Réaction à la convocation à Yayi et au duo de LD : Daniel Edah ou le modèle de solidarité en politique

Face à la convocation du Président du parti Les Démocrates, Boni Yayi, ainsi que de Me Renaud Agbodjo et de l’honorable Jude Lodjou, Daniel Edah a réagi avec la hauteur qu’impose la situation politique actuelle. Dans un communiqué rendu public, l’homme politique a exprimé sa solidarité à l’égard de ses camarades tout en lançant un appel fort à la responsabilité et à la préservation de la paix nationale. Dans un contexte politique particulièrement sensible, marqué par une attente citoyenne de stabilité et de dialogue, Daniel Edah a invité les autorités compétentes à faire preuve de discernement et à éviter toute démarche susceptible de fragiliser la cohésion nationale. Son message s’inscrit dans la droite ligne d’un engagement constant en faveur d’un Bénin pacifié, fort et respectueux de la justice. « Je tiens à assurer le Président Boni Yayi, ainsi que nos camarades Renaud Agbodjo et Jude Lodjou, de mon soutien indéfectible en ces moments d’épreuve », a-t-il déclaré tout en exhortant ses camarades du parti Les Démocrates à demeurer sereins, vigilants et mobilisés. Pour lui, l’heure n’est pas à la confrontation, mais à la défense des valeurs de justice, de paix et de transformation durable du pays. Ce message, empreint de sagesse et d’un profond sens de responsabilité, illustre la posture d’un homme politique attaché au dialogue et à la stabilité du Bénin. Daniel Edah rappelle ainsi que la grandeur d’une nation réside dans sa capacité à surmonter les crises par la concertation et non par la division. Fidèle à son idéal d’un Bénin économiquement prospère, socialement stable et pleinement intégré dans une Afrique en plein essor, il conclut son message sur une note d’espérance : « Il fera beau. » Une formule qui résonne comme un appel à la foi collective en l’avenir du pays, au-delà des turbulences du moment.

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Jeu de Sodjinou contre Les Démocrates : La stratégie pour avoir le même candidat à la mouvance et à l’opposition  ?

Depuis quelques jours, la scène politique béninoise s’anime autour d’un épisode inattendu, l’acte posé par le député Michel Sodjinou contre son propre parti, Les Démocrates (LD). Une attitude qui suscite bien des interrogations et alimente les analyses les plus audacieuses. À première vue, cela pourrait ressembler à une simple crise interne. Mais en y regardant de plus près, certains y voient une stratégie bien plus délicate, visant à créer une situation inédite, celle d’avoir le même candidat à la mouvance et à l’opposition. Ce scénario, qui semblait jusque-là improbable, trouve pourtant un écho dans les récentes déclarations du chef de l’État. Lors de sa dernière rencontre avec la jeunesse, il avait laissé entendre qu’il n’était pas exclu que la mouvance et l’opposition présentent les mêmes candidats à la prochaine élection présidentielle. Une phrase qui, sur le moment, avait paru anecdotique ou ironique, mais qui aujourd’hui prend une tout autre ampleur. Quand on observe la tournure des événements, le contentieux autour du parrainage, les attaques internes au sein du parti Les Démocrates, tout semble concourir vers une configuration politique brouillant les frontières entre l’opposition et le pouvoir. Les réactions au sein du parti LD, la confusion sur les intentions réelles de certains acteurs, et la proximité de certains discours avec ceux de la mouvance renforcent l’idée d’un jeu politique calculé, où les lignes sont volontairement tracées. Alors, faut-il y voir une coïncidence ou plutôt une stratégie concertée, destinée à affaiblir l’opposition tout en donnant une apparence de diversité des choix ? Une chose est certaine, le jeu politique béninois se complique à mesure que l’échéance présidentielle approche. Et dans ce brouillard stratégique, le cas Sodjinou pourrait bien n’être qu’un élément d’une affaire beaucoup plus vaste.

