La remise officielle de la Liste électorale informatisée (Lei) à la Commission électorale nationale autonome (Céna), le Mercredi 12 Novembre 2025, marque une étape décisive dans la préparation des élections générales de 2026. Ce moment, salué par tous les acteurs du processus, revêt une portée particulière. Il concrétise plusieurs mois d’efforts pour rendre le fichier électoral plus fiable et plus transparent. Et sur ce point, le mérite revient en grande partie au parti Les Démocrates (LD), qui fut le seul à exiger avec insistance un audit complet et indépendant de la liste électorale. Depuis plus d’un an, Les Démocrates n’ont cessé d’alerter sur les failles possibles du système d’identification et de l’inscription des électeurs. Dans leurs interventions publiques comme dans leurs correspondances officielles, les responsables du parti avaient demandé qu’un audit technique et participatif de la Lei soit mené avant toute nouvelle échéance électorale. Cette position, parfois jugée exigeante ou suspicieuse par leurs adversaires, visait avant tout à préserver la crédibilité du processus électoral et à garantir l’égalité de tous les citoyens devant le vote. Aujourd’hui, la qualité du fichier transmis par l’Agence nationale d’identification des personnes (ANIP) à la Céna, unanimement saluée pour sa rigueur, apparaît comme l’aboutissement indirect du combat de vigilance mené par l’opposition. En effet, les nombreuses interventions du parti de Boni Yayi ont contribué à placer la question de la fiabilité de la Lei au cœur du débat politique et institutionnel. En insistant sur la transparence et la vérifiabilité du fichier, Les Démocrates ont contraint les autorités à renforcer les mécanismes de contrôle et de mise à jour des données électorales. Ce plaidoyer constant a non seulement encouragé l’ANIP à adopter une démarche plus inclusive, mais a également favorisé la collaboration technique entre l’agence et la Céna dans un esprit de responsabilité partagée. Si aujourd’hui la Lei est saluée pour sa fiabilité et sa conformité aux standards démocratiques, c’est aussi grâce à l’insistance de ce parti à réclamer un outil électoral irréprochable, condition sine qua non de la confiance citoyenne dans les scrutins à venir. Dans le contexte préélectoral actuel, le mérite des Démocrates mérite d’être reconnu, celui d’avoir rappelé que la démocratie ne se résume pas au vote, mais commence par la fiabilité du fichier électoral.
*Dynamisme Info*