Nouvelle révision constitutionnelle : Daniel Edah demande au Chef de l’Etat de renoncer ou de consulter le peuple par référendum

À moins de six mois de l’élection présidentielle, un nouveau projet de révision de la Constitution vient raviver la tension politique au Bénin. Dans une lettre ouverte au Chef de l’État, Daniel Edah, personnalité politique, interpelle directement Patrice Talon et l’exhorte à renoncer à cette initiative jugée « inopportune et dangereuse pour la démocratie ». Alors que l’Assemblée nationale examine un nouveau projet de révision de la Constitution, Daniel Edah dénonce une manœuvre politique orchestrée depuis le sommet de l’État, dans le sillage de la déstabilisation du principal parti d’opposition, Les Démocrates. Pour lui, cette opération, marquée par la démission de plusieurs députés du groupe parlementaire LD, n’a d’autre but que de faire sauter la minorité de blocage qui, jusqu’ici, empêchait toute modification constitutionnelle à des fins partisanes. L’homme politique estime que cette initiative, à la veille de la fin de la législature et à quelques mois d’une présidentielle cruciale, fragilise la stabilité du pays et compromet la légitimité des institutions. Selon lui, la mandature actuelle n’a plus la légitimité morale pour engager une telle réforme de fond, encore moins dans un contexte électoral tendu. « Nul n’est dupe, écrit Daniel Edah. Ce projet de révision n’est pas celui des députés, il est le vôtre. Vos élus n’auraient jamais osé franchir ce pas sans votre aval », affirme-t-il dans un ton à la fois respectueux et accusateur.  Dans sa lettre, Daniel Edah met en garde contre ce qu’il décrit comme un retour déguisé au monolithisme politique, rappelant les sombres heures du PRPB. À ses yeux, cette révision viserait à museler le peuple à garantir des avantages à vie pour ceux à qui le pays a déjà tout donné, et à installer un système verrouillé au profit d’un seul camp. « Ce projet trahit votre peur de perdre la main avec le prochain Président de la République », accuse-t-il, avant de souligner que la démarche pourrait rendre le pays ingouvernable à tout futur dirigeant qui refuserait d’entrer dans le moule du pouvoir actuel. L’ancien candidat à la présidentielle de 2016 et membre du parti LD estime également que cette entreprise risque de dissuader les investisseurs étrangers, en raison de l’instabilité institutionnelle et de l’insécurité juridique qu’elle engendrerait. Conscient du rapport de force politique, Daniel Edah reconnaît que le Président Talon dispose du nombre de députés nécessaire pour faire passer la réforme, mais il l’exhorte à la retenue et à la responsabilité historique. S’il estime la révision indispensable, Daniel Edah invite Patrice Talon à consulter directement le peuple par référendum. Une démarche qui, selon lui, témoignerait d’une élégance politique et de respect pour la souveraineté populaire. Dans une conclusion empreinte de patriotisme, Daniel Edah en appelle à la conscience du Chef de l’État. Il assure par ailleurs sa disponibilité à accompagner le Président dans toute initiative sincèrement tournée vers la paix, la démocratie et le développement du pays.

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Situation chez les Démocrates : Le sort des exilés et détenus politiques à issue toujours incertaine

