Assistance aux apprenants démunis pour la rentrée : Des gestes désintéressés à préférer aux exhibitions pour 2026

Le soutien au choix de la mouvance pour la présidentielle de 2026 à savoir le ministre d’Etat Romuald Wadagni est ce qui occupe le plus par ces temps les soutiens du pouvoir de la rupture la plupart en actions pour se faire remarquer. Et mettant à contribution des médias, ceux-ci travaillent à se repositionner pour assurer leur maintien dans le système.  Un engagement pour la continuité qui fait obstacle aux actions pour faire soulager. Et il est demandé aux acteurs politiques dans l’exhibition dans la perspective des élections générales 2026 de chercher à penser aux apprenants qui ont besoin de leur soutien en vue du minimum pour la rentrée. Des gestes au profit des écoliers et élèves démunis en cette période de rentrée sera à leur honneur et garantira la reprise des classes à toutes les catégories d’apprenants. C’est en tout cas à cela que beaucoup appellent pour faire lire la générosité dans le rang des partisans du pouvoir surtout par ces temps de rentrée scolaire.  

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Présidentielle de 2026 : Marouf Djaboutouboutou et le Réseau « Winners » en ordre de bataille derrière Romuald Wadagni

À moins d’un an de l’échéance présidentielle de 2026, les lignes bougent déjà dans l’arène politique béninoise. Marouf Djaboutouboutou et le Réseau Winners viennent d’annoncer officiellement à travers une déclaration ce Samedi 14 Septembre 2025, leur ralliement à la candidature de Romuald Wadagni. Pour ce mouvement de jeunesse et de mobilisation citoyenne dont la mission principale est de contribuer au développement du Bénin par des actions politiques fortes et concrètes, ce choix n’est pas un hasard, mais l’aboutissement d’une conviction mûrie depuis plusieurs années. Le Réseau Winners, créé il y a plus de trois ans, avait une vision claire et prophétique, celle de porter Romuald Wadagni au pouvoir en 2026 après le départ de Patrice Talon. Cette conviction qui pouvait sembler osée et prématurée à l’époque, se révèle aujourd’hui d’une justesse éclatante. Selon les responsables du Réseau Winners, leur soutien à Wadagni n’est pas une décision de circonstance. « Depuis trois ans, nous avons étudié les profils, les compétences et la vision des différents acteurs. Notre conclusion a toujours été la même : Romuald Wadagni était et demeure le seul candidat idéal pour succéder à son Excellence Patrice Talon 2026 », affirme Marouf Djaboutouboutou, Président du Réseau. Ce positionnement, présenté comme stratégique et réfléchi, s’inscrit dans la continuité d’une ligne politique : celle de miser sur la compétence, la rigueur et la crédibilité internationale du ministre des Finances Romuald Wadagni. « Nous avons écouté, nous avons appris, nous avons agi, nous avons compris que pour transformer notre pays et pour être sur le terrain aux côtés des citoyens et porter haut les valeurs d’intégrité, de travail et de solidarité. C’est pour ça, en toute lucidité et avec une conviction inébranlable, nous avons décidé d’apporter notre soutien à Romuald Wadagni, parce qu’il incarne ce que nous voulons pour notre nation, la compétence, la rigueur, la vision et l’engagement au service du peuple. Son parcours, son intégrité font de lui un leader naturel, prêt à conduire le Bénin vers une nouvelle ère de stabilité, de modernité et de prospérité partagée », a ajouté Marouf Djaboutouboutou pour qui, cette anticipation du Réseau Winners sur le profil du candidat idéal pour succéder à Patrice Talon n’était pas le fruit du hasard mais celui d’une analyse politique fine et d’une compréhension profonde des enjeux du Bénin. Si ce ralliement du Réseau Winners à la candidature de Romuald Wadagni ne garantit pas encore une victoire, elle marque un tournant décisif dans la campagne qui s’annonce bouillante d’ici quelques mois. Elle révèle que la jeunesse ne compte pas rester en marge du débat électoral. Le vrai défi résidera dans la capacité de cette synergie à transformer l’enthousiasme actuel en votes effectifs lors du scrutin de 2026. « Le Réseau Winners s’engage à aller partout, dans chaque village, chaque quartier, chaque campus, chaque marché, pour mobiliser la jeunesse et toutes les forces vives autour de cette candidature porteuse d’avenir », a martelé Marouf Djaboutouboutou comme pour lancer les hostilités.