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Prédictions du Fa pour 2026 : La consultation « Houéfa » chez Dah Logbé effective le 09 Novembre

Comme à l’accoutumée, le rendez-vous spirituel annuel de la consultation « Houéfa » aura bel et bien lieu cette année encore au domicile du guérisseur traditionnel Dah Logbé à Cocotomey. L’édition 2025, qui marque la 23ème depuis l’instauration de cette pratique est annoncée pour le 9 Novembre prochain. En effet, chaque année, courant le mois de Novembre, Dah Logbé procède dans son cabinet à la consultation de l’oracle pour le compte de l’année à venir. L’objectif de cette démarche spirituelle est de révéler les signes du Fa qui gouverneront le Bénin, afin d’éclairer les fidèles et le peuple sur les précautions spirituelles à observer. Sous l’invitation de Dah Logbé, un collège de bokonons se réunira donc pour interroger le Fa dans le strict respect des traditions. L’exercice se déroule publiquement, permettant à tous ceux qui le souhaitent d’y assister et de recevoir directement les messages de l’oracle. À la suite de la consultation, et selon les signes révélés, des sacrifices et rituels spécifiques sont prescrits pour conjurer les sorts et atténuer les éventuels dangers annoncés. Ces étapes, exécutées avec rigueur, visent à préserver la paix, la santé et la prospérité collective.  Respectueux de la parole donnée et fidèle à la tradition, Dah Logbé s’apprête une fois encore à tenir le pari de cette grande consultation spirituelle, devenue au fil des années une référence incontournable dans le paysage religieux et culturel béninois. Le rendez-vous est alors pris pour le 9 Novembre 2025 à Cocotomey, où le Fa, une fois de plus, livrera ses révélations pour l’année à venir.

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« La Grande Libation du Bénin » : La deuxième édition pour le 02 Novembre prochain à Cotonou

Le plus grand événement de l’année dédié aux défunts pour leur protection sur les vivants dénommé « La Grande Libation du Bénin » et organisé par « La Grande Fraternelle » et « Authentique et Universel Ordre de la Reine Mère (AUnOR) », aura lieu le 02 Novembre 2025 au Palais des congrès à Cotonou. Les organisateurs à quelques jours des manifestations, rassurent sur leur tenue effective suivant la date précédemment communiquée. Pour rappel, « La Grande Libation du Bénin » vise à mettre en harmonie tous les égrégores visibles et invisibles du Bénin pour favoriser une véritable Etat-nation pour le pays. Il s’agit de procéder avec l’accompagnement de la population, à l’invocation générale des défunts quelque soient leurs rangs pour bénéficier de leur grâce pour la stabilité du pays.  Grand moment de communion spirituelle et de mémoire collective, l’édition 2025, la deuxième est prévue pour le Dimanche 2 Novembre à Cotonou, dans une ambiance empreinte de recueillement et de tradition. Cette cérémonie, qui prend désormais une dimension nationale et sous régionale, vise à invoquer les personnes décédées qu’il s’agisse d’ancêtres, de rois, de dignitaires, de chefs de guerre ou encore de citoyens disparus tragiquement afin qu’ils aident les vivants à conjurer les mauvais sorts et à préserver la paix et la prospérité du pays. La Grande Libation du Benin, moments de retrouvailles spirituels important, se veut aussi une occasion de libations collectives en l’honneur des âmes des ancêtres, dans le respect des rites vodoun et des traditions africaines. Pour cette 2ème édition, des personnalités éminentes du monde académique et spirituel ont déjà annoncé leur participation, en l’occurrence les Professeurs Dodji Amouzounvi et Mahugnon Kakpo, Président du Comité des rites vodoun du Bénin. Leur présence témoigne de l’importance de cette célébration qui unit foi, culture et mémoire. Le code vestimentaire retenu pour cette édition est la couleur blanche, symbole de pureté, de paix et d’harmonie, invitant ainsi chaque participant à venir dans un esprit d’unité et de sérénité. Une fois encore, le Bénin s’apprête à vivre un moment fort où les valeurs de respect des ancêtres, de spiritualité et de cohésion sociale seront au cœur de la célébration.

