Réagissant à l’appel à la continuité de Talon au pouvoir au-delà de 2026 émanant du Coordonnateur des ministres-conseillers, le Président du parti Restaurer l’Espoir Candide Azannaï, visiblement très embêté, a soumis des formes de sanctions à appliquer à Janvier Yahouédéou pour décourager sa posture. A travers un message sur sa Page Facebook, il condamne avec véhémence les propos de Janvier Yahouédéou et demande au Président de la République Patrice Talon de démettre celui-ci de ses fonctions et de le mettre aux arrêts puis de le poursuivre pour ses propos irresponsables et attentatoires à l’ordre public. « YAHOUÉDÉOU devrait être démis de ses fonctions, mis aux arrêts puis poursuivi pour ses propos irresponsables et attentatoires à l’ordre public appelant à la continuité de TALON au pouvoir au-delà de 2026 », laisse lire Candide Azannaï pour qui, il ne faudra pas laisser impunies ces déclarations de Janvier Yahouédéou. Des formes de punitions, des sortes de réquisitions de Candide Azannaï à traduire dans les actes pour éviter que la posture de Yahouédéou ne fasse objet de contagion. La Constitution en vigueur n’admettant pas plus de deux mandats, tout appel déguisé à un troisième devra être découragé et son auteur soumis à la rigueur de la loi. Prêtant la bonne foi à Patrice Talon, l’acteur politique Candide Azannaï ne demande qu’à se démarquer de cet appel pour mettre fin à toute collaboration avec Janvier Yahouédéou à déposer à l’endroit approprié. Une exigence après la réaction du Secrétaire National à la Communication (SNC) du parti Les Démocrates, Dr Guy Dossou Mitokpè, qui proteste vivement contre les attaques sans fondement contre Boni Yayi de la part de Janvier Yahouédéou. Il faut dire que dans le même ordre d’idées, en dehors des réactions qui pleuvent de partout, le Coordonnateur des ministres-conseillers est critiqué au sein de sa propre famille politique pour ses sorties médiatiques incontrôlées. Bertin Koovi du Bloc Républicain (BR) fait partie par exemple de ceux qui fustigent les critiques contre Boni Yayi et demande à Yahouédéou de revoir sa copie. Il ne reste maintenant qu’au Chef de l’Etat suffisamment renseigné de chercher à prendre ses responsabilités vis-à-vis du concerné pour préserver l’image de la rupture en cette fin de mandat.
*Dynamisme Info*