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Marche de soutien à Godomey-Ayimèvo : Yanique Djima et le Mouvement « Jeunes, c’est notre tour », derrière Wadagni

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Le Mouvement « Jeunes, c’est notre tour », dirigé par Yanique  Ulrich Djima, a organisé dans la dynamique des prochaines élections présidentielles, une importante marche de soutien à Romuald Wadagni, candidat déclaré à la succession de Patrice Talon. Partant des artères principales de Godomey- Ayimèvo et de Savi, la mobilisation a rassemblé des centaines de jeunes et de femmes, déterminés à montrer leur engagement aux côtés de celui qu’ils considèrent comme l’héritier légitime de la vision du Président Patrice Talon. Très engagés pour la cause, les manifestants arboraient casquettes, banderoles et pancartes à l’effigie du ministre de l’Économie et des Finances, scandant des slogans en faveur de sa candidature. Pour eux, Wadagni représente l’avenir, le profil capable de poursuivre les réformes économiques et sociales amorcées depuis 2016 sous la gouvernance de Talon. « Le choix de Romuald Wadagni par le Président Patrice Talon est le signe de ce que vous voyez ce matin à Godomey. Nous sommes fiers et honorés d’être jeunes et nous nous battrons à ses côtés pour le porter à la Marina en 2026. Car, nous pensons qu’avec lui toutes nos attentes seront comblées en terme de développement structurel, socio-économique et autres », a déclaré Yanique Djima, visiblement galvanisé par l’enthousiasme de la foule. Cette marche faut-il le rappeler, s’est déroulée dans une atmosphère festive et disciplinée, encadrée par un dispositif de sécurité bien organisé. Présent à cette marche, Janvier Marcelin Gbènontin, Porte-parole des Jeunes de Godomey- Ayimèvo n’a pas caché des impressions. Très content, il estime qu’à travers cette mobilisation, la victoire pour Wadagni se dessine déjà progressivement à Godomey- Ayimèvo. Selon, les organisateurs, cette initiative n’est que le début d’une série d’actions prévues dans les semaines et mois à venir, destinées à mobiliser les populations de Godomey et environs en faveur du candidat de la continuité. A en croire Yanique  Djima, le Mouvement n’est pour le moment lié à aucun parti politique mais il espère travailler avec la mouvance présidentielle pour la victoire écrasante de Romuald Wadagni. Ce dernier dont la candidature semble gagner du terrain au sein de l’électorat jeune et féminin, peut donc compter sur un soutien populaire de plus en plus visible, notamment dans les bastions clés comme Godomey. « Ma joie est grande, la satisfaction est totale. Je demande humblement au Président Patrice Talon de toujours continuer à faire confiance à la jeunesse », a affirmé Yanique  Ulrich Djima à l’issue de cette marche. A Romuald Wadagni, il a adressé ses mots de félicitations et d’encouragement et exhorte pour finir, la population de Godomey à se mettre dans les rangs.

