Relativement à l’affaire qui l’oppose à l’Etat béninois et la société Etisalat, Severin Adjovi qui espérait l’annulation de sa condamnation en introduisant un recours dans ce sens à la Cour suprême, a été débouté. La Haute juridiction dans son rendu, a confirmé la peine prononcée par la Cour d’appel de la Criet en Octobre 2023. Il s’agit de 3 mois d’emprisonnement avec sursis et 2 millions de Francs CFA d’amende contre 7 ans de prison ferme prononcés en Juillet 2020 par la Criet dans le même dossier. Le pourvoi en cassation introduit par Sévérin Adjovi, ancien maire de Ouidah et homme d’affaires bien connu, a été rejeté sur le fond malgré son admission dans la forme. En effet, réuni en audience délibéré Jeudi dernier à Porto-Novo, la Cour suprême à travers sa décision est allée dans le même sens que la Cour d’appel de la Criet. Ce qui gâche quoi qu’on dise, l’ambition nourrie par Séverin Adjovi de voir effacer la condamnation à son encontre. Et lui qui se faisait prudent depuis l’évocation du dossier en optant pour l’exil, continuera sans doute à séjourner à l’étranger le temps que le mandat de la rupture se termine. Pour beaucoup s’intéressant à l’affaire, l’ancien maire de Ouidah ne prendra pas le risque de rentrer et ceci pour se passer même si cela ne devrait pas être le cas, de déconvenues. A préciser que la décision de la Cour suprême met un point final au volet judiciaire de l’affaire. Elle vient clore un long métrage judiciaire qui a impliqué un ancien élu et une entreprise majeure du secteur de la télécommunication.
*Dynamisme Info