L’espoir d’une alternance politique portée par le parti Les Démocrates vient de se heurter à un nouveau mur. Après la décision de la Cour constitutionnelle validant uniquement deux duos pour la présidentielle de 2026 celui de la mouvance présidentielle, Romuald Wadagni-Mariam Chabi Talata, et celui de la FCBE, Paul Hounkpè- Roch Hounwanou, la formation de l’opposition dirigée par l’ancien Président Boni Yayi se retrouve écartée de la course. Pour de nombreux militants et observateurs, cette exclusion sonne comme un coup dur pour ceux qui plaçaient de grands espoirs dans l’alternance. Au sein du parti, beaucoup estimaient qu’une éventuelle victoire des Démocrates aurait ouvert la voie à un règlement politique des dossiers sensibles, notamment la libération des détenus politiques et le retour des exilés. Ces questions, symbole des tensions politiques des dernières années, constituaient un axe majeur du discours du parti dirigé par l’ancien président Boni Yayi. Mais avec ce nouvel épisode, le sentiment qui domine le plus est cette sorte de perte d’espoir quant à la situation des détenus et exilés politiques. Le fait que le parti soit recalé de la présidentielle laisse penser que le pouvoir en place continuera à maîtriser le rythme et la portée des décisions politiques majeures. Dans l’immédiat, le sort des exilés et des détenus reste suspendu à la volonté du prochain Président, Romuald Wadagni, favori logique du scrutin. Certains estiment toutefois que le futur Chef de l’État pourrait, s’il le souhaite, ouvrir une nouvelle page d’apaisement politique. Mais d’autres craignent qu’en restant dans la continuité de la ligne actuelle, héritée du président Patrice Talon, aucune évolution notable ne soit à attendre. Dans cette hypothèse, le dossier des exilés et des détenus pourrait demeurer sans issue pour plusieurs années encore. Ainsi, pour une frange importante de l’opposition et de la société civile, la perspective d’une réconciliation nationale s’éloigne à nouveau. Les regards se tournent désormais vers la campagne à venir et les premières orientations du duo Wadagni-Talata, qui diront si le Bénin s’engagera sur la voie d’un apaisement politique ou s’il poursuivra la logique de fermeté amorcée depuis 2016.

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Absence dans la course pour les communales de 2026 :  Le Parti RN et sa Présidente Claudine Afiavi Prudencio justifient l’option

Dans un message solennel adressé aux militantes, militants et sympathisants du parti Renaissance Nationale (RN), sa Présidente Claudine Afiavi Prudencio a expliqué les raisons du choix de son parti de ne pas présenter de candidatures aux élections communales de 2026. Une décision mûrement réfléchie, qui s’inscrit selon elle dans une logique stratégique de consolidation et de redéploiement, loin de toute idée de retrait ou de désengagement politique. « Il est des moments où la sagesse commande la réflexion, et la clairvoyance, la retenue », a déclaré la Présidente du RN. En effet, à travers ce message, Claudine Prudencio explique que la décision de ne pas participer aux prochaines communales n’est pas le signe d’une faiblesse, mais celui d’une volonté de se réorganiser en profondeur avant de reprendre le combat électoral. Le parti estime qu’il est nécessaire, avant toute compétition, de renforcer sa discipline interne, d’exiger la rigueur et de consolider la cohésion militante, gages de toute réussite politique durable. Dans un paysage politique où la précipitation conduit souvent à la dispersion, le RN dit avoir préféré le silence constructif à la dispersion, la préparation à la précipitation, la cohérence à la complaisance. Claudine Prudencio a tenu à rassurer sa base militante que le RN ne se retire pas du champ politique mais plutôt annonce repositionnement stratégique. A l’en croire, le parti demeure fidèle à ses valeurs fondatrices de loyauté, de travail et de patriotisme, tout en poursuivant, avec ses alliés naturels, un dialogue constructif sur l’avenir du Bénin. Selon la Présidente, cette pause stratégique permettra au RN de mieux se structurer et de renforcer ses alliances en vue des prochaines échéances nationales. « Le Parti Renaissance Nationale ne renonce pas, il se prépare. Il ne s’efface pas, il s’élève. Il ne se retire pas du champ politique, il en redéfinit les contours avec courage et lucidité », a affirmé Claudine Prudencio. Tout en justifiant cette posture politique, Claudine Prudencio a également réitéré l’engagement du RN aux côtés du Chef de l’État, dans la poursuite de la vision d’un Bénin stable, rassemblé et ambitieux. Pour elle, ce choix réfléchi traduit une maturité politique et une volonté d’agir au moment opportun, lorsque toutes les conditions seront réunies pour peser réellement sur le jeu politique national. « L’avenir appartient à ceux qui savent attendre le moment juste pour agir avec force et conviction. Ce moment vient », a conclu la présidente du RN. En attendant, le parti appelle ses militants à garder confiance, à préserver l’unité et à se tenir prêts pour la prochaine phase de l’aventure politique, dans un esprit de responsabilité partagée.

