Incessants rappels pour faire signer la fin de l’essence Kpayo: Vers un deuxième niveau de misère pour les populations !

Avec les sommations de plus en plus en leur direction, les trafiquants de l’essence dite Kpayo si rien n’est fait, n’ont plus que quelques jours pour mettre fin à leurs activités. En effet, avec la détermination de la douane de saisir les moyens de transports et les marchandises qui leur assurent le gagne-pain, on peut craindre pour le devenir des acteurs de ce type de commerce qui ne manque pas de profiter aux populations. Il n’est pas exagéré d’avancer que par la lutte déclarée, les autorités ne s’inscrivent que dans la logique de grossir l’effectif des chômeurs déjà en hausse et qui attend d’être corrigé. Pour plus d’un, si ce qui se dessine aboutissait, c’est la grande partie du peuple qui en sentira les effets avec les difficultés déjà palpables dans beaucoup de ménages à joindre les deux bouts. On parle d’un deuxième degré de misère bien entendu après la cherté de la vie que le pouvoir veut ainsi occasionner à travers la traque aux trafiquants d’essence frelatée. Et sans encourager l’exercice de cette activité, on appelle à revoir la copie pour ne pas faire souffrir encore plus les populations déjà en proie aux difficultés notamment au plan social.

Dynamisme Info : Edition du7 Avril 2022

Tenue de sessions ordinaires sur la base d’anciennes dispositions sur la décentralisation : Le Conseiller Alfred Dohou relève une violation des textes et appelle à un refus d’approbation par les Préfets

Les sessions ordinaires organisées dans des communes en mars en dépit des dispositions de la nouvelle loi sur l’administration territoriale en République du Bénin en vigueur depuis le 20 Février 2022, devront être déclarées de nul effet. C’est la position du Conseiller communal Alfred Dohou qui trouve totalement contraires aux nouveaux textes sur la décentralisation, les faits observés dans ce sens le mois écoulé. Dans un exercice de comparaison du nouvel arsenal juridique sur les communes à l’ancien, cet élu Fcbe à la mairie d’Abomey-Calavi dénie tout fondement aux sessions ordinaires récemment tenues dans des communes et illégales selon ses dires au regard de la loi Numéro 2021-14 du 20 Décembre 2021 portant Code de l’administration territoriale en République du Bénin. Il rappelle d’entrée que contrairement à la loi Numéro 97-028 du 15 Janvier 1999 qui dispose que les sessions ordinaires ont lieu en mars, en juin, en septembre et en novembre, celle en vigueur c’est-à-dire la loi Numéro 2021-14 du 20 décembre 2021 stipule que ces rencontres devront se tenir aux mois de janvier, avril, juillet et octobre. « Nous avons remarqué vers la fin du mois de mars qu’il y a des communes qui ont organisé des sessions ordinaires ; des activités qui n’ont en réalité aucune base juridique et ne sont pas du tout légales au regard de la loi Numéro 2021-14 du 20 Décembre 2021 portant Code de l’administration territoriale en République du Bénin. Selon l’article 67 de ladite loi, le conseil communal se réunit sur convocation du maire en sessions ordinaires quatre fois par an aux mois de janvier, avril, juillet et octobre et la session ordinaire du mois d’Octobre est une session budgétaire. Il est aussi clairement mentionné que les sessions ordinaires ne devront durer que trois jours contrairement à ce qui se passait à travers la loi Numéro 97-028 du 15 Janvier 1999 portant Organisation territoriale en République du Bénin et d’autres lois toujours dans la même veine comme la loi Numéro 97-029, la loi 98-005 et la loi Numéro 2009-17. Donc, suivant la nouvelle loi qui régit l’administration territoriale en République du Bénin qui a pris effet depuis le 20 Février, il ne devrait plus avoir une session ordinaire en mois de Mars. Mais curieusement, des communes ont organisé des sessions ordinaires qui vont à l’encontre de la loi en vigueur ; ce qui devra appeler à des réactions de la part des tutelles », laisse entendre l’élu communal qui appelle donc à constater la nullité des décisions prises par les préfets habileté en la matière pour faire respecter les dispositions nouvelles. « L’article 12 de la nouvelle loi stipule que le préfet exerce dans les conditions fixées par la présente loi, la tutelle des collectivités territoriales et veille à ce titre à la légalité de leurs actes. Cela s’entend que les préfets dans les différents départements doivent pouvoir prendre leurs responsabilités en refusant la validation des actes découlant de ces rencontres. Le contrôle de la tutelle que la loi leur confère comporte les pouvoirs d’approbation, de suspension et de substitution. Certes, il n’y a plus annulation, mais ils peuvent aller à des refus d’approbation pour arrêter ce qui se joue dans des communes. D’ailleurs, il ne peut en être autrement d’autant plus qu’au cours des sessions ordinaires incriminées, plusieurs communes sont allées à des collectifs budgétaires alors que dans le même temps, les Secrétaires exécutifs devront prendre service en avril pour suivant les nouveaux textes, élaborer et adopter avec le conseil de supervision le budget, le collectif budgétaire et autres qui seront approuvés par le conseil communal », poursuit-il.
Pour Alfred Dohou, il faut pouvoir aller au respect des nouvelles prescriptions par la mise en place des organes pour les grandes décisions dans les communes à travers la convocation de sessions extraordinaires. « La solution, c’est de convoquer des sessions extraordinaires dans les différentes communes pour aller à la désignation des présidents de commissions qui vont constituer le conseil de supervision en plus du maire et du Secrétaire exécutif déjà disponibles. Et c’est cet organe qui va préparer les sessions ordinaires à commencer par celles du mois d’avril pour faire ainsi respecter la loi en vigueur », recommande-t-il.
Le Conseiller Alfred Dohou n’occulte pas dans son analyse, la non disponibilité des différents décrets d’application qui peut constituer aussi un frein à la mise en application efficiente de la nouvelle loi. Il lance de ce fait un appel au gouvernement pour soient rendus disponibles les actes en question en vue de permettre l’expérimentation de la nouvelle loi qui laisse entrevoir à ses yeux, des lendemains meilleurs à la décentralisation au Bénin. L’élu communal reste préoccupé par la maîtrise et l’application comme cela se doit des lois votées et promulguées afin de permettre aux structures et dans le cas d’espèce aux communes de fonctionner normalement. Une alerte qui devra être prise en compte en vue de faire corriger les dysfonctionnements relevés et pouvant faire plomber les bonnes intentions pour le fonctionnement des communes.

