Un fait nouveau marque depuis quelques jours l’actualité politique nationale faisant état du retrait des gardes de corps de l’ancien Président de la République, Boni Yayi, suite à une déclaration de presse du parti Les Démocrates. Une situation qui suscite de vives réactions au sein de l’opinion publique et de la classe politique. Dans une déclaration rendue publique, Daniel Edah affirme avoir pris connaissance de ces informations avec une profonde préoccupation. Selon lui, si les faits venaient à être confirmés, une telle décision soulèverait de sérieuses interrogations sur le respect des droits, des usages républicains et du statut reconnu aux anciens Chefs de l’État. Il met en garde contre les conséquences institutionnelles qu’un précédent de cette nature pourrait engendrer. Pour Daniel Edah, le retrait de la protection rapprochée d’un ancien Président de la République, sans explication officielle claire, serait de nature à fragiliser la confiance des citoyens dans le fonctionnement de l’État et à nourrir un climat d’inquiétude inutile. Il estime qu’une démocratie stable se mesure aussi à la manière dont elle traite ses anciens dirigeants, au-delà des clivages politiques. Dans un souci de transparence, d’apaisement et de responsabilité, et fidèle à sa vision d’un Bénin économiquement prospère, socialement stable et pleinement intégré dans une Afrique en plein essor, Daniel Edah appelle le Gouvernement du Président Patrice Talon à apporter sans délai des clarifications publiques. Il demande que les faits rapportés, leurs motivations ainsi que leur fondement juridique soient clairement expliqués à la Nation. Par cette interpellation, Daniel Edah réaffirme son attachement aux valeurs républicaines, à la stabilité institutionnelle et au dialogue, estimant que la clarté et le respect des règles demeurent les piliers essentiels d’un État de droit fort et crédible.
*Dynamisme Info*