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Affaire Sodjinou : La vérité finira par se savoir

Alors qu’il devrait se projeter sur la prochaine étape du processus électoral, le parti Les Démocrates est malheureusement confronté à une crise interne inattendue née d’un simple acte de refus. En effet, le député Michel Sodjinou élu sous la bannière du parti de l’opposition a décidé de ne pas accorder son parrainage au duo candidat désigné par sa formation pour la présidentielle de 2026. Un acte inattendu qui fragilise tout un processus surtout dans un système où chaque parrainage compte. Et croyant avoir franchi le premier obstacle d’une série, l’attitude de l’élu de la 19ème circonscription électorale renvoie brutalement Les Démocrates à la case départ. Un refus qu’il a d’ailleurs assumé publiquement dans une lettre devenue virale où il explique les raisons de sa position et défend sa liberté de conscience.  Et sans tarder, des analystes affirment que le cas Sodjinou illustre la dérive d’un mécanisme censé renforcer la démocratie mais qui dans les faits, crée des zones d’influence et de chantage. Pour certains, il s’agit d’un courage politique en l’occurrence celui d’un homme qui refuse de suivre aveuglément la ligne de son parti et aurait simplement exercé son droit de conscience estimant ne pas pouvoir parrainer une candidature qu’il ne cautionne pas entièrement. Pour d’autres en revanche, son attitude sent la manipulation politique voire la trahison. Car poursuivent-ils, dans un contexte où chaque parrainage est précieux, le timing de sa décision interroge et alimente les soupçons d’un jeu orchestré en coulisses pour fragiliser son parti et l’empêcher de participer à la compétition tant attendue. Aux yeux de nombreux citoyens, ce qu’il sied d’appeler ‘’affaire Sodjinou’’ a quelque chose de profondément troublant. Non pas seulement parce qu’un député refuse de suivre son parti, mais parce que ce refus suffit à déséquilibrer tout le jeu électoral. Un pays où une signature peut décider de qui a le droit de concourir à la présidence interroge sur la solidité de ses institutions. En d’autres termes, un seul homme détient désormais le pouvoir de bloquer ou de sauver toute une candidature. Quoi qu’il en soit, l’affaire Sodjinou laissera des traces et relancera assurément le débat sur le Code électoral. Par ailleurs, s’il est vrai que les secrets ne tiennent jamais longtemps, on pourrait avancer sans risque de se tromper qu’au regard de tout ce qui se trame entre ambitions, loyautés et probables pressions invisibles, la vérité finira par se savoir.

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Contentieux autour du parrainage examiné par la Cour ce matin : Vivement une décision pour sauver la démocratie au Bénin

Saisie par le parti d’opposition Les Démocrates qui conteste le pouvoir du tribunal de Cotonou de statuer sur le différend autour de la fiche de parrainage laissée par le député Michel Sodjinou, la Cour constitutionnelle du Bénin qui examine le dossier à travers une audience spéciale ce lundi matin, est attendue sur une décision pour faire lire le droit et faire reconnecter une bonne partie du peuple à l’actualité électorale. En effet, l’acte de trahison supposément posé par le député porté disparu ou des faits qui peuvent lui être attribués laissent penser à des manœuvres pour exclure le regroupement politique dit du peuple de la présidentielle de 2026. Et pour réclamer son droit de prendre part à ladite élection et de voir son duo validé par les instances appropriées, la formation politique après la décision du tribunal, a saisi la Cour constitutionnelle pour obtenir la validité de la fiche de parrainage à la signature de Michel Sodjinou. Et c’est en quelque sorte sur cette requête que se pencheront ce lundi matin les sages de la haute juridiction qui apprécieront la posture du député en question pour dire s’il y a ou non le droit sous le prétexte de dénonciations et de revendications, de remettre en cause une fiche qu’il avait en toute conscience laissée au premier responsable de son parti. Et la Cour constitutionnelle, seule instance compétente pour statuer en matière électorale et dont les décisions sont sans recours, à travers ses juges trancheront non seulement sur la restitution du parrainage manquant mais aussi sur la légitimité des actions qui auraient pu être menées sous influence extérieure. Bien évidemment, un verdict au profit du parti fera lever les préjugés de manœuvres contre sa participation à la présidentielle et rétablira un certain équilibre institutionnel tout en garantissant que la pression politique ne supplante pas la justice et la règle du droit. Pour beaucoup, la Cour constitutionnelle qui détient la clé pour rétablir l’équité et assurer que chaque parti puisse concourir dans des conditions justes, ne devra pas rater l’occasion de dire le droit pour la participation de LD à la présidentielle de 2026. Les regards restent rivés sur la haute juridiction dont les sages sont invités à sauver en de pareille circonstance, la démocratie.  « Les sages de la Cour constitutionnelle ont le devoir de se rappeler chaque jour les propos de Monseigneur Isidore de Souza qui dit :  « Plaise au ciel, qu’aucun bain de sang ne nous éclabousse et ne nous emporte dans ses flots » », rappelait à travers un message le parti L es Démocrates qui fait savoir qu’il « ne peut y avoir de démocratie véritable sans élections libres, transparentes et équitables ». Une logique que sauront apprécier ce lundi matin les sages de la haute juridiction suivis par tout un peuple qui exprime la soif d’une véritable compétition.