Dynamisme Info : Edition du 7 Avril 2022

Nomination en qualité de Chef d’Etat-major Général: Fructueux Gbaguidi minutieusement préparé pour la fonction

Le Conseil des ministres de ce mercredi a connu au titre des nominations, de la promotion au rang de Chef d’Etat-major Général de Fructueux Gbaguidi précédemment Chef d’Etat de l’armée de terre. Celui qui venait de passer du grade de Colonel à celui de Général a été responsabilisé pour coordonner les forces armées béninoises en remplacement du Contre- Amiral Patrick Jean-Baptiste Aho. Les compétences en lui détectées et surtout la marque de confiance auront assurément pesé dans le choix de Fructueux Gbaguidi désormais homme fort de l’armée béninoise. Et pour qu’on en arrive là, le Chef de l’Etat particulièrement lui aura balisé le terrain à travers son élévation au rang de Général ce brigade. Et aujourd’hui, en dehors de ses capacités intrinsèques et de sa probité professionnelle, l’on peut dire que c’est un connaisseur du domaine qui est aux commandes en vue de l’atteinte des objectifs attendus de lui. C’est donc sans grande surprise que la nouvelle de la nomination de Fructueux Gbaguidi est accueillie.

Dynamisme Info ; Edition du 4 Avril 2022

Législatives de 2023: Invectiver, le point fort d’une certaine opposition

Alors que l’objectif qui devra la guider est la recherche de stratégies pour assurer sa place au parlement après le rendez-vous loupé de 2019, une certaine opposition s’emploie à invectiver ses pairs en les qualifiant de tous les noms pour donner l’impression qu’elle seule pratiquement est sur le bon chemin. Plus active sur les réseaux sociaux que le concret sur le terrain, cette opposition se plaît à insulter ses camarades dont elle fustige publiquement la posture politique. « Nous ne pouvons pas continuer le même débat avec des personnes qui refusent de bouger. Il y a deux catégories d’opposition aujourd’hui au Bénin. Il y a une opposition qui refuse de progresser, de voir la réalité en face et il y a une opposition qui plaisante et qui n’est pas consistante du tout », laisse entendre un des acteurs de cette opposition dans le mauvais rôle. Visiblement sans ancrage, ce dernier pense que se construire appelle à d’abord détruire les autres pour une popularité qu’il n’aura malheureusement jamais. D’ailleurs, l’approche défendue par cet acteur politique à savoir participer aux législatives en alliance est biaisée et caduque avec les nouvelles dispositions qui proscrivent de telles choses. Il est donc à appeler au changement de comportements de la part de ces opposants qui ne trouvent leurs forces qu’en insultant les autres.