Hautement social pour le second mandat : Un concept sans grand impact sur le quotidien des Béninois

Lancé à grand renfort médiatique lors de l’entame du second mandat du Président béninois, le concept du « Hautement social » se voulait une réponse structurée face aux attentes des populations, notamment en matière de bien-être, de justice sociale, et de lutte contre la précarité. Toutefois, à la lumière des réalités économiques et sociales que vivent les béninois, il apparaît de plus en plus que ce concept, bien que politiquement vendeur, reste largement déconnecté du vécu quotidien. En effet, le gouvernement béninois met souvent en avant des chiffres pour justifier les retombées de sa politique sociale : subventions aux couches vulnérables, microcrédits aux femmes, cantines scolaires et construction d’infrastructures sanitaires et éducatives. Si ces données sont bel et bien enregistrées dans les rapports officiels, une question cruciale reste entière : qu’en est-il de leur impact réel sur le panier de la ménagère ? D’ailleurs, la réponse à cette interrogation se lit dans les marchés, dans le quotidien des familles et surtout dans les conversations du Béninois lambda. En réalité, le panier de la ménagère n’a jamais été aussi lourd en dépit de toutes ces mesures souvent annoncées. L’inflation galopante sur les denrées de base maïs, riz, huile, tomate pompe chaque jour un peu plus le pouvoir d’achat des citoyens. Pour certains, le « Hautement social », demeure au fil du temps un concept qui ne descend pas dans la rue.  Cette analyse découle du fossé désormais béant entre la politique sociale annoncée au sommet de l’Etat et la réalité sociale vécue par le bas peuple.  Pour beaucoup, le caractère social que le pouvoir a tenté d’imprimer au second mandat reste un slogan vide de sa substance surtout avec l’absence de mesures réellement transformatrices. Ce qu’on y voit et qui devrait être corrigé, c’est une communication politique qui semble prendre le pas sur des actions concrètes. Somme toute, le second mandat du Chef de l’État, pourtant annoncé comme celui de la justice sociale et de la redistribution, semble peiner à convaincre au-delà des statistiques. Il devient donc urgent, pour redonner du sens à ce mot d’ordre, de passer d’une logique d’apparence à une véritable politique de terrain, centrée sur l’impact réel et surtout la cohérence entre ce qui est dit et ce qui est fait.

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Absence de réaction après le choix de Wadagni : Les Vuvuzelas des ministres-conseillers bouchés !

A l’exception de quelques-uns qui sont intervenus mais pour le compte de leurs partis politiques, la désignation comme candidat de la mouvance à la présidentielle de 2026 de Romuald Wadagni, n’a pas fait réagir des ministres-conseillers. Sur le sujet, ceux d’entre eux qui se montraient actifs par des déclarations sans fondement contre l’opposition, affichent un silence inquiétant à leurs yeux, peut-être stratégique.  L’opinion n’a pas encore pris connaissance par exemple de l’avis du Coordonnateur des ministres-conseillers Janvier Yahouédéou, habitué à sauter sur des occasions pour partager sa lecture de tel ou tel sujet d’actualité. Sur la question, s’il a en projet une sortie médiatique, il se compte déjà parmi les retardataires ; lui dont le cahier de charges réside pourtant dans la défense des options politiques du gouvernement. Et assistant pour le moment en spectateur aux réactions çà et là enregistrées, Janvier Yahouédéou comme certains de ses collègues ministres-conseillers trainent les pas pour ne pas encore affiché et défendu publiquement leur soutien suite à la désignation de Romuald Wadagni. Il est à remarquer l’absence dans les débats du ministre –conseiller à la Défense nationale, Rachidi Gbadamassi qui, depuis reste muet sur le sujet.

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Situation des exilés et détenus politiques : L’espoir d’une délivrance dans l’accession de LD au pouvoir