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Paul Hounkpè à l’investiture du duo de la FCBE : « Ensemble, nous transformerons la douleur en espérance, et l’espérance en victoire »

Le discours délivré ce Dimanche 19 Octobre 2025 à la salle des fêtes Majestic de Fidjrossè à Cotonou face aux militants FCBE, montre que le duo investi pour la présidentielle d’Avril 2026, a pleine connaissance de la mission à la tête du pays pour redonner le sourire au peuple. En effet, à travers cette adresse qui fixe sur les grandes ambitions dès le départ du pouvoir de l’actuel Chef de l’Etat, le candidat de la FCBE a insisté sur la réconciliation nationale, la justice sociale, l’éducation, la restauration de la confiance entre les Béninois et leur État et autres. Après avoir rappelé la vision ou la ligne idéologique de son parti, Paul Hounkpè a affiché sa volonté de servir pour assurer l’épanouissement de chacun et de tous. « Notre parti, la FCBE, n’est pas une formation politique comme les autres. Elle est née d’une vision : celle d’un Bénin réconcilié, prospère et gouverné dans la paix. Depuis sa création, la FCBE s’est donnée pour mission de promouvoir la paix, le développement et la bonne gouvernance, trois piliers essentiels de toute société juste et durable. Ces valeurs, les avons défendues avec constance, même lorsque les vents contraires tentaient de nous effacer du paysage politique national. Il faut le reconnaître, pendant près d’une décennie, la FCBE a choisi le chemin de l’opposition, ce sentier escarpé où s’éprouvent la fidélité aux idéaux et la résistance à l’adversité. Nous avons connu des incompréhensions et des calomnies. Mais à chaque épreuve, notre flamme est demeurée vive, nourrie par la conviction que notre combat était juste et que viendrait le jour où le Bénin tout entier ressentirait le besoin d’un nouveau souffle », a laissé entendre d’entrée le candidat de la FCBE pour qui, 2026 sera l’année de la fierté béninoise et africaine. « Mes chers compatriotes, Aujourd’hui, nous avons appris, mûri et grandi. L’expérience de l’opposition nous a rendus plus lucides et plus forts. Elle nous a permis de comprendre les limites de notre gouvernance passée et d’élaborer des solutions plus humaines, plus durables et plus inclusives. Ce long chemin de patience et de résilience a été le prix de notre maturité politique », a poursuivi Paul Hounkpè qui saisit l’occasion pour dévoiler les grands axes des actions pour faire souffler dans tous les domaines. « A présent, l’heure de la réparation et de la réconciliation va sonner. Les blessures de la division doivent cicatriser, les injustices doivent cesser, et les espoirs trahis doivent renaître. Ensemble, nous transformons la douleur en espérance, et l’espérance en victoire. Notre ambition est claire : servir le peuple béninois. Le pouvoir, à nos yeux, n’est pas une fin en soi, mais un instrument au service du développement humain et du bien-être collectif. Nous voulons un Bénin où chaque citoyen, du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, trouvera les conditions de son épanouissement. Un Bénin où l’école sera un sanctuaire du savoir, du développement des compétences et de la méritocratie, un Bénin où la jeunesse aura des opportunités et non des frustrations, un Bénin où la femme, pilier de nos familles et actrice du progrès, sera placée au cœur des décisions publiques. Nous voulons réconcilier les Béninois avec eux-mêmes et avec leur État. Nous voulons restaurer la confiance, réhabiliter la justice et replacer le travail au centre de nos valeurs. Ce projet de société, nous le mènerons avec rigueur, intégrité et patriotisme. Nous faisons ici le serment, devant Dieu et les mânes de nos ancêtres, devant l’histoire et devant vous, de servir le Bénin avec loyauté et dévouement si vous nous en confiez la charge. Nous gouvernerons avec justice, écoute et déciderons dans l’intérêt supérieur de la Nation. Car au fond, notre plus grande richesse, c’est notre unité », conclut le candidat de la FCBE ovationné par l’assistance qui réaffirme son engagement à mouiller le maillot pour la victoire.

