26 Octobre 1972-26 Octobre 2025 : Daniel Edah fait un lien entre sa vision politique et celle sous la révolution

À l’occasion du 53ème anniversaire du 26 Octobre 1972, date marquant le coup d’État qui porta au pouvoir le Général Mathieu Kérékou, Daniel Edah, leader politique et membre du parti Les Démocrates, a livré un message à la Nation dans lequel il établit un parallèle entre sa vision politique et celle qui guida le Bénin sous la Révolution. Pour lui, le 26 Octobre 1972 avait ouvert une ère décisive dans l’histoire du pays, fondée sur la justice, la dignité et l’autonomie nationale. Daniel Edah salue la volonté de transformation économique impulsée par le régime révolutionnaire, notamment à travers la création de sociétés d’État qui avaient contribué à la valorisation des ressources locales et à l’affirmation de l’indépendance économique du pays. Toutefois, il reconnaît avec lucidité les dérives qui ont entaché cette période telles que la mauvaise gestion, la corruption, les détournements et certaines dérives autoritaires du régime du PRPB. Mais pour le leader politique, il serait injuste de ne retenir de cette époque que ses échecs, car la Révolution, malgré ses erreurs, reposait sur une véritable vision politique, celle d’un Bénin qui compte sur ses propres forces pour se développer. Daniel Edah estime que cette approche de gouvernance, fondée sur la vision et la responsabilité nationale, doit inspirer la marche politique actuelle du pays. Il appelle ainsi à tirer les leçons de la Révolution pour bâtir un Bénin économiquement prospère, socialement stable et démocratiquement solide. Dans sa déclaration, il réaffirme que son mouvement « NOUS LE FERONS » s’inscrit depuis 2014 dans cette même logique d’autonomie et de transformation durable, fidèle à l’esprit du mot d’ordre révolutionnaire : Comptons sur nos propres forces. « Malgré nos défis actuels, l’avenir est entre nos mains. Ensemble, par la voie démocratique, nous le ferons… et il fera beau », a-t-il conclu, appelant à une nouvelle dynamique patriotique dans la continuité des idéaux de 1972. Pour rappel, Il y a cinquante-trois ans, le Commandant Mathieu Kérékou, soutenu par ses compagnons d’armes du sous- groupement d’appui de Ouidah, prenait la tête du pays à l’issue d’un coup d’État méticuleusement orchestré. Cet événement mit un terme au Conseil présidentiel de Justin Tomètin Ahomadégbé et clôtura une ère d’instabilité politique qui affectait le Dahomey depuis l’indépendance. Un jalon décisif de l’histoire du pays qui interpelle encore sur les enjeux de stabilité, de gouvernance et de mémoire nationale. Daniel Edah va au-delà et fait concentrer les attentions sur les notes positives sous la révolution.

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Rencontre avec Talon sur la situation de LD : Yayi n’a rien obtenu ; le parti forme un recours contre la Céna