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Présidentielles de 2026 ::Le Réseau Winners déjà en actions pour faire triompher le duo Wadagni-Talata

À la suite de la récente décision de la Cour constitutionnelle qui a entériné la participation de deux duos à l’élection présidentielle de 2026, celui de la mouvance présidentielle, composé de Romuald Wadagni et Mariam Chabi Talata et celui de la Force Cauris pour un Bénin Émergent (FCBE), formé de Paul Hounkpè et Roch Hounwanou, le Réseau Winners a aussitôt pris la pleine mesure de l’enjeu politique. Conscient que la bataille électorale qui s’annonce sera importante et cruciale, le Réseau Winners, conduit par son Président Marouf Djaboutouboutou ne sous-estime en rien l’adversaire d’en face. Bien au contraire, le mouvement s’organise déjà activement sur le terrain pour assurer une victoire éclatante au duo Wadagni-Talata. En effet, des stratégies sont en train d’être déployées dans toutes les Circonscriptions Electorales, avec pour objectif de mobiliser les populations massivement autour du projet de continuité porté par le candidat de la mouvance. Depuis même l’annonce de la candidature de Romuald Wadagni, le Réseau Winners s’est illustré par un travail impressionnant de proximité avec les populations. Le mouvement multiplie les actions sociales, les campagnes de sensibilisation et les initiatives communautaires pour mettre en lumière les réalisations positives de la gouvernance de la rupture. Qu’il s’agisse des avancées dans les infrastructures, du soutien à l’entrepreneuriat et aux micro-finances, ou encore des réformes structurantes dans les secteurs sociaux, le Réseau Winners s’attèle à rappeler aux citoyens que les acquis de ces dernières années constituent les bases solides d’un Bénin en transformation. Pour Marouf Djaboutouboutou Président du Réseau, le choix du duo Wadagni-Talata symbolise la continuité d’une vision ambitieuse pour le développement du Bénin. « Notre engagement est total pour que ce duo incarne l’espoir et la stabilité dont le Bénin a besoin. », a-t-il martelé. Déjà connu pour ses actions sociales, notamment le don de kits scolaires aux élèves défavorisés du Plateau et autres, le Réseau Winners montre par cette nouvelle mobilisation que la politique peut être au service du bien commun. Loin des discours partisans, le mouvement associe solidarité, engagement citoyen et stratégie politique. Ainsi, à travers sa présence active sur le terrain et ses multiples initiatives de proximité, le Réseau Winners confirme sa position de fer de lance de la jeunesse engagée derrière Romuald Wadagni et Mariam Chabi Talata, dans la perspective d’une victoire nette et responsable à la présidentielle de 2026.

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Lendemain de la disqualification de LD de la course pour la présidentielle : Daniel Edah dans un message pour rassurer la troupe

