Enseignement supérieur : L’aspiranat acté par un décret

Après le primaire et le secondaire, le système d’aspiranat est désormais une réalité dans l’enseignement supérieur. Quiconque aspire passer un concours pour officier dans cet ordre de la chaîne éducative devra préalablement s’inscrire au fichier national des aspirants pour voir son dossier validé. En tout cas le décret n°2022-150 du 2 mars signé du chef de l’État Patrice Talon et quatre de ses ministres instaure officiellement ce qui était annoncé et pas forcément partagé de tous. Ce décret qui crée «une base numérique constitutive du Fichier national des aspirants» fixe les modalités d’inscription. Il est dit entre autres que l’inscription à ce fichier est subordonnée à la signature du Code d’éthique et de déontologie dans l’Enseignement supérieur et de la recherche. Et sont éligibles les titulaires d’un doctorat ou d’un master (pour ce qui concerne certaines spécialités). Dans le décret, on lit que le fichier numérique est placé sous l’autorité du ministre en charge de l’Enseignement supérieur et sous la supervision et le contrôle de l’Organe national de contrôle et d’éthique. Des faits qui font passer de l’étape d’annonce à la réalité, l’aspiranat dans les universités publiques du Bénin. Il est à rappeler que tout ceci s’inscrit dans la droite ligne des réformes engagées par le régime pour solutionner les maux qui minent ce sous-secteur de l’éducation nationale.

Dynamisme Info : Edition du 11 Avril 2022

Cherté de la vie au Bénin : Le Pcb rejette tout prétexte et rend responsables les autorités de la situation

Le Parti communiste du Bénin ne partage pas les causes avancées pour justifier la situation de cherté de la vie au Bénin. A travers une déclaration sur la page Facebook de la formation politique, ses dirigeants disent ne pas se reconnaître dans les raisons avancées pour tenter d’expliquer la flambée des prix dans les marchés. Selon cette déclaration, c’est le pouvoir en place qui a planifié et créé la faim pour le peuple à travers différents actes depuis 2016. Dans une démonstration méthodologique, il est rappelé différentes décisions et actes au détriment du peuple depuis le premier mandat passant par l’appel au serrage des ceintures au dégagement des bonnes dames aux abords des voies sans oublier les dissolutions de structures pour la sécurité alimentaire comme l’ONASA, l’ONS et autres. Le Pcb qui énumère d’autres raisons trouve que la situation déplorée n’est occasionnée que par les autorités qui selon les écrits postés ne font rien pour améliorer les revenus dégradés des travailleurs et faciliter la tâche aux opérateurs économiques dans l’exercice de leurs activités. Le parti de Feu Pascal Fantondji rend donc entièrement responsables les autorités de la situation actuellement vécue par le peuple. (Lire la déclaration à cet effet).

Dynamisme Info: Edition du 11 Avril 2022

Maximum de sièges pour l’UP aux élections de 2023 : Léopold Zinsou et la jeunesse de la 6ème CE très engagés

L’Union Progressiste première force politique dans toutes les instances électives au Bénin peut compter sur certains de ses membres pour conserver et renforcer cette notoriété à l’occasion des prochaines législatives. En tout cas dans la 6ème Circonscription électorale et au regard de ce qui se fait pour l’enracinement encore plus du parti, on peut être rassuré d’un lendemain plus radieux pour le bloc du géant baobab qui pourra s’en sortir avec la totalité des sièges à pouvoir en 2023. Un travail sans minimiser les efforts des autres à mettre à l’actif du stratège politique Léopold Zinsou qui ne se donne pas de repos pour ratisser large au profit du parti. Celui qui reste admiré par les jeunes pour sa disponibilité à les soutenir dans leurs initiatives surtout pour la traduction en actes de la vision du Chef de l’Etat Patrice Talon gagne de plus en plus en estime auprès de cette couche engagée à le suivre dans ses options. La preuve, ce sont les appels en direction de l’acteur politique à œuvrer pour sa participation aux législatives du 8 janvier 2023 afin de continuer à apporter et comme cela se doit sa caution aux initiatives pour l’épanouissement collectif. Et de ce qui se fait constater sur le terrain, il est facilement déductible que Léopold Zinsou porté par la jeunesse de la 6ème CE reste une force politique pour l’Union Progressiste qui pourra tirer de lui encore beaucoup de choses. Du moins, la dynamique en cours sous l’égide de ce féru du régime rassure d’un carton plein pour l’UP à Abomey-Calavi, Zè et Sô-Ava lors des prochaines joutes devant faire installer la neuvième législature. On parle d’un partenariat politique entre Léopold Zinsou et les jeunes bénéfique pour le parti du géant baobab.