Dynamisme Info : Edition du 4 Avril 2022

Désistements dans le rang des SE : La preuve que l’option du tirage au sort n’est bien pensée

Alors qu’on s’y attendait et ceci au regard de la méthode avec laquelle les désignations ont été faites, des cas de défections se font déjà enregistrer dans le rang des Secrétaires exécutifs nouvellement retenus pour les communes. Six des 77 nouveaux responsables techniques des mairies auraient déjà déposé le tablier pour ainsi demander à pouvoir à leur remplacement afin de ne pas arrêter la dynamique activée. Un acte de leur part qui montre s’il est besoin de le rappeler, les limites de l’option de tirage au sort retenue pour désigner ces cadres. Pour plus d’un qui fustigent d’ailleurs la méthode qui a été de mise, il fallait beaucoup plus miser sur le savoir-faire des postulants que de confier leur sort au hasard. Et les démissions notées serait la preuve de ce qu’il faut repenser le mode de sélection des SE.

Dynamisme Info : Edition du 4 Avril 2022

Secrétariats exécutifs des communes : 77 cadres choisis à « la tombola »

Suivant la réforme entreprise pour décharger les maires de la prérogative d’ordonnancement de budget, la phase de sélection des secrétaires exécutifs a été effective ce jeudi avec le tirage au sort dans le fichier des cadres éligibles, des 77 personnes sous réserves de désistement appelées désormais à s’occuper de l’aspect technique dans les collectivités locales. Et c’est le ministre d’Etat chargé du développement Abdoulaye Bio Tchané qui a supervisé la cérémonie à laquelle ont pris part certains de ses collègues, des maires ainsi que des préfets. Une opération soldée par le choix de 51 hommes comme 26 femmes pour administrer avec les maires et surtout au plan administratif les communes. Et s’il y à se féliciter de l’épilogue de ce qui s’est révélé un peu fastidieux voire contraignant, il est à faire remarquer que ce n’est pas forcément le mérite qui a prévalu à la désignation des responsables concernés. En effet, avec le tirage au sort qui a été de règle, des plus méritants sans doute ont été laissés sur le carreau au profit d’autres retenus par pur jeu de hasard. Selon que la chance a tourné ou non de son côté, on peut être désigné ou ne pas l’être suivant d’ailleurs les règles fixées au départ. Et l’histoire retiendra que dans un pays comme le Bénin où prime est donnée à la compétence, les personnes les plus concernées par les réformes structurelles de la décentralisation, ont été après la phase de présélection choisies par tirage au sort. Bien entendu, il est à préciser qu’en dehors de l’enquête de moralité pour boucler la procédure, les cadres choisis peuvent décliner l’offre ou se voir rejeter par les maires qui n’ont la possibilité qu’une seule fois. Et tel fonctionneront jusqu’à nouvel ordre les communes en attendant des dispositions pour corriger celles actuellement en vigueur.

Dynamisme Info : Edition du 04 Avril 2022

Interpellation d’un jésus réincarné en Côte d’Ivoire : Une nouvelle qui devrait attrister la dieue en chair au Bénin

Un ivoirien qui se fait passer pour Jésus-Christ a été arrêté sur plaintes des pasteurs d’églises pour faire cesser cette forme de blasphème. Une information abondamment relayée sur la toile pour faire attirer les attentions sur ce qui se passe dans le pays de Allassane Dramane Ouattara et pourquoi pas ailleurs où la foi chrétienne est comme sapée par de groupuscules. Et justement parlant d’autres pays, beaucoup évoquent le cas du Bénin avec la scène de mise à l’actif de l’autre dame qui se considère comme dieue entraînant avec elle certains de ses concitoyens visiblement emballés par ses discours. On estime qu’avec ce qui vient de se passer en côte d’Ivoire, la première à être normalement affectée est cette dame dont le fils bien-aimé bien entendu en chair, lime les dents contre les barreaux. Quid de l’état d’arme de la dieue autoproclamée du Bénin depuis la nouvelle en rapport avec l’interpellation du jésus réincarné de la côte d’Ivoire ? Une curiosité qui ne manque pas d’être soulevée pour appeler tout comme au pays des éléphants, à se pencher sur le cas de la dame qui profite du principe de laïcité pour narguer la République. Il faut savoir recopier les bonnes choses et en cela, le Bénin ne perdrait pas à aller à l’école de la Côte d’Ivoire.