Au lendemain de la disqualification du parti Les Démocrates de la course pour la présidentielle de 2026, Daniel Edah, une figure pas des moindres de la formation politique, est allé d’un message pour rassurer les militants, sympathisants et autres.  Plus qu’engagé à servir ses compatriotes dans la foi, la vérité et la sincérité, le leader politique par ce message, remercie les uns et les autres pour l’attachement à sa vision et invite à ne pas céder par ces temps au découragement pour penser à écrire ensemble de belles pages. « Suite aux récents développements intervenus dans la vie politique de notre pays en rapport avec la prochaine élection présidentielle et le désespoir croissant qu’ils génèrent dans l’opinion, il m’importe aujourd’hui de m’adresser à vous. Pour vous rassurer. En tant que porteur d’une vision pour notre pays. En tant que président du mouvement NOUS LE FERONS. En tant que militant du parti Les Démocrates.  À cette étape qui ne signifie aucunement la fin de notre mission, je tiens à remercier chacune et chacun d’entre vous pour la confiance accordée à notre vision et pour votre soutien sans faille. Nous ne serions pas devenus une alternative crédible dans la classe politique béninoise sans la contribution multiforme de chacune et de chacun d’entre vous. Je vous encourage à ne pas baisser les bras. Malgré les secousses que traverse notre parti Les Démocrates en ce moment et que nous surmonterons ensemble par la grâce de Dieu, votre détermination m’oblige à ne jamais m’écarter de notre idéal commun : transformer durablement notre pays, en le faisant passer d’un territoire géographique peuplé de plusieurs groupes ethniques à une nation véritable, portée par une vision partagée, qui rassure tous les citoyens, peu importe l’origine géographique de la personne qui assume les fonctions de Président de la République », laisse lire d’entrée Daniel Edah via sa page Facebook avec le ferme engagement d’impliquer les uns et les autres à la concrétisation de sa vision. « Je vous réitère ici mon engagement : Nous le ferons. Mes Chers Compatriotes ; Depuis 2014, nous avons choisi d’imposer dans le débat politique la confrontation des visions, plutôt que celle des personnes. Nous avons défini une vision claire – celle d’un Bénin économiquement prospère et socialement stable dans une Afrique bien intégrée et en plein essor – vision que nous avons constamment défendue et continuerons de promouvoir. Comme vous l’avez remarqué, notre constance dans la promotion de cette vision est aujourd’hui notre véritable marque de reconnaissance », poursuit à travers le même message, Daniel Edah qui fait le vœu de poursuivre la lutte démocratique pour libérer le pays des antivaleurs qui freinent son développement et ternissent son image. « L’étape que nous venons de franchir est une victoire morale et politique, celle de la persévérance et de la clarté de notre engagement. En cette période où la mode est de se ranger pour avoir la paix et le pain, je nous invite à préférer la voie de la dignité et de la fidélité à notre idéal commun. Notre engagement est motivé par la conviction qu’une politique vertueuse fondée sur une vision claire et partagée peut transformer durablement notre pays », rappelle-t-il.  « Notre combat ne fait que commencer. Soyons et restons des bâtisseurs, des traceurs de chemins. Les idées peuvent être combattues, mais elles ne peuvent être arrêtées. Tant que ceux qui les portent demeurent dignes et conquérants, elles finissent toujours par triompher. Restons donc debout, dignes et conquérants », suggère Daniel Edah qui promet pour conclure, la fin bientôt des souffrances pour le peuple. 

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Présidentielle de 2026 : Guy Mitokpè galvanise les militants LD après le coup subi par le parti