La rencontre entre Patrice Talon et Boni Yayi s’est soldée sans le moindre résultat concret pouvant conduire à une sortie de l’impasse actuelle née de l’affaire du parrainage de Michel Sodjinou. Le Président du parti Les Démocrates est ressorti de son entretien avec le Chef de l’État sans la moindre garantie sinon, une fin de non-recevoir polie. De quoi alimenter les débats et prolonger le suspense sur la participation ou non du parti à la prochaine élection présidentielle. La Cour constitutionnelle après s’être déclarée incompétente pour connaitre du dossier, la rencontre entre les deux Chefs d’État apparaissait comme la meilleure option de désamorcer la crise et permettre à l’opposition de prendre part à l’élection présidentielle de 2026. Dans cette dynamique, le Chef de l’Etat selon certaines indiscrétions, aurait écouté Boni Yayi qui avancent-ils, aurait plaidé la nécessité de garantir l’équité du processus électoral et d’éviter que la prochaine présidentielle ne se déroule sans la principale force d’opposition. L’ancien Président poursuivent-ils, aurait même insisté sur le danger qu’une telle exclusion ferait peser sur la cohésion nationale et sur la crédibilité du scrutin à venir. Mais Patrice Talon fidèle à sa ligne institutionnelle serait resté inflexible. Selon plusieurs sources, le Chef de l’État aurait conseillé à son interlocuteur et à son parti d’explorer toutes les voies de recours légales disponibles. Autrement dit, d’épuiser les procédures prévues par le droit. Il aurait même ajouté que si Les Démocrates parvenaient à obtenir gain de cause, tant mieux. Dans le cas contraire, il tenait au respect scrupuleux des textes et au maintien du cadre institutionnel tel qu’il est. Une attitude qui selon beaucoup, sonne comme un refus de s’impliquer politiquement dans le déblocage du dossier. En d’autres termes, le Président de la République s’en remet entièrement au droit et ne compte pas user de son influence pour faire plier la décision de la Céna. Une position que d’aucuns saluent comme une preuve de respect des institutions mais que d’autres perçoivent comme une manière de se laver les mains d’un problème politique aux conséquences nationales. Et loin de se résigner, le parti annonce déjà son intention de déposer un nouveau recours cette fois contre la Céna. Un recours présenté comme le dernier espoir pour faire réintégrer le duo Agbodjo-Lodjou dans la course présidentielle avant la clôture définitive du calendrier électoral. En s’apprêtant donc à contester la décision de rejet de son dossier de candidature, le parti LD espère que le droit finira par leur donner raison et que leur nouveau recours permettra de rétablir l’équilibre.

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Nouveau recours pour sa participation à la présidentielle de 2026 : Le parti Les Démocrates ne désarme pas

Le parti Les Démocrates (LD) refuse de baisser les bras dans la bataille pour sa participation à l’élection présidentielle de 2026. Malgré les obstacles rencontrés et les précédentes décisions défavorables, la formation politique dirigée par l’ancien Président Boni Yayi s’accroche à l’espoir d’une issue favorable. Selon des sources proches du parti, Les Démocrates envisagent de déposer un nouveau recours afin d’obtenir la possibilité de présenter un duo à cette élection majeure. Convaincus du bien-fondé de leur démarche et de leur droit à concourir, les responsables du parti affirment vouloir épuiser toutes les voies légales pour défendre la démocratie, l’équité et la libre compétition politique. Pour eux, il ne s’agit pas seulement d’une bataille juridique, mais d’un combat pour le pluralisme politique et la vitalité démocratique du Bénin. Dans un contexte où les tensions politiques restent palpables, Les Démocrates multiplient les consultations et préparent minutieusement leur dossier, persuadés qu’il est encore possible d’obtenir gain de cause. Le parti estime que la participation de toutes les forces politiques à cette élection est une condition essentielle à la stabilité et à la crédibilité du scrutin. En ce sens, Les Démocrates interpellent les institutions compétentes à faire preuve d’ouverture et de responsabilité pour garantir un processus inclusif, transparent et conforme aux principes de la démocratie béninoise. En attendant la suite des procédures, le parti reste mobilisé, appelant ses militants et sympathisants à garder foi en la justice et en l’avenir démocratique du pays. Une chose est sûre, Les Démocrates n’ont pas dit leur dernier mot.

