À l’occasion du 65ème anniversaire de l’indépendance du Bénin, l’Enseignant-Chercheur Houssou Victor ADANDÉ lance un appel vibrant à travers une lettre ouverte à la Nation. Intitulée « Le Temps de la Conscience », cette tribune marque l’émergence d’un concept politique structurant, porteur d’une vision citoyenne, inclusive et républicaine. Dans ce texte adressé aux institutions, aux femmes, aux jeunes, à la diaspora et au peuple tout entier, l’auteur appelle à l’éveil collectif, à la responsabilité et à une refondation lucide du pacte démocratique. Sans posture partisane, avec rigueur intellectuelle et flamme civique, ADANDÉ honore les acquis de gouvernance sous l’impulsion du Chef de l’État Patrice TALON depuis 2016, tout en rappelant que le chantier national reste ouvert : « Tout n’est pas achevé mais tout a commencé ». Évoquant les élections générales de 2026 comme un baptême démocratique, l’expert en Gouvernance invite à la paix, à l’unité, et à la construction sereine de l’avenir. Un message qui résonne d’autant plus fort qu’il s’adresse également aux piliers silencieux de la République — enseignants, soignants, artisans, forces de sécurité, femmes du réseau FOP-ADANDÉ — dans un hommage vibrant à l’inclusion et à la dignité. Plus qu’un texte : un signal. Plus qu’une lettre : une entrée en scène d’un mouvement de conscience républicaine. ADANDÉ affirme : « Je suis de l’avenir. Que la République me compte parmi ses serviteurs, et que le peuple me garde dans sa confiance. ». La Nation écoute. (Lire la lettre ouverte dans son intégralité).
*Dynamisme Info*
*Lettre ouverte à la Nation – 65 ans d’indépendance*
“ *Le temps de la conscience* ”
Excellence Monsieur le Président de la République, en cette date mémorable, cette lettre à la Nation est un hommage à votre action et un appel à l’unité autour de l’horizon 2026 !
Honorables Députés de la Nation, mon message exprime un salut républicain à votre rôle législatif et une invitation à faire rayonner l’esprit démocratique dans les débats de 2026.
À la haute sagesse de la Cour constitutionnelle, gardienne de notre ordre juridique et garante des équilibres démocratiques, j’honore votre vigilance et appelle à la continuité d’une République exemplaire.
À la Haute Cour de Justice, gardienne de l’intégrité institutionnelle et de la responsabilité républicaine, pour votre mission de justice, votre rôle dans le renforcement de notre démocratie.
À la HAAC, sentinelle de la liberté d’expression et du pluralisme médiatique, pour accompagner votre engagement dans l’émergence d’une conscience nationale éclairée.
À toutes les forces vives du Bénin — Présidence, Gouvernement, Institutions, Femmes, Jeunes, Territoires, Diaspora, et Peuple souverain
*À l’histoire, nous devons le souffle national*
Citoyennes, citoyens, enfants du Bénin,
Notre histoire ne tient pas aux seuls livres, elle palpite dans les gestes ordinaires et les silences éloquents. Elle s’écrit à chaque pas de ceux qui refusent la résignation.
Aujourd’hui, dans ce moment suspendu entre mémoire et avenir, je prends la plume.
Je m’adresse à vous, non comme détenteur d’un savoir unique, mais comme citoyen parmi les citoyens.
Car quelque chose en nous réclame un sursaut, une attention nouvelle à notre destin commun.
Le 1er août 1960, le Bénin s’est levé dans la lumière de sa souveraineté. Aujourd’hui, 65 ans plus tard, c’est la mémoire de nos aïeux et la force résiliente de nos peuples que nous saluons. De Béhanzin à Kérékou, des amazones aux bâtisseurs anonymes, notre histoire est un appel à l’unité et à la vision.
*Mon regard sur notre présent*
Depuis avril 2016, notre pays s’est engagé sur des réformes audacieuses — économiques, institutionnelles, sanitaires, éducatives. Grâce à la volonté politique du Chef de l’État et au travail concerté du gouvernement, le Bénin s’est repositionné sur l’échiquier international. Certes, tout n’est pas achevé, mais tout a commencé. Et ce début doit être honoré.
*Au Président de la République*
Excellence Monsieur le Président,
En ce 65e anniversaire de notre souveraineté nationale, je me permets de transmettre cette lettre ouverte à la Nation, humble contribution au grand récit béninois que vous façonnez depuis 2016. Qu’elle soit reçue comme un hommage républicain à votre action et un appel à l’unité de notre peuple autour de l’horizon 2026.
Monsieur le Président, à l’orée de la conclusion de votre deuxième mandat, c’est la grandeur institutionnelle et la sagesse républicaine que je salue.
*Au gouvernement et aux institutions de la République*
À l’Assemblée nationale, à la Cour constitutionnelle, au Gouvernement et à l’ensemble des Institutions républicaines, je rends hommage à votre rôle dans le maintien de l’État de droit et dans la construction de notre vivre-ensemble. Mon engagement est pour le Bénin — pas pour une mouvance, ni pour une opposition — mais pour le cap républicain et pour le destin national.
Honorables Députés, Présidents et Responsables de nos institutions républicaines,
À l’heure des grands tournants démocratiques, cette lettre entend nourrir notre conscience collective et accompagner les réformes que vous portez. Elle est aussi un appel à la paix, à la solidarité institutionnelle et à la préparation sereine des échéances de 2026.
