Au Bénin, le Président de l’Assemblée nationale, éminente personnalité de la majorité présidentielle opine sur la situation au parti Les Démocrates pour finir par jeter de fleurs au candidat recalé de ladite formation politique à la présidentielle de 2026, Renaud Agbodjo. Ce Vendredi 31 Octobre 2025 à l’occasion de la 2ème rentrée parlementaire au titre de l’année 2025au Palais des Gouverneurs à Porto-Novo, Louis Vlavonou dans son discours, a félicité Renaud Agbodjo pour l’appel au dialogue de sa part après la décision de la Cour constitutionnelle entérinant la disqualification de la présidentielle du parti Les Démocrates sans oublier son retrait momentané de la vie politique nationale. Pour Louis Vlavonou, la récente déclaration à la suite de la décision de la Cour constitutionnelle de Renaud Agbodjo honore le débat public béninois. Car dit-il, en dépit de la déception légitime qui aurait pu nourrir la rancune ou la révolte, Me Renaud Agbodjo a choisi la voie du pardon, de la tempérance et de la paix. « Son appel vibrant à rejeter toute forme de violence et à préserver la concorde nationale doit être entendu et relayé par chacun de nous, acteurs politiques, institutionnels et citoyens. Au-delà de son retrait momentané de la scène politique, son attitude nous enseigne que l’amour du Bénin doit toujours transcender les ambitions et les contingences partisanes. Ce geste de sagesse et de retenue participe pleinement à la consolidation de notre démocratie et rappelle à tous que la paix n’est pas une option, mais une responsabilité partagée. L’histoire nous regarde, et les générations futures jugeront notre capacité à transcender les divergences pour bâtir un Bénin toujours plus juste, plus uni et plus émergent. Et comme le disait si bien le pape François, de lumineuse mémoire : “Ce n’est pas la culture de l’affrontement, la culture du conflit, qui construit la vie collective dans un peuple et entre les peuples, mais celle-ci : la culture de la rencontre, la culture du dialogue ; c’est l’unique voie pour la paix.” (Angélus du 1ᵉʳ septembre 2013) », a laissé entendre l’autorité parlementaire qui insiste sur la nécessité pour les uns et les autres de préserver la paix pour garantir la stabilité des institutions républicaines et faire en sorte que la confiance du peuple en la démocratie ne soit jamais ébranlée. Une attitude du Président de l’Assemblée nationale comme une surprise pour beaucoup qui se demandent s’il aura la même posture au cas où Renaud Agbodjo revendiquait son droit de prendre part à la compétition.
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