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Divers reproches à LD dans la mésentente du parrainage : Et pourtant, ce parti paraît le plus structuré

Au Bénin, il devient presque banal que chaque fois que le parti Les Démocrates (LD) s’affirme, les critiques fusent de toutes parts. Ces derniers jours, la question du parrainage pour la présidentielle de 2026 a encore servi de prétexte à une nouvelle vague d’attaques contre la formation dirigée par Boni Yayi. Pourtant, comme le dit si bien l’adage, pour tuer son chien, on l’accuse de la rage. Les reproches adressés à LD dans cette affaire paraissent, pour beaucoup d’observateurs, aussi infondés que stratégiques. Car au fond, lorsqu’on évoque la réforme du système partisan initiée au Bénin, le parti Les Démocrates est sans doute celui qui, plus que tout autre, agit en parfaite conformité avec son esprit. Discipline interne, clarté des positions, structuration rigoureuse des organes, respect des procédures ; tout concourt à faire du LD un modèle d’organisation et de cohérence politique. La gestion du processus de désignation du duo candidat à la présidentielle en est la preuve la plus éloquente. Les débats internes, les consultations à tous les niveaux et les tractations qui ont précédé la décision finale témoignent d’un parti vivant, inclusif et soucieux de transparence. Là où d’autres imposent des choix venus d’en haut, Les Démocrates ont opté pour une démarche participative, fidèle à l’esprit démocratique qu’ils prônent depuis leur création. Les critiques portées contre le parti apparaissent donc comme des tentatives délibérées de le fragiliser et de ternir l’image de ses responsables. Derrière les polémiques se cache une évidence certaine, celle de la solidité et la cohésion du parti. En effet, ce n’est pas le manque de démocratie qui pose problème chez Les Démocrates, mais au contraire, leur capacité à en incarner les valeurs dans un contexte politique où cela devient rare. Malgré tout, le parti reste debout, sûr de sa légitimité et confiant dans son engagement pour le renouveau démocratique du Bénin. Les tempêtes médiatiques passeront, mais Les Démocrates continueront d’avancer, fidèles à leurs principes et à la vision d’une démocratie véritablement ouverte à tous.

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Posture face à l’impasse à LD : Boni Yayi : une humilité, une grandeur d’esprit inestimable

Dans un climat politique tendu, marqué par les difficultés de participation du parti Les Démocrates (LD) à l’élection présidentielle de 2026, l’attitude du Président Boni Yayi force le respect. Alors que la tension aurait pu dégénérer, l’ancien Chef de l’État a choisi la voie du dialogue et de la sagesse, en convenant d’un tête-à-tête avec son successeur, le Président Patrice Talon. Un geste rare, empreint d’humilité et de sens du devoir républicain, qui témoigne une fois de plus de la hauteur d’esprit de cet homme d’État. Même si aucune résolution concrète n’a filtré de la rencontre, le simple fait que Boni Yayi ait accepté d’engager la discussion dans un contexte aussi sensible illustre sa volonté constante de privilégier la paix et la stabilité du Bénin au-dessus des divergences politiques. Dans cette crise pré-électorale où Les Démocrates se sentent injustement écartés du processus, il a su faire preuve de retenue et de maturité politique, refusant toute escalade et tout excès de langage. Nombreux sont les observateurs qui reconnaissent aujourd’hui que le parti Les Démocrates a été victime d’un traitement inéquitable dans la gestion du parrainage et de sa participation aux élections. Mais face à cette situation, Boni Yayi n’a pas cédé à la provocation. Fidèle à l’homme d’État qu’il a toujours été, il a préféré le silence constructif, le dialogue discret et la recherche de solutions durables plutôt que le tumulte des déclarations publiques. Cette posture d’humilité et de grandeur d’âme rappelle à quel point Boni Yayi reste attaché à la paix, à la cohésion nationale et à la stabilité des institutions. Il démontre que même dans la divergence, le Bénin peut encore donner une leçon de maturité politique à l’Afrique. Et si ceux qui tiennent aujourd’hui les rênes du pouvoir choisissent à leur tour la voie de la sagesse, il est fort à parier que cette crise pré-électorale ne sera bientôt plus qu’un souvenir. Le Bénin a besoin de retrouver le sourire, celui des périodes électorales d’autrefois, marquées par la ferveur, le pluralisme et la confiance. En tendant la main au dialogue, Boni Yayi vient de montrer que l’avenir du pays vaut bien plus que toute victoire politique.