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Participation de LD à la présidentielle de 2026 : Le parti se dit prêt à toutes les voies de recours pour être dans la course

En marge d’une déclaration de presse ce Jeudi 16 Octobre 2025 au siège national des Démocrates à Cotonou, Nourénou Atchadé, le 2ème Vice-président du regroupement, a renseigné sur les actions envisagées pour assurer la participation du parti à la présidentielle de 2026 au cas où le député Michel Sodjinou ne revenait pas à la raison. Selon ses dires, le parti ne se laissera pas faire pour assister à une possible invalidation de son duo candidat. « Nous avons le droit de notre côté et nous utiliserons tout ce qu’il y a comme recours. Nous vous rassurons en tant que députés que le parti « Les Démocrates » est en bon droit de participer à ces élections », a déclaré l’honorable Nourénou Atchadé. Selon lui, « ce qui s’est passé avec notre collègue Sodjinou, il faut le dire, sort de l’entendement ». « Nous pensons qu’il reviendra certainement à la raison », poursuit Nourénou Atchadé pour qui, si dans les brefs délais, Sodjinou ne revenait à la raison, le parti Les Démocrates va devoir saisir les instances habilitées à dire le droit dans un contentieux électoral. « Nous allons utiliser les voies de recours », a informé le 2ème Vice-président du parti avant de lancer aux militants : « Continuez à espérer, continuez à soutenir le parti, continuez, et nous gagnerons ! ». Pour rappel, le 2 septembre 2025, les 28 députés du parti « Les Démocrates” ont retiré puis signé à blanc, leurs fiches qu’ils ont remises au Président de la formation politique, Boni Yayi. Ceci afin de garantir que le parti d’opposition ne perde pas un seul de ses 28 parrainages indispensables pour un duo candidat à la présidentielle, conformément aux exigences du Code électoral en vigueur. A la suite d’un processus interne de désignation, le parti a annoncé au petit matin du 14 Octobre, le choix de Renaud Agbodjo et son colistier Jude Lodjou pour porter son étendard à la présidentielle 2026.  Ce choix, visiblement, n’est pas de nature à plaire au député Michel Sodjinou. Dès lors, il a saisi le parti par exploit d’huissier pour récupérer sa fiche de parrainage. Une décision du tribunal de première instance entre ses mains, le député en désaccord avec son parti, a obtenu l’annulation de sa première fiche de parrainage par la Céna. Ce faisant, il prive officiellement le parti Les Démocrates d’une chance d’obtenir les 28 parrainages nécessaires. Des manœuvres, des sortes de chantage qui passent mal chez les Démocrates qui rassurent de leur participation à la présidentielle d’Avril 2026.

