Le Parti Les Démocrates est de nouveau monté au créneau. Ce vendredi 26 Décembre 2025 au siège national de la formation politique, le Secrétaire National à la Communication (SNC), Dr Guy Dossou Mitokpè, a donné lecture d’une déclaration solennelle dénonçant ce que la formation politique qualifie de persécutions continues orchestrées par le pouvoir de la Rupture. Selon la déclaration, le pays traverse une phase critique marquée par l’incertitude, la peur et un climat de tension permanente, notamment en cette période électorale sensible. Le Parti Les Démocrates estime que certaines actions récentes des autorités portent gravement atteinte à l’image du Bénin et aux principes républicains. Au cœur des griefs, figure l’arrestation du député Soumaïla Sounon Boké, membre du groupe parlementaire Les Démocrates. Interpellé le 16 Décembre 2025, alors que l’Assemblée nationale était en pleine session, l’élu a été gardé à vue pendant huit jours avant d’être placé sous mandat de dépôt. Pour le parti, il s’agit là d’une violation manifeste des textes de la République, d’autant plus que le député est candidat à sa propre réélection et que la campagne électorale est déjà ouverte. Malgré les démarches entreprises par le groupe parlementaire et les responsables du parti pour obtenir sa libération, aucune issue favorable n’a été enregistrée. Les Démocrates exigent donc la relaxe pure et simple du député Soumaïla Sounon Boké, dont la comparution est programmée pour le 30 Décembre 2025. Revenant sur les événements du 7 Décembre 2025, le parti rappelle avoir, à maintes reprises, exprimé son attachement à la démocratie et sa condamnation sans équivoque de toute prise de pouvoir par la force, réaffirmant que son combat politique se mène exclusivement dans les urnes et par les bulletins de vote. Fidèle à sa ligne, le Parti Les Démocrates se présente comme un ardent défenseur du dialogue politique inclusif et sincère, face à ce qu’il qualifie de méthodes cavalières du régime en place. À cet effet, la formation politique s’appuie sur les recommandations issues de la deuxième Session ordinaire du Parlement de la CEDEAO, tenue du 1er au 13 Décembre 2025, ainsi que sur les appels des Nations-Unies, formulés le 19 Décembre 2025, en faveur d’un dialogue élargi, d’une large consultation et d’une plus grande transparence dans les réformes constitutionnelles et la gouvernance. Pour Les Démocrates, ces prises de position internationales témoignent du malaise démocratique croissant au Bénin et du risque d’un enlisement politique si le pouvoir n’ouvre pas des espaces de concertations véritables. La déclaration s’est également attardée sur la situation personnelle du Président du parti, l’ancien Chef de l’État, le Dr Thomas Boni Yayi, présenté comme la cible principale des persécutions. Le parti dénonce des attaques médiatiques répétées, la suppression de sa garde rapprochée, ainsi que des pressions politiques exercées malgré son état de santé jugé fragile. Autant d’actes que Les Démocrates qualifient d’humiliants et politiquement motivés, possiblement liés à ses positions sur la révision constitutionnelle et la création du Sénat. Face à cette situation, le parti appelle l’opinion nationale et la communauté internationale, notamment la CEDEAO, l’Union africaine, l’Union européenne et les Nations-Unies, à suivre de près les atteintes présumées aux libertés politiques visant le Parti Les Démocrates, son Président et sa famille. Malgré ces obstacles, le Parti Les Démocrates affirme rester déterminé à poursuivre le combat politique dans le respect des principes démocratiques et réitère son exigence d’un dialogue politique inclusif, condition essentielle, selon lui pour des lendemains plus sûrs, apaisés et prospères pour le Bénin.
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