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Recours de Les Démocrates contre la Céna : Pendant ce temps, le processus électoral se poursuit

Alors que le parti Les Démocrates continue d’user de tous ses droits de recours pour obtenir gain de cause dans ce qu’il sied désormais d’appeler « affaire Sodjinou », la Commission électorale nationale autonome déroule tranquillement son calendrier électoral comme si de rien n’était. Pendant que le principal parti d’opposition tente de sauver sa participation à la présidentielle de 2026, l’institution en charge des élections avance sereinement ses pions s’appuyant sur la décision du Tribunal de Cotonou invalidant la fiche de parrainage signée par le député Michel Sodjinou. Et il n’en fallait pas plus pour que Les Démocrates y voient une manœuvre visant à les écarter du jeu. En effet, le parti de Boni Yayi dénonce un usage sélectif du droit et un zèle administratif qui ne servirait qu’à dissimuler une exclusion déguisée. Faut-il le rappeler, le parti LD a saisi la Cour constitutionnelle dans l’espoir qu’elle rétablirait la validité du parrainage concerné. Mais la Cour a choisi une voie que beaucoup jugent déconcertante en se déclarant incompétente pour connaître du dossier. Une réponse inattendue qui dans les faits, renvoie Les Démocrates à leurs frustrations et qui pour beaucoup, sonne politiquement comme une fin de non-recevoir. Un coup dur poursuivent-ils, pour une formation qui n’a cessé de clamer son droit à une compétition électorale équitable. Toutefois, armés d’espoir et d’optimisme, ils n’entendent pas baisser les bras en si bon chemin. Par la voix de leur porte-parole, Guy Mitokpè, ils annoncent déjà un nouveau recours cette fois directement contre la Céna. A les en croire, l’institution électorale aurait outrepassé ses prérogatives en se pliant sans discernement à une décision de tribunal ordinaire sur un acte politique. Des arguments balayés du revers de la main par l’institution en charge des élections qui se défend de toute manœuvre politique et affirme qu’elle ne fait qu’appliquer la loi et respecter les décisions de justice. Une lecture qui ne convainc pas l’opinion qui pense qu’en suivant mécaniquement un jugement sans en mesurer les implications politiques, la Céna donne le sentiment d’un fonctionnement technique dans un contexte où l’enjeu est éminemment démocratique. En attendant, on peut aisément se rendre compte la Céna poursuit sa route et déroule les étapes de préparation du scrutin présidentiel d’Avril 2026 qui, jusqu’à preuve de contraire, mettra aux prises le duo-candidat de la mouvance avec celui du parti FCBE de Paul Hounkpè.

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Validation provisoire du duo de la mouvance par la Céna : Yanique Djima et le Mouvement « Jeunes, c’est notre tour » renouvellent leur soutien à Wadagni -Talata