La mise hors course à la présidentielle de 2026 du parti Les Démocrates même si cela présente l’air de fragiliser la formation politique, ne devra pas être interprétée comme une fin pour le regroupement politique. Bien au contraire, cela devra faire resserrer les liens pour affronter avec le moral qui sied les compétitions à venir qui paraissent toutes importantes. Depuis Istanbul en Turquie où il participe à une rencontre internationale, le Secrétaire National à la Communication (SNC) du parti Les Démocrates, Dr Guy Mitokpè, a galvanisé les militants pour braver les velléités de découragement. « Notre parti que dis-je votre parti Les Démocrates traverse un moment délicat ; un moment de tumulte. Mais les moments de tumulte ne sont pas les moments de la fin.  Ce sont des moments qui consolident.  De formation, je suis Géographe et on nous a appris en Première année de Géographie que pour que la terre se fortifie, se consolide, parfois il y a des tremblements de terre. C’est ce qui explique que certains continents connaissent beaucoup plus de tremblements de terre que d’autres.  Et donc, nous sommes arrivés à un moment où notre parti traverse des moments difficiles. Vous devez pouvoir le comprendre. Mais ce n’est pas la fin de notre parti », a laissé entendre Guy Mitokpè convaincu que le parti LD triomphera pour sa présence sur l’échiquier. « Hier comme la plupart de nos compatriotes, j’étais resté câblé depuis l’Afrique australe à suivre l’évolution politique, la destinée de ces millions de Béninois qui espéraient que la Cour constitutionnelle puisse rester dans la vérité et dire le droit. Mais malheureusement, la Cour n’a pas pu nous rassurer hier alors que depuis ma page Facebook, je vous avais envoyé toujours en ma qualité de Secrétaire National à la Communication du plus important parti politique de notre pays, un message d’encouragement afin que chacun puisse comprendre que certes, on venait d’être sorti d’une élection importante c’est-à-dire l’élection présidentielle d’Avril 2026 mais qu’il y a d’autres challenges, de grands challenges comme l’élection communale  et comme l’élection législative », a poursuivi Dr Guy Mitokpè qui invite à lutter contre tout découragement.

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Retrait momentané de la vie politique : Agbodjo esquive le sort souvent réservé aux contradicteurs sérieux sous la rupture

Renaud Agbodjo, candidat du parti Les Démocrates recalé à la présidentielle de 2026, annonce depuis ce Mardi 28 Octobre 2025, son retrait momentané de la vie politique béninoise.  Victime selon ses dires de dysfonctionnements internes à son parti politique et d’adversités coupables, ce praticien du droit attaché à la légalité, après avoir pris malgré lui, acte de la décision de la Cour constitutionnelle, fait suivre ceci de son retrait de la scène politique pour se consacrer beaucoup plus à sa famille, à son cabinet et à ses proches.  Une décision extrêmement difficile mais longuement réfléchie dit-il, pour préserver la paix et prioriser toutes les voies de dialogue possible pour le règlement des différends.
« J’ai été particulièrement marqué par la faveur et toute la liesse populaire que la désignation en qualité de candidat du parti Les Démocrates à la prochaine élection présidentielle a suscité. Je vous en suis infiniment reconnaissant. Je voudrais également témoigner toute ma reconnaissance au président Thomas Boni Yayi, président du parti Les Démocrates pour la confiance qu’il a placée en la jeunesse Béninoise à travers le parrainage de la candidature. Malheureusement, ce coup d’essai n’a pu se transformer en coup de lettre. Et nous connaissons tous les raisons pour lesquelles le parti a été écarté. À titre personnel et en tant qu’homme de foi, je n’éprouve aucune rancœur et aucun ressentiment à l’endroit de qui que ce soit notamment l’honorable Sodjinou Michel à qui j’exprime mes regrets. J’invite donc le peuple béninois à en faire de même et à ne poser aucun acte de violence ou de représailles afin de préserver la paix sociale et la concorde », fait savoir Renaud Agbodjo qui tourne jusqu’à nouvel ordre dos aux combats politiques pour d’autres priorités. Un choix perçu par beaucoup comme un acte significatif pour la paix et qui ne manquerait pas d’aller à l’avantage du candidat recalé. En effet, rappelant le sort qu’a été celui de contradicteurs sérieux sous la rupture depuis 2016, plus d’un voient que c’est peut-être une stratégie pour Renaud Agbodjo d’esquiver d’éventuelles représailles politiques s’il maintenait malgré tout sa candidature. Réagissant à la décision de retrait de la vie politique, beaucoup approuvent donc l’option faite et qui pourrait selon les dires, éviter des ennuis judiciaires à Renaud Agbodjo convoqué par Miche Sodjinou pour une présumée affaire de falsification de parrainage. « La décision de retrait momentané de la vie politique pourrait pourquoi pas tout apaiser » ; plus que convaincus, beaucoup saluent cette clairvoyance de Renaud Agbodjo qui a su anticiper sur les choses.  

