Dans le bras de fer entre Me Adrien Houngbédji et les responsables de l’Union Progressiste Le Renouveau (UP-R), il est scandé que des soutiens et alliés politiques se sont désolidarisés de la nouvelle ligne politique du patriarche pour demeurer fidèle au parti présidé par Joseph Djogbénou. Et cela sert d’arguments pour tenter de montrer que l’ancien Président de l’Assemblée nationale se retrouve de plus en plus seul face à sa décision de sortir le Parti du Renouveau Démocratique (PRD) de l’UPR. Il est par exemple dit qu’à l’exception du député Charlemagne Honfo, des soutiens comme l’ancien maire de Sèmè-Podji Gbèdan, Noël Akissoé, ancien député de l’Assemblée nationale, Thomas Singbo, l’ancien conseiller communal Robert Houessou, le Secrétaire Général adjoint du ministère de la décentralisation Abraham Sidokpohou, Mathieu Sahui, et la liste n’est pas exhaustive, ont signifié à Me Adrien Houngbédji qu’ils respirent l’air de l’Union Progressiste Le Renouveau ou rien. « Nous avons décidé à Èkpè qu’il n’y aura plus de ex-PRD et ex-UP. Aujourd’hui, nous formons une équipe, nous sommes un et indivisibles », lance Mathieu Sahui, ex-bras droit de Charlemagne Honfo. « Il ne peut en être autrement. Tous les militants sont conscients que ce n’est que dans la solidarité et la symbiose qu’on peut vraiment gagner les élections », renchérit Thomas Singbo. Et en tant que tel, le patriarche est présenté comme un capitaine sans troupe dont les actions seront sans impacts. Mais pour des observateurs avertis de la chose politique, il n’y a pas à se précipiter pour aller à des conclusions hâtives. Il faudra attendre les élections générales de 2026 pour mesurer la force de frappe de Me Adrien Houngbédji qui demeure pour beaucoup, un animal politique surtout dans le département de l’Ouémé.
*Dynamisme Info*