J’ai espoir que vous y trouverez une résonance collective, un appel à la grandeur démocratique et à la construction d’un Bénin apaisé et ambitieux.
*L’avenir : 2026, le baptême démocratique*
L’année 2026 marquera un premier historique dans notre République : les élections générales, en une seule année, pour les communes, l’Assemblée et la Présidence. Un moment d’équilibre et de vérité ! Il nous faut de la hauteur, de la paix, de l’engagement. Cette échéance doit rassembler et non diviser. Elle doit éclairer et non ébranler. Et j’en prends ici le défi avec vous.
*Aux femmes béninoises, au réseau FOP-ADANDE et à la relève*
Le Bénin a été gardé, porté, protégé par des femmes. Par les Amazones autrefois, par les mères du quotidien aujourd’hui.
À toutes les femmes du Réseau FOP-ADANDÉ, pour votre amour, votre soutien et votre force, je dis merci. Votre foi en la République me soutient. Vous êtes un pilier invisible mais incontournable de ce que nous construisons, et il faut que le pays vous regarde davantage.
Mes chères mamans, cette lettre est aussi la vôtre. Elle est votre parole, votre engagement, votre puissance silencieuse. Soyez fières, soyez visibles. Votre heure est venue pour qu’ensemble nous faisions entendre votre engagement à travers les générations. Merci d’être cette lumière discrète mais cruciale dans le destin du Bénin.
*Mon appel au peuple, du sommet de l’État au cœur du quartier*
À toutes les Béninoises et tous les Béninois,
À ceux qui doutent, à ceux qui espèrent, à ceux qui œuvrent, à ceux qui rêvent…
Recevez ces mots comme un miroir : lucide, imparfait, mais fidèle.
Nous avons hérité d’une terre fertile en idées et fragile en liens. L’heure est venue de retisser les fils. L’heure est venue d’écouter les murmures de la nation — ceux qu’on tait trop souvent, ceux qu’on étouffe dans le vacarme de la survie.
Peuple béninois, peuple patient, peuple bâtisseur : votre résilience est notre plus grand héritage. Que les jeunes croient, que les femmes s’élèvent, que les anciens conseillent. Que la paix soit notre armure, l’unité notre cap, l’espoir notre langue.
Et comment ne pas saluer aussi ces piliers silencieux qui façonnent notre quotidien et qui veillent sur nos espérances ? Je veux nommer, avec grande fierté :
Les forces armées béninoises, garantes historiques de notre stabilité, loyales à la République depuis les premiers jours de notre souveraineté.
Les étudiants, qui rêvent, cherchent et bâtissent l’avenir avec ardeur.
Les artistes et artisans, qui donnent âme et beauté à notre Nation.
Les enseignants, médecins, soignants, fonctionnaires, qui portent le Bénin dans leur service quotidien, parfois dans l’ombre, mais toujours dans la dignité.
À chacune de ces voix citoyennes, je rends hommage avec gravité et reconnaissance. Car le Bénin, c’est vous aussi.
*Aux médias*
À vous, journalistes, chroniqueurs, animateurs, rédacteurs, réalisateurs — artisans de la presse béninoise,
Femmes et hommes de médias, vous êtes les gardiens de la parole publique, les amplificateurs de la mémoire nationale, et souvent, les architectes invisibles du dialogue démocratique.
Plus qu’un relais, vous êtes la voix qui donne forme aux idées, l’oreille qui entend les silences et le regard qui scrute l’invisible.
Dans ce moment solennel, j’adresse à notre peuple entier cette lettre avec la conscience que vos choix éditoriaux façonnent la conscience nationale. Elle porte un regard éclairé sur notre pays, et propose une voie rassembleuse vers 2026. En espérant qu’elle retiendra votre attention éditoriale.
Femmes et hommes de médias, vous avez la responsabilité d’élever les débats, de protéger la vérité, et de nourrir l’espoir. Que vos plume, caméra et micro continuent de servir la paix, l’unité et l’avenir. Car vous êtes, plus que jamais, les sentinelles de la République.
*Citoyennes, citoyens, enfants du bénin*
En ce 1er août, je vous fais une promesse silencieuse mais ferme : celle de porter haut la flamme du Bénin, avec loyauté et grandeur. Mais pour le peuple, non pour une opposition, non pour une mouvance ! Je suis de l’avenir. Que la République me compte parmi ses serviteurs, et que le peuple me garde dans sa confiance. Ensemble, bâtissons le Bénin à la hauteur de ses rêves.
Mes chers compatriotes, que cette lettre ne soit pas un cri isolé, mais un écho. Un écho qui traverse les murs, les craintes, les habitudes. Un appel à ceux qui veulent faire du Bénin une maison digne pour chacun et fière pour tous.
Je vous tends cette parole comme on tend une main : avec foi, avec force, avec tendresse. Notre pays, le Bénin n’attend pas de héros. Il attend sa conscience.
*Bonne fête nationale* !
*Houssou Victor ADANDÉ*
*Chargé d’enseignement et de recherche*
*Expertise : Gouvernance & politiques publiques*
*Président d’honneur du Réseau FOP-ADANDÉ*
*Acteur du développement, citoyen du Bénin*
*Canada, le 1er août 2025*