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Magalie Jean Michel Kpolidji, Princesse du royaume d’Allada : Un couronnement qui renoue les liens entre le Bénin et Haïti

Lors d’une cérémonie historique présidée par Sa Majesté Kpodégbé Djigla, 16ème roi du royaume d’Allada, Magalie Jean-Michel a été officiellement couronnée princesse Kpolidji d’Allada et nommée ambassadrice royale auprès du royaume d’Allada. Ce moment marque une étape historique : c’est la première fois au XXIe siècle qu’une Américaine d’origine africaine est couronnée et investie de l’autorité d’ambassadrice par une monarchie africaine souveraine. La princesse Magalie incarne un héritage royal et révolutionnaire ininterrompu, reliant l’Afrique et les Caraïbes. Ses ancêtres remontent directement à la princesse Marie Noëlle Louverture, sœur du général Toussaint Louverture, artisan de la Révolution haïtienne ; à l’empereur Jean-Jacques Dessalines, fondateur de la première république noire libre au monde ; et au président François C. Antoine Simon, 18e président d’Haïti. Sa lignée, qui comprend également les descendants de plusieurs chefs d’État haïtiens, constitue l’un des héritages historiques les plus continus et les mieux documentés reliant l’Afrique et Haïti à travers les générations. La convergence de ces lignées ancestrales, officiellement reconnue par le Royaume d’Allada, représente un moment exceptionnel dans l’histoire du monde. Elle rétablit un lien entre le patrimoine, la diplomatie et le renouveau culturel entre le Bénin, Haïti et la diaspora africaine mondiale. Pour le Bénin, cet événement réaffirme l’héritage vivant du Royaume royal comme source de leadership, d’unité et de fierté culturelle. Pour Haïti, il honore les lignées héroïques qui ont lutté pour la liberté et la souveraineté. Pour les États-Unis, il souligne les contributions continues de la diaspora africaine et haïtienne à l’histoire du monde et au progrès social. En tant qu’ambassadrice royale, la mission de la princesse Magalie est de renforcer les liens entre les nations d’ascendance africaine par la diplomatie culturelle, la collaboration humanitaire et la réconciliation historique. Sa nomination est porteuse d’un message de restauration et de destin commun, qui honore le passé tout en construisant un avenir fondé sur la vérité, la dignité et le progrès collectif.

Affaire de parrainage à LD : Boni Yayi : un leadership qui accepte tout

L’affaire de parrainage au sein du parti Les Démocrates (LD) continue de secouer la formation d’opposition, avec des accusations portées contre l’ancien Président Boni Yayi. Certains observateurs notamment ceux proches du camp de la mouvance lui reprochent d’avoir imposé le choix de Renaud Agbodjo comme candidat à la présidentielle ; un choix qui, selon eux, aurait plongé le parti dans une profonde crise interne. Ces accusations souvent émises sur un ton virulent et parfois irrespectueux traduisent le degré de manque de respect à une autorité, fut-elle un ancien Président de la République. Pourtant, rien ne prouve que Boni Yayi soit à l’origine de cette décision. Ceux qui le connaissent rappellent que le leader des Démocrates a toujours privilégié la concertation, le consensus et la liberté d’opinion. Mais face au tumulte actuel, son silence est interprété par certains comme une faiblesse, alors qu’il traduit plutôt une volonté d’apaisement. Dans un contexte où les passions s’enflamment, Boni Yayi choisit la retenue ; un choix de maturité politique, même s’il oppose son leadership aux critiques les plus dures. En effet, ce qui choque le plus dans cette affaire, ce sont les propos et insultes proférés contre l’ancien Président. Dans d’autres partis, un tel comportement serait rapidement sanctionné, tant il porte atteinte à l’image et à la cohésion du groupe. Il est important de rappeler que Boni Yayi incarne un style de leadership rare, celui d’un homme qui, malgré les tempêtes, accepte tout sans chercher à écraser ni à exclure. Mais cette patience, si elle n’est pas comprise et respectée risque d’affaiblir davantage un parti déjà fragilisé par des divisions à l’interne.

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