Le rejet du recours introduit par Les Démocrates pour leur participation aux prochaines élections communales n’a surpris personne. Depuis plusieurs semaines, les signaux convergent vers un scénario écrit d’avance, dans lequel l’opposition est méthodiquement tenue à l’écart du processus électoral. Le cadre juridique, les décisions administratives et le comportement des institutions compétentes ont progressivement dessiné les contours d’un verrouillage politique destiné à neutraliser toute alternative crédible au niveau local. Ce rejet n’est donc que l’aboutissement logique d’un mécanisme déjà en marche. Les étapes qui ont précédé cette décision traduisent une volonté claire de réduire l’espace politique offert à l’opposition. Des exigences administratives discutables, des interprétations rigides et parfois incohérentes des textes, tout semble calibré pour produire un résultat unique, celui d’empêcher Les Démocrates d’obtenir leur ticket pour les communales. Ce qui aurait dû être une simple validation technique s’est transformé en obstacle insurmontable, confirmant que la compétition électorale n’est plus équilibrée et que l’arbitre semble avoir choisi son camp. Dans un tel contexte, espérer un jugement favorable aurait relevé de la naïveté politique. Les institutions impliquées dans le règlement du contentieux électoral ont, au fil des récentes années, montré une constance remarquable dans la validation des pratiques d’exclusion et dans l’interprétation très restrictive des droits politiques. Le rejet du recours du parti LD n’est donc pas un choc, mais une confirmation de plus, presque une routine, dans un système où les portes se referment systématiquement lorsque l’opposition tente de participer à un scrutin déterminant. Au final, cette décision accentue davantage l’impression d’une démocratie pilotée et contrôlée, où le pluralisme politique est un principe théorique mais rarement appliqué. Elle s’inscrit dans une logique plus large qui consiste à maintenir l’opposition hors du jeu électoral pour consolider un pouvoir déjà hyper-majoritaire. En rejetant ce recours, le processus confirme que les communales de 2026 se préparent sous le sceau d’une compétition déséquilibrée, et que la marche visant à empêcher Les Démocrates d’aller aux élections suit son cours sans surprise ni retenue.
*Dynamisme Info*