Au cœur des attentes du parti d’opposition Les Démocrates qui a même initié une proposition de loi pour la cause, la situation des exilés et détenus politiques, n’a jamais préoccupé les décideurs de la mouvance sans réaction depuis des années aux différentes sollicitations. Impatients de retrouver leur liberté ou de retourner au bercail, les compatriotes dans le cas misent toujours sur le regroupement Les Démocrates pour faire poser l’acte de délivrance. Et sur la question, face à l’inaction du régime de la rupture, l’accession au pouvoir dès 2026 de la formation politique présidée par Boni Yayi est l’option désormais envisagée. Depuis leur lieu de détention ou leur lieu d’exil, les détenus politiques et les citoyens béninois contraints à l’étranger, s’inscrivent dans cette vision qui à son aboutissement, offre au parti Les Démocrates les possibilités d’agir sans délai et de manière efficace. En tout cas, jouant leur ultime carte face au silence de la rupture, les exilés et détenus politiques, replacent leur espoir au regroupement Les Démocrates toujours en mesure d’aider à corriger la situation. Et ils n’attendraient que le démarrage proprement dit des campagnes électorales pour sonner d’où ils se trouvent, la mobilisation autour des Démocrates en vue d’une victoire à la présidentielle et un carton plein aux législatives de 2026. Et ainsi, ils contribueront à offrir au parti Les Démocrates la clé pour leur libération de la prison ou pour leur retour au pays. Un engagement identique à celui d’actualité au regroupement LD qui fait de la libération des détenus politiques et le retour des exilés, une priorité. En effet, pour cette formation politique engagée dans le combat pour la restauration de la démocratie, c’est l’acte à poser pour l’unité et la cohésion nationale. On laisse entendre que le peuple se réjouirait de la libération par exemple de Reckya Madougou, Joël Aïvo et autres emprisonnés pour des intrigues politiques et condamnés à de lourdes peines. Idem pour les exilés dont le retour au pays réside beaucoup dans les actions pour l’accession de LD au pouvoir. 

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Choix pour faire face à Wadagni : Pourquoi le profil Edah doit intéresser

Prêt à servir ses compatriotes dans la vérité et dans la loyauté, Daniel Edah affiche un engagement qui renseigne sur sa volonté à faire du Bénin une destination sûre et attrayante avec le soutien des uns et des autres. Porteur de la vision d’un Bénin économiquement prospère et socialement stable dans une Afrique bien intégrée et en plein essor, il se positionne comme celui qui, face au candidat du pouvoir de la rupture, peut valablement faire le job pour reprendre le pouvoir d’Etat pour le peuple au soir de la présidentielle de 2026.  C’est l’homme de la situation, le médicament de la rupture aux dires de beaucoup ayant pris connaissance de sa vision pour le pays.  D’abord, mettant dans la balance son engagement surtout ses prises de positions contre l’injustice, plus d’un jurent que Daniel Edah est le profil idéal pour contrer dans les urnes le candidat du pouvoir de la rupture à savoir Romuald Wadagni. Le parcours limpide de l’ancien fonctionnaire international plaide en sa faveur pour un choix qui ne peut que faire l’unanimité. En effet, sans le comparer à qui que ce soit, beaucoup, tenant compte des grands axes de sa vision, avancent que Daniel Edah constitue la solution aux attentes des Béninois surtout dans le contexte présent. Ce qui signifie que tout dévolu jeté sur sa personne ne peut que porter de fruits pour un Bénin mieux gouverné dans l’intérêt de ses filles et fils. Ensuite, on fait remarquer que sur le plan des idées, Daniel Edah a une longueur d’avance sur ses éventuels challengers qui n’ont pas renseigné sur leur projet de société. « Nous le ferons 2026 » ; c’est l’intitulé du projet de société de l’auteur de « Il fera beau » ; un projet axé sur l’unité, la paix et le développement pour faire du Bénin un pays stable, prospère et pleinement intégré dans les dynamiques régionales du continent.
Un projet collectif visant à restaurer la confiance entre gouvernants et citoyens. « Je ne suis pas candidat pour un pouvoir personnel. Je veux servir », a souvent laissé entendre Daniel Edah laissant lire ainsi les assurances d’une prise en compte des aspirations collectives une fois dans la fonction présidentielle. Il ne reste maintenant qu’à ceux qui disposent actuellement de pouvoir de décisions au sein du plus grand parti de l’opposition de chercher à tirer profit de l’ancien fonctionnaire international dont l’engagement de remplir les charges présidentielles ne souffre de rien. 

