École gratuite pour toutes les filles jusqu’en Terminale : Un fait concret de social attendu pour cette année académique

Le gouvernement qui vient de transmettre à l’Assemblée nationale pour étude et vote, le projet de budget général de l’Etat gestion 2026, considéré comme une loi de finances à impact social, ne perdrait pas à faire lire les signes annonciateurs de la bonne foi affichée. Et l’un des actes qui ne pourrait qu’être applaudi par ces temps de reprise des classes est l’extension aux communes non encore couvertes de la mesure d’exonération de la contribution scolaire des filles au second cycle de l’enseignement général. En effet, depuis la rentrée 2022-2023, seules les apprenantes d’une vingtaine de communes du Bénin à savoir entre autres : Kérou, Copargo, So-Ava, Aguégués, Kétou, Banikoara, Gogounou, Kandi, Karimama, Malanville, Ségbana, Bembéréké, Kalalé, Nikki, Pèrèrè, Sinendé, Djakotomey ; Klouékanmè, Lalo et Toviklin, bénéficient de cette mesure et sont exemptées du paiement de la contribution scolaire. Il était annoncé l’extension de la décision aux autres communes pour se mettre en phase avec les accords internationaux signés par l’Etat Béninois mais également les Objectifs de Développement Durable (ODD). Mais il est à constater que depuis la phase expérimentale de la mesure à partir des filles remplissant supposément la double-condition pauvreté et décrochage précoce de l’école ; les lignes n’ont pas bougé dans le sens de prendre en compte les filles de toutes les communes. Et à l’exécutif dont les efforts pour une rentrée et une année scolaire apaisées sont à saluer, beaucoup demandent d’agir au profit des communes non encore couvertes pour prendre en compte toutes les filles du second cycle de l’enseignement général. De ce fait, l’objectif de maintien des filles à l’école par la réduction des taux d’abandon et de redoublement, sera assuré. On fait savoir que, si la mesure actée au profit des communes déjà prises en compte a déjà impacté des milliers de filles des collèges, elle fera voir davantage des effets positifs si elle est étendue à toutes les communes. D’où la requête de plus d’un en direction du gouvernement pour aller à une telle décision visant à encourager le maintien à l’école toutes les filles. Il n’est pas à négliger que des parents d’élèves même résidant à Cotonou peinent à s’acquitter de la contrepartie pour la scolarisation de leurs filles au second cycle. Et cela sert parfois de motif pour l’abandon des classes par les concernées. Ce que ne devra pas permettre l’exécutif dans des efforts pour assurer l’éducation et l’enseignement de qualité pour tous.  Et il est attendu pour cette rentrée 2025-2026 des autorités compétentes ce fait concret de social pour faire connecter l’ensemble de la communauté scolaire. 

*Dynamisme Info*

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