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Présidentielle de 2026 et déclaration de Agbodjo : Finalement, Talon et Yayi ont eu le même candidat !

Lors de sa rencontre avec la jeunesse béninoise, le Président Patrice Talon s’adressant à l’ancien député Guy Mitokpè, a renseigné sur la possibilité pour la mouvance et pour l’opposition à travers le parti Les Démocrates d’avoir le même candidat pour l’élection présidentielle de 2026. Il assurait lors de cette concertation que son prédécesseur Boni Yayi et lui s’appelaient régulièrement pour peut-être au-delà des clivages politiques, discuter de tout et de rien. Des déclarations à travers lesquelles beaucoup ne se reconnaissaient pas surtout avec les positions divergentes des deux camps. Mais au regard des développements de l’actualité, beaucoup renvoient sur la pertinence du message alors délivré par Patrice Talon. La mise hors course du duo des Démocrates et l’annonce depuis ce Mardi du retrait momentané de la vie politique par le candidat de LD à la présidentielle 2026 notamment les expressions utilisées par Renaud Agbodjo pour complimenter le porte-flambeau de la mouvance à savoir Romuald Wadagni font concentrer les attentions sur les propos de Patrice Talon face à la jeunesse béninoise au Palais de la Marina. Loin de toute idée de prêter des intentions, plus d’un réalisent sans fermer les yeux sur une probable coïncidence, que le dauphin de Patrice Talon sera finalement le seul face au candidat de l’autre parti dit de l’opposition la FCBE pour un match visiblement amical. L’objectif de faire éclipser le choix du parti du peuple au profit de celui de la mouvance aura été atteint mais à n’importe quel prix. Et aux observateurs avertis de la chose politique de revisiter le message de Patrice Talon pour voir aujourd’hui sa concrétisation de gré ou de force.     

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Exil de Marcel Koulong : Un départ justifié pour des raisons de sécurité ?

Depuis plusieurs années, aucune trace de Marcel Koulong, figure montante de l’activisme politique à Parakou et dans le septentrion. Celui qui s’était illustré par ses prises de position tranchées contre la gouvernance actuelle semble s’être effacé du paysage politique béninois. Une disparition remarquée qui suscite interrogations et inquiétudes. Si certains avaient d’abord interprété son silence comme une simple pause stratégique, de plus en plus des observateurs estiment aujourd’hui que Marcel Koulong a quitté le territoire national. Et au regard du climat politique du moment, son choix apparaît comme une évidence : le Bénin n’offre plus un espace sûr aux voix critiques. Depuis quelques années, le pays vit un durcissement progressif de son environnement politique. Les arrestations arbitraires, les interpellations sans convocation et les intimidations répétées sont devenues le lot de nombreux acteurs de l’opposition. Ce climat de peur a contribué à réduire au silence la plupart des militants engagés, transformant le débat démocratique en un champ miné. La non-participation d’un grand parti de l’opposition aux prochaines élections a d’ailleurs ravivé le sentiment d’exclusion politique. Pour beaucoup, cet épisode vient confirmer la fermeture du jeu démocratique et l’extinction progressive de l’espoir d’une véritable alternance. Dans un tel contexte, ceux qui, comme Marcel Koulong, incarnaient l’audace de la critique, se retrouvent acculés à faire un choix douloureux : se taire, ou partir. Malheureusement, son départ symbolise aujourd’hui le sort de nombreux exilés politiques béninois contraints de fuir les représailles, avec l’espoir de revenir un jour lorsque le pays renouera avec une gouvernance plus inclusive. Mais la récente configuration politique, marquée par l’absence d’une opposition visible dans les urnes, a éteint pour beaucoup la lueur d’espoir d’un retour prochain. Dans un Bénin où l’opposition peine à s’exprimer sans craindre pour sa liberté, l’exil devient un acte de survie et parfois, un acte de résistance. La question demeure : Marcel Koulong reviendra-t-il un jour sur la scène politique béninoise ? Son absence, en tout cas, illustre plus que jamais la fragilité du pluralisme politique et le recul des libertés dans un pays qui fut jadis cité en exemple de démocratie en Afrique.

