Corsé pour prétendument assurer l’ancrage des partis, le Code électoral à travers certaines de ses dispositions, ne met en sécurité aucune des obédiences politiques. A la mouvance comme à l’opposition, il paraît difficile de situer sur ce que réserve l’avenir avec la mise en application du contenu du document. Les critères de participation aux élections générales de 2026 doublés des exigences pour lever des sièges, demeurent l’équation pour le moment insoluble au sein de la classe politique. Un état de choses dénoncé par le principal parti de l’opposition Les Démocrates qui appelle à la relecture du Code électoral sans possibilité de se faire entendre. Dans le rang des acteurs de la rupture, l’on se donne des assurances comptant sur l’option de nouer des accords politiques. Ce qui ne fait pas ranger les inquiétudes au sujet du contenu du document objet de mésentente. A cela, il faudra ajouter les requêtes du Clergé catholique et d’acteurs de la société civile appelant à la révision du Code électoral. Des initiatives qui ne font pas plier le pouvoir de la rupture ferme sur sa position de ne cautionner aucune modification du Code dans la perspective des élections générales de 2026. Et comme conseils pour surmonter les obstacles, les regroupements politiques sont appelés à aller sur le terrain pour des rapprochements avec les potentiels électeurs. Le gouvernement à travers son Porte-parole Wilfried Léandre Houngbédji prescrit cette recette lors de ses sorties sur le sujet. Une orientation qui ne met pas pour autant en confiance des acteurs politiques qui demandent une appréciation objective de la question.
*Dynamisme Info