Le reproche souvent fait à la gouvernance Talon est qu’elle répond peu aux attentes sur le plan social pour laisser les populations se défendre seules face à leurs difficultés. Beaucoup dénoncent face à la cherté de la vie, l’insuffisance de mesures pour faire souffler le peuple astreint depuis l’avènement de la rupture au serrage des ceintures. Un état de choses sans véritable solution en dépit des slogans de « social » et « hautement social » scandés. Et il est demandé aux futurs dirigeants du pays de tenir compte de ces observations pour corriger ce qui doit l’être en vue d’alléger les souffrances dans les ménages. Déjà, il est suggéré au ministre d’Etat et candidat de la mouvance Romuald Wadagni à travers ses discours, de mettre l’accent sur les mesures sociales envisagées une fois au pouvoir pour assurer la connexion avec le peuple. Plus d’un demandent au ministre de l’Economie et des finances de présenter les garanties qu’il fera mieux sur le chantier social une fois dans le fauteuil présidentiel que le régime en place qu’il sert depuis bientôt dix ans. Une assurance pour fixer les uns et les autres sur l’essentiel et notifier que l’espoir est toujours permis pour le desserrement des ceintures. Pour la plupart, cette posture constitue pour le ministre candidat Wadagni le meilleur argument de campagne qui pourra remettre en confiance la bonne partie de l’opinion déçue par la politique sociale de la rupture.
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