Après la validation provisoire du duo de la mouvance présidentielle par la Commission électorale nationale autonome (Céna), le Mouvement « Jeunes, c’est notre tour », conduit par Yanique Ulrich Djima, a de nouveau affiché sa fidélité et son engagement indéfectible aux côtés de Romuald Wadagni et Mariam Chabi Talata. Quelques semaines seulement après la grande marche de soutien organisée à Godomey-Ayimèvo et la participation à l’investiture du duo à Parakou, le jeune leader et son mouvement sont sortis de leur silence pour saluer la décision de la Céna, qu’ils considèrent comme une étape décisive vers la victoire du duo de la continuité en 2026. « Lentement mais sûrement, Wadagni et Talata progressent vers la victoire. Le peuple le voit, la jeunesse le ressent, et le Bénin s’y prépare », a déclaré Yanique Ulrich Djima à l’annonce de la liste provisoire par la Céna, convaincu que plus rien ne pourra arrêter ce duo dans sa marche vers la magistrature suprême. Très mobilisés, les membres du mouvement ont réaffirmé leur volonté de s’impliquer activement dans la campagne électorale à venir. Ils promettent de mouiller le maillot sur le terrain, notamment dans l’arrondissement de Godomey et ses environs, afin de faire triompher le projet de continuité prôné par le Président Patrice Talon. Pour eux, le duo Wadagni-Talata incarne la stabilité, la compétence et la vision nécessaires pour consolider les acquis du Programme d’Action du Gouvernement actuel. Dans une ambiance d’enthousiasme et de détermination, Yanique Djima a une fois encore salué la jeunesse béninoise pour sa maturité et son engagement croissant en politique. « Nous sommes fiers d’être jeunes et de croire en un avenir meilleur. Avec Wadagni et Talata, nous savons que le Bénin continuera d’avancer. Nous serons sur le terrain, dans les quartiers, dans les marchés, dans les écoles, pour mobiliser, expliquer et convaincre », a-t-il confié. Le Mouvement « Jeunes, c’est notre tour » se veut désormais un acteur de poids dans la dynamique électorale en cours. À travers ses actions de proximité et ses démonstrations de soutien populaires, il entend peser de tout son poids dans la victoire du duo présidentiel en 2026. 

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Arrestation du journaliste Olivier Allocheme : L’opinion réclame la vérité sur ce qui lui est reproché

Un énième cas d’arrestation de journaliste vient assombrir le paysage médiatique béninois. Cette fois, c’est Olivier Allocheme, Rédacteur en Chef du journal Événement Précis, qui a été interpellé et placé sous mandat de dépôt. Mais ce qui interpelle le plus, au-delà de l’acte lui-même, c’est l’opacité totale qui entoure les raisons de sa détention. Jusqu’à présent, aucune information claire ni officielle n’a été communiquée sur les faits qui lui sont reprochés. L’affaire fait grand bruit dans les milieux médiatiques et au sein de l’opinion publique. Journalistes, activistes, défenseurs des droits humains et simples citoyens s’interrogent sur pourquoi Allocheme est-il détenu et quelles sont les charges retenues contre lui. Le silence qui entoure cette affaire alimente la suspicion et renforce les inquiétudes quant à l’état de la liberté de la presse au Bénin. Depuis l’avènement du régime dit de la « rupture », les cas d’arrestation ou de harcèlement judiciaire visant les hommes et femmes des médias se sont multipliés. Les interpellations, poursuites et condamnations de journalistes ne relèvent plus de l’exception, mais tendent à devenir une habitude inquiétante. L’arrestation d’Olivier Allocheme vient ainsi s’ajouter à une liste déjà longue de journalistes poursuivis ou incarcérés ces dernières années en République du Bénin. Face à cette dérive, l’opinion nationale réclame la vérité. Elle exige que la lumière soit faite sur cette affaire, dans le respect du droit à l’information, de la transparence judiciaire et de la liberté de la presse, garantie par la Constitution.

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Convocation de Yayi et du duo de LD :  Un scénario vraiment pas souhaité des Béninois

