Dans la perspective des élections générales de 2026, les souhaits exprimés en dehors de la requête pour la relecture du Code électoral, résident dans la fiabilité de la liste électorale. En effet, confié à l’Agence nationale d’identification des personnes (Anip), l’apurement du registre national pour extraire une liste électorale crédible est suivi de près notamment par les acteurs politiques toutes obédiences politiques confondues. Beaucoup en l’occurrence les acteurs de l’opposition veulent s’assurer que l’Anip, organe technique ne travaille pas à arranger un camp au détriment du professionnalisme en de pareilles circonstances. Et il sied à la structure sur qui les Béninois reposent leur espoir de tout mettre en œuvre pour mériter la confiance placée en elle. Ceci suppose la poursuite de la bonne manière de l’œuvre d’apurement amorcée pour extirper de la liste à valider, les cas de décès. Mais avant, il ne faudra pas prêter oreille aux prétendues révélations tendant à incriminer le registre national pour tenter de montrer que ce qui se fait est entaché. Structure purement technique, l’Anip devra affirmer son indépendance vis-à-vis des politiques en s’investissant de sorte à présenter à la fin une liste électorale exempte de contestations. « L’Anip n’a pas encore communiqué de statistiques. En son temps, si vous avez besoin de statistiques, l’Anip les communiquera », déclarait Herbert Assogba, Responsable des politiques, des partenariats et de la communication multicanale de l’Agence nationale d’identification des personnes, en réponse aux allégations de Chabi Yayi sur le nombre de personnes décédées encore inscrites dans le Registre national. Pour aller vite et bien, plus d’un demandent aux Responsables de l’Anip plutôt que de chercher à se justifier, de confondre par du concret par la présentation d’une liste électorale fiable. Ceci offrira l’avantage qu’il confortera le rapport des experts ayant récemment audité le fichier électoral.
*Dynamisme Info