Dynamisme Info : Edition du 11 Avril 2022

Administration provisoire d’une structure d’épargne publique : Ces innovations visiblement hors délai qui laissent à s’interroger

Alors que l’administration provisoire d’une structure donne lieu à régler une situation donnée pour céder la place, il y a comme que cela n’est pas de la compréhension de certaines personnes investies pour la mission qui se prennent pratiquement en fin de mandat comme dans une posture réglementaire jouissant donc de toutes les prérogatives au regard de la loi. Le cas de cet office intervenant dans le secteur de la micro finance pour une accessibilité plus facile et plus rapide aux services financiers pour les micros entreprises et autres retient les attentions au regard des actes ces derniers temps de plus en plus à l’actif du premier responsable désigné de l’institution qui se montre plus productif alors que pour beaucoup, il serait en fin d’exercice. En effet, cet Administrateur provisoire qui se donne vraisemblablement des airs de DG alors que le contexte ne s’y prête pas et qu’il n’a donc qu’un délai à passer selon la règlementation en la matière, a récemment procédé au lancement de produits en direction de la clientèle donnant en quelque sorte l’impression qu’il n’est pas prêt à partir. Lui qui dans la mémoire collective fort de ses compétences et expériences devrait être appelé à d’autres missions se prend à la tête de l’office concerné comme dans un régime réglementaire autorisant pratiquement tout pour donner de visibilités et faire accroitre les performances économiques de la structure. Ce qui fait naître de confusions au sein de l’opinion qui cherche à savoir à quoi rime cet état de choses. A quand la fin du mandat de l’intéressé ?, se demandent plus d’un étonnés du regain d’activités de sa part pendant qu’il devrait envisager sauf décision exceptionnelle le passage de témoins pour poursuivre la mission.

Dynamisme Info : Edition du 11 Avril 2022

Bénin sous la rupture: Quand les performances vantées trahissent les réalités surtout au plan social

Alors que face à la cherté de la vie et autres difficultés vécues dans le pays, les vraies stratégies devraient être orientées vers le concret, des actes de plus en plus enregistrés ne laissent aucune assurance pour une sortie de situation. Les sempiternels discours pour laisser lire de prétendus exploits ajoutés aux rapports d’organismes régionaux qui créditent les gouvernants d’inédites prouesses en termes économiques tranchent totalement avec les vécus des populations qui éprouvent d’énormes difficultés à joindre les deux bouts. Elles se perdent d’ailleurs dans les annonces relatives à l’amélioration de leur situation sociale qu’elles ne trouvent pas exactes. Elles attendent à la place des déclarations, des actes concrets pour leur faire oublier ce qu’elles traversent actuellement.

Dynamisme Info : Edition du 11 Avril 2022

Affrontement entre policiers et populations à Djougou : La hiérarchie des flics attendue sur l’histoire de rançonnement prétendument à la base

Ce samedi 09 avril 2022 à Djougou dans le département de la Donga, des éléments de la Police républicaine et des populations se sont affrontés occasionnant un incident soldé par un bilan encore non officiel d’un mort et plusieurs blessés graves. Selon les informations, le triste fait est survenu après l’immobilisation d’un camion chargé de noix d’anacardes en principe pour les contrôles. On avance que les transporteurs n’auraient pas du tout dirigé cette interpellation qu’ils ont envahi la voie pour protester contre cet état de choses. Ils accusent les policiers de récurrents actes de rançonnements sur le tronçon Djougou-Bassila, raison de leurs frustrations et de la manifestation de leur état d’âme. Une déclaration qui devra faire réagir la hiérarchie policière pour expliquer ce qui s’est réellement passé et à quoi retournent les accusations de rançonnement mises à la charge des flics en faction. Il est attendu donc une sortie médiatique pour éclairer sur le fait et au besoin les diligences actées pour le retour au calme. L’opinion n’attend que cela pour avoir une idée claire des raisons à la base du triste événement de ce samedi à Djougou.

Dynamisme Info : Edition du 11 Avril 2022

Situation énergétique au Bénin : Qui a dit que le délestage relève déjà du passé ?

Alors que la situation énergétique qui est celle du Bénin nécessite encore des efforts pour que tout aille normalement bien, il y en a qui font économie de vérité en présentant un tableau contraire à ce que vivent les populations. Prenant les abonnés comme des ignorants, ils tentent de faire admettre ce qui relève de tout sauf réalité pour faire souffler dans les ménages. Par ces temps dédiés à la semaine de l’énergie électrique, ils investissent les médias pour faire croire que le délestage n’est plus d’actualité au Bénin et ceci contrairement aux réalités vécues par les populations. En effet, c’est presque récurent d’assister à des interruptions de l’énergie électrique ralentissant surtout les activités économiques et plongeant pendant des heures des ménages dans le noir. S’il est à reconnaître des efforts qui ont fait réduire la fréquence du phénomène, cela ne suffit pas à dire que tout est déjà rose sur le chantier de la fourniture en permanence de la fourniture de l’énergie électrique. D’ailleurs, les abonnés rejettent les contre-vérités visant à faire croire au délestage zéro parce que bien conscients du calvaire qu’ils vivent. C’est l’occasion d’appeler à reconsidérer donc les propos pour que cessent les mensonges distillés visiblement pour maquiller la réalité.

