Le gouvernement qui prend malheureusement partie dans la crise entre l’UPR et le PRD, plutôt que d’éclairer, embrouille sans forcément sans rendre compte l’opinion finalement perdue dans les développements. En effet, sur la question de retrait du parti des tchoco-tchoco dudit regroupement, il est soutenu par le Porte-parole de l’exécutif que cela n’est techniquement pas possible en tout cas avant quinze ans avec l’impossibilité pour les formations politiques en accord de revendiquer avant ce délai les anciens attributs, sigles ou noms. Poursuivant son argumentaire, Wilfried Léandre Houngbédji fera savoir qu’il n’est pas interdit que les membres des anciens partis fusionnés décident de rentrer en dissidence et de créer un nouveau parti. « Si demain, des acteurs décident de partir de ce parti et d’en créer un autre, c’est leur libre choix […]. Mais ils iront créer un autre parti, certainement pas celui du même nom. ». En clair, selon lui, la création d’un nouveau parti par d’anciens membres est juridiquement envisageable mais le retour pur et simple du PRD ou de l’UP sous leurs dénominations d’origine est exclu dans le cadre légal actuel. Une façon de raisonner qui ne cadre pas en tant que tel avec la réalité au regard des dispositions qui proscrivent l’appartenance à plusieurs partis politiques à la fois sous peine d’être disqualifié aux élections. Cet aspect des choses, le Porte-parole du gouvernement n’a pas mis en exergue pour seulement faire concentrer les attentions sur les implications de la fusion et ce qui est possible en cas de désistement. Un éclairage qui, au lieu d’orienter, n’a fait que semer la confusion dans les esprits avec la question que plus d’un continuent d’agiter de chercher à savoir pourquoi tout ce qui est aujourd’hui brandi n’était pas appliqué dans la crise entre l’autre parti et le Bloc Républicain.
*Dynamisme Info*