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Loi de finances 2026 : Un projet de budget qui  prend en compte  le financement des élections générales

Le Conseil des Ministres de ce mercredi 10 Septembre 2025 a consacré la transmission à l’Assemblée nationale, pour examen et vote, le projet de loi de finances pour la gestion 2026. Arrêté à 3 783,984 milliards de FCFA, contre 3 551,005 milliards en 2025, ce projet de budget marque une hausse significative des ressources et des charges, avec une croissance économique projetée à 7,5% et une inflation maintenue à 2,0%. Il prend en compte en dehors des prévisions de dépenses, le financement des élections générales de 2026. En effet, le financement complet desdits scrutins est prévu, signe de la disponibilité de l’exécutif à garantir les conditions matérielles pour un processus électoral apaisé. Il met également l’accent sur la sécurité, avec l’installation de systèmes de vidéo protection dans les grandes villes et une dotation accrue en équipements pour les Forces de Défense et de Sécurité. Un choix s’inscrit dans un contexte régional marqué par l’instabilité sécuritaire au Sahel et dans les pays voisins, où la prévention et la réactivité deviennent des priorités nationales. Globalement, les priorités du projet transmis à la représentation nationale s’inscrivent dans la continuité de la transformation structurelle de l’économie béninoise à savoir dynamiser l’agriculture à travers la mécanisation et l’irrigation, booster l’activité industrielle, capitaliser sur la vitalité du port de Cotonou et renforcer l’attractivité touristique. Somme toute, il est à retenir du document acheminé aux députés, qu’un volet est consacré au financement des élections générales en vue d’un climat politique et sécuritaire apte à encadrer les échéances électorales de 2026.

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Présidentielle de 2026 : La mouvance dans des discours de propagande forcément pas favorables à Romuald Wadagni

Sur le terrain pour resserrer les liens avec les potentiels électeurs, la mouvance qui vient de faire connaître son candidat à l’élection présidentielle de 2026, tient des discours forcément pas favorables au candidat désigné, Romuald Wadagni. C’est dans ce registre qu’il y a à inscrire entre autres les propos contre les Aspirants au Métier de l’Enseignant (AME), émanant de la délégation de l’un des plus grands regroupements de la majorité présidentielle dans le septentrion.  « Si nous faisons par démagogie le reversement, la route que nous faisons jusqu’à Malanville, nous aurons des problèmes, nous aurons des problèmes d’électricité, d’eau, d’infrastructures, d’industrialisation, de transformation des produits », aurait déclaré le Président du parti en question qui tentait de justifier le non reversement en ACDPE des AME. « On ne va pas céder aux pressions qui ne tiennent pas compte des impératifs liés à l’obligation de résultats dans l’enseignement pour prendre des décisions. Moi je trouve que c’est une sorte de chantage. Vous êtes 30 mille et que derrière vous il y a 3 millions mais derrière tous les Béninois, il y a 14 millions et parmi eux, il faut assurer l’éducation de qualité à plus de 7 millions, 8 millions de Béninois… », a renchéri toujours au sujet des AME, un autre membre de la délégation. Des propos jugés inacceptables surtout au lendemain de la désignation comme porte-étendard de la mouvance à la prochaine présidentielle, de Romuald Wadagni.  Pour plus d’un, cela pourrait jouer contre le candidat et tout le système qui pourraient être présentés comme des bourreaux des AME. Et donc des discours comme celui en rapport avec le reversement des AME, devront refléter la courtoisie pour reconnaître à cette catégorie d’enseignants l’engagement et le sacrifice de sa part pour l’amélioration des performances éducatives.  Faire semblant d’ignorer cette réalité et exceller dans des discours comme ceux délivrés dans le septentrion, c’est agir indirectement contre son camp politique ; ce qui semble suicidaire en cette veille des élections générales.  

