Alors qu’il devrait se projeter sur la prochaine étape du processus électoral, le parti Les Démocrates est malheureusement confronté à une crise interne inattendue née d’un simple acte de refus. En effet, le député Michel Sodjinou élu sous la bannière du parti de l’opposition a décidé de ne pas accorder son parrainage au duo candidat désigné par sa formation pour la présidentielle de 2026. Un acte inattendu qui fragilise tout un processus surtout dans un système où chaque parrainage compte. Et croyant avoir franchi le premier obstacle d’une série, l’attitude de l’élu de la 19ème circonscription électorale renvoie brutalement Les Démocrates à la case départ. Un refus qu’il a d’ailleurs assumé publiquement dans une lettre devenue virale où il explique les raisons de sa position et défend sa liberté de conscience. Et sans tarder, des analystes affirment que le cas Sodjinou illustre la dérive d’un mécanisme censé renforcer la démocratie mais qui dans les faits, crée des zones d’influence et de chantage. Pour certains, il s’agit d’un courage politique en l’occurrence celui d’un homme qui refuse de suivre aveuglément la ligne de son parti et aurait simplement exercé son droit de conscience estimant ne pas pouvoir parrainer une candidature qu’il ne cautionne pas entièrement. Pour d’autres en revanche, son attitude sent la manipulation politique voire la trahison. Car poursuivent-ils, dans un contexte où chaque parrainage est précieux, le timing de sa décision interroge et alimente les soupçons d’un jeu orchestré en coulisses pour fragiliser son parti et l’empêcher de participer à la compétition tant attendue. Aux yeux de nombreux citoyens, ce qu’il sied d’appeler ‘’affaire Sodjinou’’ a quelque chose de profondément troublant. Non pas seulement parce qu’un député refuse de suivre son parti, mais parce que ce refus suffit à déséquilibrer tout le jeu électoral. Un pays où une signature peut décider de qui a le droit de concourir à la présidence interroge sur la solidité de ses institutions. En d’autres termes, un seul homme détient désormais le pouvoir de bloquer ou de sauver toute une candidature. Quoi qu’il en soit, l’affaire Sodjinou laissera des traces et relancera assurément le débat sur le Code électoral. Par ailleurs, s’il est vrai que les secrets ne tiennent jamais longtemps, on pourrait avancer sans risque de se tromper qu’au regard de tout ce qui se trame entre ambitions, loyautés et probables pressions invisibles, la vérité finira par se savoir.
*Dynamisme Info*