Bientôt dix ans de gouvernance sous la rupture : La situation sociale et les « arrestations politiques » : des points d’insatisfaction

En bientôt dix ans de gouvernance, le pouvoir de la rupture a excellé dans le secteur des infrastructures et autres sans forcément prendre en compte des doléances du peuple. En dépit des efforts brandis, la situation sociale n’est pas des plus reluisantes avec des appels à poser des actes pour faire souffler dans ce domaine. Sans faire économie de vérité, si beaucoup félicitent le gouvernement pour les avancées enregistrées, ils crient à la galère qui prend siège dans le pays. En effet, peinant à s’offrir un seul repas quotidien, des Béninois n’apprécient pas à sa juste valeur le bilan quoi qu’on dise élogieux de Patrice Talon qui impulse le développement du Bénin.  Et cela aux dires de plus d’un, fait partie des points d’insatisfaction sur l’ensemble des actes posés depuis bientôt dix ans.  « Le peuple pour qui est mise en branle une politique infrastructurelle de pointe a faim et il faudra penser à corriger ce dysfonctionnement », est l’une des suggestions faites aux dirigeants actuels en vue de la revue de leur copie. A cette situation décriée, s’ajoute celle en rapport avec les arrestations d’acteurs politiques surtout ceux opposés à la vision de la rupture. Et en ce moment où le gouvernement s’adonne à un bilan pour exposer ses prouesses ainsi que des engagements non honorés, beaucoup attirent les attentions sur ces deux points d’insatisfaction qui peuvent toujours être corrigés pour s’aligner avec les attentes du peuple.  A rappeler que lors d’une rencontre avec la jeunesse, Lundi 28 Juillet 2025 au Palais de la Marina, le Président béninois, Patrice Talon a révélé ce qui constitue sa plus grosse frustration après bientôt dix ans à la tête du pays. « Nous n’avons pas réussi à mettre en œuvre notre politique de formation technique et professionnelle avant la fin de notre mandat », a laissé entendre Patrice Talon qui souligne que ne pas avoir réussi à traduire en acte la politique de formation technique et professionnelle telle que prévue ne constitue pas pour lui un regret mais plutôt une frustration. « C’est ma plus grosse frustration », a précisé le Président Patrice Talon pour qui, la formation technique et professionnelle devrait être la première urgence d’investissement des États. Dans le cadre de sa politique de formation technique et professionnelle, le gouvernement béninois, a fait savoir Patrice Talon, projetait de construire une centaine d’écoles et lycées techniques et professionnels. Mais en raison de divers aléas, finalement soixante seront réalisées. Les études pour la construction sont bouclées et les budgets déjà mobilisés. Un point d’insatisfaction relevé par le Chef de l’Etat forcément pas similaire à ceux du peuple dans son ensemble qui dénonce la galère et les interpellations politiques.  

*Dynamisme Info*

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