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Reversement des AME : « Pas une faveur politique, ni une aumône », selon la FéNaCEPIB

Ayant suivi les déclarations de personnalités politiques du pouvoir de la rupture à N’dali visant à faire détourner visiblement les regards sur le reversement en ACDPE des Aspirants au Métier d’Enseignant (AME), la Fédération Nationale des Collectifs des Enseignants Pré-Insérés du Bénin (FéNaCEPIB), note avec regret la sorte de mépris vis à vis des AME qui abattent l’essentiel du travail dans le secteur éducatif béninois.  Ce regroupement dont Ferdinand Sourou MISSENHOUN et Pierrot Sourou Léon AKODJENOU sont des Porte -parole, répond aux personnalités concernées pour situer sur la dangerosité de leurs propos.  C’est au Président du plus grand regroupement politique de la mouvance que la Fédération a tenu à répondre essentiellement pour situer sur les faits et exposer la sorte de mauvaise foi dans la promesse de reversement. « Monsieur Joseph Djogbénou, vos déclarations de N’dali, le 08 septembre 2025 selon lesquelles ‘’si nous faisons par démagogie le reversement, la route que nous faisons jusqu’à Malanville, nous aurons des problèmes, nous aurons des problèmes d’électricité, d’eau, d’infrastructures, d’industrialisation, de transformation des produits’’,  ne sauraient rester sans réponse », fait savoir d’entrée la Fédération Nationale des Collectifs des Enseignants Pré-Insérés du Bénin qui expose par la suite des arguments pour dénoncer la position de la personnalité politique mise en cause. « Premièrement, opposer l’éducation aux infrastructures est une grave erreur de jugement. Sans école, il n’y a ni ingénieurs pour construire des routes, ni techniciens pour maintenir l’électricité, ni chercheurs pour industrialiser. Les routes et les usines n’ont de sens que si des citoyens formés existent pour les concevoir, les gérer et les développer. L’éducation est l’infrastructure des infrastructures. Deuxièmement, brandir la prétendue bonne santé économique pour ensuite refuser d’intégrer 32.000 enseignants en dix ans relève d’un paradoxe flagrant. Le régime précédent, accusé de tous les maux et décrit comme économiquement moribond, avait pourtant reversé plus de 50.000 enseignants et organisé régulièrement des concours. Le pays n’a pas sombré. Au contraire, il a survécu, car investir dans l’éducation n’a jamais ruiné un État. Troisièmement, qualifier le reversement de « démagogie » est une insulte aux enseignants pré-insérés. Depuis six ans, nous sommes la colonne vertébrale silencieuse de l’école béninoise, travaillant dans des conditions de précarité extrême. Nous ne demandons pas une faveur politique, encore moins une aumône : nous exigeons la reconnaissance de notre service rendu à la Nation.  Enfin, la véritable démagogie n’est pas dans notre revendication, mais dans le discours qui prétend sacrifier l’avenir de milliers d’enfants sous prétexte de routes et de béton, d’électricité, etc. Ce discours est une fuite de responsabilité, une tentative maladroite de justifier l’injustifiable : dix années sans concours, dix années sans véritable plan pour stabiliser l’école publique », laisse entendre dans une sorte de réplique la FéNaCEPIB qui réaffirme avec force que l’éducation n’est pas un luxe, ni une démagogie mais la première dette sacrée d’une nation envers son peuple. Elle dénonce avec véhémence les propos en question et invite le gouvernement à honorer sa promesse. « Monsieur Djogbénou, vos propos ne sont pas seulement un affront aux enseignants pré-insérés ; ils sont une offense à l’intelligence nationale. Car un pays qui choisit d’ignorer son école, tout en se vantant de son économie, prépare sa propre ruine », fait lire pour conclure la FéNaCEPIB.

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