Alors que le climat politique s’anime autour de la participation ou non du parti Les Démocrates à la présidentielle de 2026, la convocation de l’ancien Président Boni Yayi et du duo désigné par le parti Les Démocrates ravive les inquiétudes d’une partie de l’opinion nationale. Dans un contexte où la population aspire avant tout à la paix et à la cohésion sociale, cet épisode judiciaire fait craindre un retour à des tensions que les Béninois souhaitent désormais reléguer au passé. En effet, le pays sort difficilement des fractures politiques et sociales nées des crises électorales de 2019 et de 2021. En effet, ces années ont laissé dans les mémoires des scènes de violences, des pertes humaines et une profonde division au sein de la société. Aujourd’hui, tout le monde s’accorde sur le fait que le Bénin n’a plus besoin de replonger dans les travers d’un affrontement politique qui fragilise le vivre-ensemble et entache la confiance des citoyens envers les institutions. À l’heure où la nation s’apprête à vivre une nouvelle échéance électorale, les appels au dialogue, à la tolérance et à la retenue se font plus pressants. Les Béninois, dans leur grande majorité, attendent de la classe politique qu’elle privilégie l’écoute, la concertation et la recherche de compromis plutôt que les démonstrations de force ou les règlements de comptes. La démocratie béninoise, souvent citée en exemple en Afrique, doit continuer de se construire sur la base du respect mutuel et de la responsabilité partagée. Toute démarche ou initiative susceptible d’alimenter la méfiance, de créer la peur ou de compromettre la paix sociale, ne peut être accueillie que comme une régression. Le moment est venu de tourner définitivement la page des crises électorales répétées et d’écrire celle d’une nation réconciliée, où les divergences politiques s’expriment dans le cadre du respect des droits, du dialogue et du respect de la dignité de chacun. Les Béninois ne veulent plus de confrontations mais veulent la paix, la stabilité et la confiance retrouvée entre gouvernants et gouvernés.

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La Grande Libation du Bénin », désormais une tradition annuelle : La deuxième édition annoncée pour le 02 Novembre à Cotonou

Le Bénin témoignera à nouveau son attachement à la tradition comme vecteur de paix et de concorde à travers La Grande libation. Séance de recueillement, de prière et de libation pour la paix et la prospérité, ce rendez-vous de haute portée spirituelle rendu possible par « La Grande Fraternelle » et « Authentique et Universel Ordre de la Reine Mère (AUnOR) », sera l’occasion pour mettre en exergue une tradition ancestrale souvent oubliée, mais qui autrefois apportait paix et harmonie dans les foyers. Grand moment de communion spirituelle et de mémoire collective, l’édition 2025, la deuxième prévue pour le Dimanche 2 Novembre à Cotonou, dans une ambiance empreinte de recueillement et de tradition, s’annonce prometteuse. Des personnalités éminentes du monde académique et spirituel rassurent de leur présence pour donner à l’évènement toute sa solennité. Parmi elles, les Professeurs Dodji Amouzounvi et Mahugnon Kakpo, Président du Comité des rites vodoun du Bénin. Leur présence est le signe de l’importance de cette célébration qui unit foi, culture et mémoire. Le code vestimentaire retenu pour cette édition est la couleur blanche, symbole de pureté, de paix et d’harmonie, invitant ainsi chaque participant à venir dans un esprit d’unité et de sérénité. « Le culte des ancêtres est la première religion des humains », expliquait lors de la première édition Mahugnon Kakpo, Président du Comité des rites vodoun du Bénin. A l’en croire, cette tradition existait bien avant l’arrivée des religions modernes. Les ancêtres, bien que partis, continuent d’habiter la mémoire collective et leurs esprits veillent encore sur les vivants. « Dans chaque famille, il y a un égrégore familial et cette cérémonie sollicite cet égrégore national pour que les esprits de ceux qui ne sont plus, mais qui vivent toujours avec nous, puissent nous conduire vers la prospérité et la paix », soulignait le Président du Comité des rites vodoun du Bénin appuyé par Koffi Aza, initiateur de la cérémonie, pour qui cet événement est une réponse aux temps difficiles pour les Béninois. Selon ses explications, renouer avec les rituels ancestraux, c’est aussi préserver l’identité culturelle du Bénin et rappeler l’importance des valeurs de solidarité et de respect pour les anciens. Une fois encore, le Bénin s’apprête à vivre un moment fort où les valeurs de respect des ancêtres, de spiritualité et de cohésion sociale seront au cœur de la célébration. Il s’agit de La grande libation du Bénin désormais une tradition annuelle, un moment fort pour invoquer la protection et l’accompagnement des ancêtres afin que chaque Béninois puisse avancer en paix et en harmonie.

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