Mandat unique ou deux : Et si Romuald Wadagni situait sur la durée du bail déjà dès le départ ?

La promesse laissée par Patrice Talon alors candidat à la succession de Boni Yayi en 2016 mais pas honorée est de faire un seul mandat à la tête du pays pour passer la main à un autre. Le précurseur à l’époque du concept du « Nouveau départ » assurait que le job peut être fait et bien durant cette période. Mais il aura fallu le rejet du projet de révision de la Constitution introduit par son gouvernement pour faire changer d’avis à Patrice Talon qui a assuré le renouvèlement de son mandat. Un reniement d’engagement souvent critiqué et soutenu par l’argument selon lequel le Chef de l’Etat n’a pas de parole. Et pour éviter cette sorte de faux pas, le dauphin désigné par ses soins à savoir Romuald Wadagni gagnerait dès le départ à situer honnêtement et clairement sur le nombre de mandats qu’il souhaite pour parfaire la mission qui pourrait lui être confiée par le peuple. Certes, avec la réforme du système partisan, les regroupements politiques ont les prérogatives de désigner les candidats à l’élection présidentielle. Cela s’entend que tout comme Patrice Talon, ils peuvent choisir d’aligner à l’éventualité de son élection pour une nouvelle fois Romuald Wadagni dans la course pour la présidentielle de 2031. Mais avant, ils se doivent de prendre son avis pour s’assurer de son aptitude pour le job. Et Romuald Wadagni qui a sans doute une idée claire des charges à la tête du pays, sait à peu près le temps nécessaire pour le job pour situer dès le départ l’opinion.  Il restera aussi pour le dauphin de Patrice Talon une fois l’exercice effectué, de tenir parole pour favoriser l’alternance au sommet de l’Etat.   

*Dynamisme Info*

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