi Paul ADAHOU, qui invite les citoyens à adopter des comportements responsables et à privilégier des formes de réjouissance non dangereuses. Pour le ROSCAO, la paix, la stabilité et la cohésion sociale doivent primer sur des pratiques festives à haut risque, surtout dans une période aussi sensible pour la Nation. Le message est clair, la vigilance est l’affaire de tous. Le respect strict des règles de sécurité et l’encadrement rigoureux des divertissements explosifs s’imposent comme une urgence nationale afin de garantir des fêtes paisibles et un climat de sérénité durable au Bénin.

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Obsèques de sa mère : Acteurs politiques et autres autour de Élisabeth Agbossaga à Bohicon

Au lendemain de l’inhumation de sa mère, la Présidente du parti Promesse Tenue Pour la Démocratie et un Bénin Nouveau, Élisabeth AGBOSSAGA, figure emblématique de la scène politique béninoise, a reçu le soutien de ses collègues de parti, amis et sympathisants, lors d’une réception organisée à Bohicon. La solidarité et la compassion étaient au rendez-vous ce Samedi 20 Décembre 2025 à Bohicon, où s’est tenue une réception après l’inhumation de feue AGBOSSAGA Bayi Yeyimi, mère de la Présidente Élisabeth AGBOSSAGA actrice politique bien connue au Bénin. Après la cérémonie d’inhumation, parents, amis, militants et cadres du parti politique de l’endeuillée, et surtout les leaders des partis BR, UP-R, se sont retrouvés dans un cadre empreint de sobriété et de respect. Cette réception a permis aux différentes délégations venues de plusieurs localités du pays d’exprimer leur soutien moral à la famille éplorée. Et en particulier à « Élisabeth AGBOSSAGA, épouse Djawade, nous lui souhaitons beaucoup de courage en ce moment de douleur. Nous militants de BR, son parti politique d’origine, sommes derrière elle », a notifié le Conseiller Communal Sylvestre ADOGNIBO.  Plusieurs responsables du parti UP-R ont salué la mémoire de la défunte, décrite comme une femme de valeurs, attachée à la paix, à l’éducation et au respect des traditions. À « Madame Élisabeth AGBOSSAGA, nous témoignons toute notre solidarité, et prions pour le repos éternel de l’âme de notre très chère regrettée mémé », messages du Candidat suppléant tête de liste de la 23è CE, Elysée NASSI KAKPO qui souligne l’importance de la solidarité en ces moments de deuil. Présente sur le terrain, toute l’équipe du parti PTD Bénin Nouveau, a réitéré son soutien indéfectible à sa présidente Élisabeth AGBOSSAGA, convaincu de ce « qu’elle forme dorénavant un seul corps avec ses militants, aguerri sur tous les plans à rester à ses côtés vaille que vaille », a martelé le colistier GANSARE Boni.  Visiblement émue, l’endeuillée a remercié l’ensemble des participants pour leur présence et leur accompagnement, rappelant que ce soutien constitue un réconfort précieux pour sa famille. Enfin, la Présidente Élisabeth AGBOSSAGA, épouse Djawade, a salué la grandeur d’esprit de « tous les responsables des partis politiques » Sans oublier le Président Patrice Talon qui ne cesse d’œuvrer pour le maintien de la paix et le développement de notre très chère patrie le Bénin.  La réception s’est achevée dans une ambiance de recueillement et de fraternité, conformément aux valeurs de cohésion sociale chères aux communautés béninoises.