Dynamisme Info : Edition du 11 Avril 2022

Non respect de la règlementation en matière d’épargne et de crédits par des SFD: Ces brebis galeuses à extirper du secteur de la microfinance : ( Mauvais traitements des personnels, insolence envers la clientèle : Elles défient le dispositif d’assainissement)

En choisissant d’accorder des agréments aux Systèmes Financiers Décentralisés (SFD) pour exercer entre autres dans le secteur d’épargne et de crédits, l’Etat n’a du tout pas mal fait avec la volonté affichée de sa part de faire étendre en quelque sorte les services bancaires. Mais il y a de ces responsables des structures en question qui travaillent à plomber cette forme de libéralisation pour agir au travers des normes et selon leur bon vouloir défiant ainsi le dispositif d’encadrement pour le respect des normes et le bon fonctionnement dans le domaine. En effet, des plaintes enregistrées contre la plupart de ces établissements financiers, le minimum en matière de respect des dispositions en vigueur est foulé aux pieds pour ne pas dire constamment violé rien que pour la satisfaction d’intérêts personnels et égoïstes. Absence de contrat de travail pour les personnels ; utilisation d’agents aux profils inappropriés ; violations abusives des droits des travailleurs surtout des femmes ; non tenue des engagements pris vis-à-vis de la clientèle bref, la liste des griefs contre ces gens qui sapent les normes retenues pour le bon fonctionnement des SFD au Bénin est longue. A commencer par la posture de certains responsables qui se permettent de faire travailler des personnes sans contrat et qui se plaisent à traiter leurs collaborateurs ainsi comme si c’était réglementaire. Profitant de la situation de manque d’emploi dans le pays, ils travaillent à saboter l’avenir des jeunes sous leurs responsabilités qu’ils exploitent comme des esclaves. Le mode opératoire souvent de leur part consiste à faire appel à des stagiaires qu’ils pompent à fond contre ou non des miettes pour ne pas faire découvrir leurs manœuvres. Et passées les périodes de stage qui se prolongent sans acte pour ceux qui poursuivront l’aventure parce qu’ayant des mérites, ils affichent leur vraie face en s’obstinant de conclure tout contrat dûment signé et devant préciser la nature de la collaboration ainsi que les obligations et les droits de chaque partie. Une structure dont il sied de garder pour le moment le nom et réputée dans cette mauvaise pratique et ayant son siège principal à Cotonou, va même à travers ses responsables à des menaces de renvoi de tout agent qui demande à se faire établir un contrat. Les cas les plus révoltants restent ceux de ces hommes et femmes employés par cette structure ayant déjà passé plusieurs années sans le précieux document. Il leur est simplement opposé des actes d’intimidation du genre à leur retirer le très minimum qu’on leur jette à la figure. Et aucune réclamation pour faire améliorer les choses dans ce sens n’est acceptée jusqu’à ce que fermant les yeux sur l’injustice, certains se décident à partir. Toujours pour saper les droits dans le secteur, cette structure fait appel pour servir d’agents pourquoi pas de responsables financiers, à des informaticiens, restaurateurs et tout court à des personnes pas du tout formées pour la profession. L’objectif apparemment visé est de sous-payer le personnel et d’affaiblir ceux disposant de profil pour le job. Des cas flagrants de violations de droits auxquels s’ajoutent les traitements dégradants à l’égard de certaines employées en situation de couple mutées sans dispositions préalables et maintenues aux services jusqu’à des heures tardives. A ce sujet et selon les témoignages, la règle apparemment au niveau de cette structure consiste à se débarrasser des femmes employées qui choisissent et de bons droits à un âge donné de s’engager maritalement. Dès que ces nouvelles parviennent aux oreilles du premier responsable de la structure en question, les manœuvres pour faire partir les intéressées pourtant sur le bon chemin et professionnellement sans reproche, sont déclenchées. Des affectations punitives sont prononcées visiblement dans le dessein de contraindre les personnes concernées à la démission. C’est simplement le désordre qui est relevé de la part du responsable de ce SFD qui se comporte en Django et dénie souvent à certains de ses collaborateurs, le droit aux congés. Et personne jusque-là même les clients auprès de qui sont collectées des ressources pour le contraindre à la posture indiquée en vue de tenir les différents engagements pris. Un cas d’indélicatesse auquel s’ajoutent ceux d’autres structures qui pourrissent de par leurs pratiques le secteur des Systèmes Financiers Décentralisés. Des comportements qui devront appeler à la réaction des autorités pour faire arrêter le désordre dans le secteur.