Dynamisme Info : Edition du 04 Avril 2022

Journée du 08 mars sous l’égide du Réseau AC: L’Amazone Agbangbè Symphorose appelle Corneille Atindehou à tourner son regard en direction des femmes de Allègléta

Le Réseau AC que préside Corneille Atindehou a communié avec les femmes pour réfléchir sur leurs conditions au détour de la célébration de la journée dédiée aux droits de la gent féminine. C’était une occasion pour échanger sur les efforts en vue de l’émancipation, de l’autonomisation et de la promotion tout court des femmes surtout dans les instances de décisions. Cet acte qui valorise la gent féminine séduit le faiseur d’opinions, l’amazone Amourose Agbangbè Symphorose qui affiche toute sa reconnaissance à l’égard du Président Corneille Atindehou et de toute son équipe pour leur demander de venir poser le même pas en direction des braves dames de Allègléta. A en croire celle qu’on ne présente plus dans la commune d’Abomey-Calavi, Corneille Atindehou est un homme de bon cœur qui ne marchande pas sa disponibilité à défendre la cause des femmes en vue de leur prise en compte pourquoi pas au même titre que les hommes dans les arènes de prise de décisions. Elle attend instamment donc que le premier responsable du Réseau AC se décide à agir au profit des femmes de Allègléta ne serait-ce que le temps de la commémoration avec elles de la journée retenue pour la gent féminine. Et quand on sait tout l’attachement voire tous les efforts de Corneille Atindehou pour la sauvegarde et la promotion des droits des femmes, on ne doute point de la suite favorable qui sera accordé à cette requête pour continuer d’ailleurs à rester dans la dynamique incarnée par le Chef de l’Etat pour plus de considérations à l’égard de la gent féminine. Il est à rappeler pour finir que le Réseau AC a activement œuvré pour la réélection du Président Patrice Talon en 2021 et n’a jamais cessé de relayer les bonnes actions de son gouvernement à la base.

Dynamisme Info du 04 Avril 2022

Législatives du 8 janvier 2023 : La classe politique en campagne précoce

Alors qu’officiellement rien n’est encore décrété, il y a ces acteurs politiques qui se prennent comme si on était déjà en pleine campagne pour les prochaines législatives. Visiblement pressés de siéger à l’Assemblée nationale, ils posent des actes de nature à se faire remarquer de leurs responsables politiques et des électeurs et ceci dans le seul but de faire constater leur permanente présence sur le terrain. Ces gens ne laissent passer donc aucune occasion pour marquer la sphère politique et se faire proches des potentiels électeurs tout comme si le moment dédié aux opérations proprement dites de charme était lancé. Journée internationale des femmes, choix du Chef de l’Etat à la tête de l’UEMOA, désignation des Secrétaires exécutifs pour les communes, démarrage du jeûne ramadan ; ils mettent à profit tous ces événements pour des messages et ou actions plongeant déjà dans la ferveur des élections législatives. A interpréter la posture de la plupart d’entre eux en lutte pour les positionnements, c’est comme s’ils agissent suivant la loi pour ne pas se sentir gêner par ce qui s’observe malheureusement. Une attitude face à laquelle il y a à appeler à l’intervention des structures qualifiées pour rappeler aux acteurs politiques en l’occurrence ce qui est permis ou ne l’est pas en cette période. Autrement, la pagaille malheureusement de mise se poursuivra pour installer une sorte de confusion dans le déroulement en son temps du calendrier électoral précisant clairement les périodes et les activités appropriées.  

Dynamisme Info : Edition du 04 Avril 2022

26 femmes parmi les 77 SE pour les communes : Quand l’hypocrisie s’empare des messages de félicitations pour la part à la gent féminine

Le choix des Secrétaires exécutifs par tirage au sort effectué ce Jeudi s’est soldé par la désignation de 26 femmes contre 51 hommes. Cette opération qui cadre avec le quota de 30% inscrit à la faveur de la révision constitutionnelle ne manque pas d’être relevée pour amener à saluer le pouvoir en place pour sa volonté affichée de promouvoir davantage la gent féminine. Et par le canal des réseaux sociaux, des acteurs politiques en l’occurrence se donnent pour devoir de féliciter le régime de la rupture et surtout le Chef de l’Etat pour cet effort au profit de la valorisation du potentiel de la femme béninoise. Seulement que la plupart des messages enregistrés dans ce cadre en dehors de ceux provenant des femmes, dénotent de toute sincérité pour donner à lire des actions que pour se faire voir. En parcourant d’ailleurs les textes çà et là postés allant curieusement tous en direction du Président de la République pour le présumé exploit réalisé, on se rend tout de suite à l’évidence qu’il y a pourquoi pas des intentions cachées derrière tout ce qui se fait. C’est à croire que l’effectif des femmes retenues est de l’inédit et que la gent féminine est quelque part favorisée à travers ces désignations. Et sans doute pour se faire voir dans la perspective des prochaines joutes électorales, les auteurs des écrits en question s’occupent à se faire remarquer pour la rétribution en son temps de l’engagement affiché. Une posture malhonnête face à laquelle il est à appeler à la vigilance du Chef de l’Etat en vue de décourager lors des positionnements sur les listes ces agités politiquement pas capables de grandes choses mais faisant preuve de ruse pour se faire recaser.

Dynamisme Info : Edition du 04 Avril 2022