*DI*

Incompétence en l’état déclarée dans le dossier des Démocrates : Une saisine prématurée de la Cour à la base de la décision

Dans le dossier de parrainage opposant le député Michel Sodjinou aux responsables du parti Les Démocrates, des citoyens ont saisi la Cour constitutionnelle contre l’ordonnance n°288/2025 rendue le 13 Octobre dernier par  le Président du Tribunal de première instance de première classe de Cotonou et appuyant en quelque sorte la position du parlementaire. En effet, à travers leur requête, Chabi Sika Abdel Kamar Ouassagari, Franck Oké, Habibou Woroucoubou, Antonin Midofi Hounga et Souley Malam Moucouré Boko pour nommer ceux-ci, contestent la régularité dudit arrêt et invoquent pour conforter leurs arguments des griefs comme la violation du droit à la défense, d’atteinte aux principes de sécurité juridique, de légalité en matière électorale, de séparation des pouvoirs, de hiérarchie des normes, ainsi qu’à l’autorité de la chose jugée, notamment en référence à la décision DCC 24-040 du 14 Mars 2024. Ils ont également dénoncé une méconnaissance des règles de compétence et du droit à un procès équitable. Mais après examen du dossier, la Cour constitutionnelle s’est déclarée incompétente en l’état ; une décision interprétée depuis lors dans tous les sens pour chercher à cerner le contenu réel du message véhiculé par les sages de la haute juridiction. C’est fait. Des précisions du service de communication de la Cour constitutionnelle, le débat n’est pas clos et la compétence de la haute juridiction peut toujours être sollicitée si les conditions sont réunies. On parle d’une saisine prématurée de la Cour sans avoir eu à recourir à d’autres juridictions compétentes. De façon technique,  l’ordonnance attaquée n’avait pas encore acquis l’autorité de la chose jugée devant le juge de la légalité. En d’autres termes, la procédure judiciaire ordinaire n’était pas encore arrivée à son terme, et l’affaire pouvait encore faire l’objet de recours avant l’étape de la Cour constitutionnelle. « La Cour constitutionnelle n’a pas tranché sur le fond du recours. Elle a estimé que les voies de recours ordinaires n’étaient pas épuisées. Les requérants pourraient revenir devant la Cour une fois que l’ordonnance aura acquis l’autorité de la chose jugée. La décision n’écarte pas définitivement un examen de la constitutionnalité de l’ordonnance n°288/2025 », a clarifié le service de communication de la haute juridiction pour qui, la formule « incompétente en l’état » signifie que la Cour ne peut pas se prononcer à ce stade précis de la procédure, mais n’exclut pas une future saisine si les conditions de recevabilité sont réunies. C’est donc une décision qui ne clore pas tout débat. Et tout recours peut être adressé sur la même question. On peut toujours revenir sur les mêmes questions pourvu que les préalables soient réunis. A  l’inverse, on fait observer qu’une déclaration d’incompétence pure et simple aurait signifié que la Cour ne pouvait jamais connaître de l’affaire, quelle que soit l’évolution du dossier. Ce qui n’est pas le cas ici. En définitive, il y a lieu de retenir qu’en se déclarant incompétente en l’état, la Cour constitutionnelle rappelle que son intervention ne peut se faire qu’en dernier ressort, lorsque toutes les autres voies de droit ont été épuisées. Une clarification essentielle pour éviter toute confusion dans l’opinion publique et garantir le respect des procédures juridictionnelles.

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