Ce qui urge…

Face à la situation présentée dans le secteur des SFD et pour éviter tout effet de contagion, il sied que les structures compétentes comme le ministère de l’Economie et des Finances, celui du Travail et pourquoi pas l’Institut national de la femme se saisissent du dossier pour des investigations en vue de décisions conséquentes. Car, il est inadmissible que dans un pays de lois comme le Bénin, l’on se permette d’exploiter pendant des années des jeunes sans contrat et constamment menacés de renvoi. Il ne paraît pas également audible d’entendre que des femmes en âge de se marier et agissant comme tel fassent objet de chantage comme si elles n’avaient pas le droit de se prendre ainsi. Revenant à l’inexistence de contrat de travail, cette situation devra être prise en mains par les structures qualifiées appelées à chercher à voir clair dans ce qui se passe en la matière. D’autant plus que selon des investigations, des Attestations de travail sont délivrées à des agents pourtant sans contrat de travail ; des actes en totale contradiction avec les prescriptions dans le secteur. C’est l’occasion pour l’Etat d’agir et taper très fort dans la dynamique d’extirper des rangs des SFD ces structures qui bafouent les règles établies. Pourquoi en de pareilles circonstances ne pas appeler à l’intervention de la Criet pour tirer au clair les cas d’abus vis-à-vis des clients. Se réservant pour le moment de rendre publics les noms des structures dans le cas, on appelle à la prompte intervention des autorités pour que cesse le désordre. Dossier à suivre….

Dynamisme Info : Édition du 11 Avril 2022

Récurrentes sorties médiatiques sur la cherté de la vie : La nouvelle trouvaille qui ne change rien au quotidien dans le pays

Face à la cherté de la vie et le faible impact des mesures de soulagement retenues, le pouvoir de la rupture ne trouve qu’à communiquer et suffisamment sur de dispositions prétendument prises pour faire souffler dans les ménages. C’est ainsi que collaborateurs à la présidence, membres du gouvernement, présidents d’institutions et autres acteurs du régime investissent les médias pour venir en quelque sorte rassurer le peuple de ce que les dirigeants ne restent pas les bras croisés face aux difficultés ressenties au plan social dans le pays. Mais malheureusement, de ce qu’ils laissent entendre, l’opinion plus préoccupée par des actes concrets, ne retient rien en termes de nouveautés pour aller à lui faire oublier les souffrances actuelles. Bien au contraire et dans les discussions relativement à l’avalanche de communications sur la cherté de la vie, on note un désintérêt dans le rang des populations qui disent ne plus nourrir d’espoir pour l’issue heureuse de la situation actuellement déplorée. On demande plutôt au gouvernement et à ses émissaires circonstanciels de travailler à faire réellement sentir dans les assiettes les efforts çà et là vantés sans impact pour le moment. En direction du Chef de l’Etat particulièrement, on appelle à étudier la pertinence des actions médiatiques depuis un bon moment notées pour décider au besoin d’y mettre fin. Car, face à la situation présente, les Béninois ont besoin de pain et non de belles paroles.

Dynamisme Info : Edition du 7 Avril 2022

Opinions suite à la désignation des SE pour les communes : Ces maires valets du régime qui passent maître dans l’hypocrisie

Alors qu’ils ne partagent pas en tout cas dans leur grande majorité du fond de leur cœur, les réformes nouvellement introduites dans le secteur de la décentralisation, il y a de ces maires qui font semblant d’applaudir ce qui se fait et quoi qu’on dise les dépouille de la quintessence de leurs prérogatives. Ces maires qui ronchonnaient en douce contre les mesures actuellement de mise surtout dès leur annonce, trouvent aujourd’hui et curieusement pertinentes les nouvelles dispositions devant régir la gouvernance locale et faisant des secrétaires exécutifs les premiers acteurs du développement à la base. Et avec l’aide des médias, ils tentent de faire admettre à l’opinion l’opportunité de ce qui est acquis au parlement et actuellement en train d’être mise en œuvre. De véritables hypocrites, ces responsables d’hôtels de villes sans doute par peur de représailles politiques, agissent donc contre leur conscience visiblement pour plaire à qui de droit et jouer la partie incongrue du rôle qui leur est désormais laissé. Et il sied d’appeler les concernés à mettre fin à la comédie pour ne pas continuer à paraître ridicules.

Dynamisme : Edition du 7 Avril 2022