Le régime de la rupture dont les exploits en matière d’infrastructures ne sont plus à démontrer ne s’illustre pas comme tel au plan social avec les conditions de vie toujours difficiles dans le pays. En effet, invités à serrer les ceintures depuis 2016, les Béninois sont contraints à ce mode de vie pour ne finalement pas profiter du social et ensuite du hautement social. S’offrir les repas quotidiens relève d’un casse-tête pour beaucoup parfois obligés de se coucher le ventre creux. Rongés par la faim et confrontés aux réalités de la cherté de la vie, ils vivent malgré eux cette situation dans l’espoir que les choses changent. Mais les mesures pour faire souffler ont continué à faire défaut pour maintenir dans cette sorte de pénitence la peuple. Sans assurance sur le délai pour l’assouplissement de leurs difficultés, ils sont appelés pendant ce temps à s’acquitter de leurs impôts en guise de contribution au développement. Et aux difficultés pour assurer les besoins fondamentaux, ils ajoutent celles en rapport avec les charges fiscales. Naturellement, des initiatives pour l’amélioration des conditions de vie de la part des autorités ne manquent pas. Mais il reste qu’elles n’impactent pas le grand nombre qui ne ressent pas les effets des actions sociales. Conséquence, le constat d’un tableau social peu reluisant qui peint en noir les grands efforts de développement de la rupture. Et à plus d’un d’exprimer leurs insatisfactions pour clamer que rien n’est pratiquement fait pour faire desserrer les ceintures depuis l’avènement de la gouvernance en place. En dehors des infrastructures et des efforts pour assurer les salaires aux agents de l’Etat et autres, on attribue une faible note au plan social à l’équipe aux commandes du Bénin depuis 2016. Tout en approuvant les actions pour la modernisation du pays, ils déplorent l’intensification de la galère et appellent à des mesures pour sauver ce qui doit l’être.
*Dynamisme Info*