A moins de faire preuve d’hypocrisie pour chercher à plaire, beaucoup devront admettre que la morosité économique dicte sa loi sous la rupture. Des Béninois peinent à joindre les deux bouts pour au quotidien, côtoyer la galère. En effet, face surtout à la cherté de la vie, il devient difficile pour la plupart des ménages de répondre aux besoins élémentaires pour certains se coucher le ventre creux. Conviés au serrage des ceintures, ils passent cet exercice depuis bientôt dix ans sans précision sur le délai pour le desserrage. Le social et le hautement social prônés n’auront pas impacté la plupart astreint à des difficultés économiques. Le minimum pour se soigner, se vêtir, se loger et autres fait défaut à plus d’un contraints à ce mode de vie. Sans choix et sans possibilité de décider, ils n’attendent que des options pour faire véritablement souffler afin de les reconnecter avec l’ambiance d’avant. Et à la rupture en direction de qui, des messages sont envoyés de déployer encore plus d’efforts pour répondre aux réalités et aux besoins sans cesse exprimés au plan social par le peuple. Car, sans se voiler la face, la situation sociale n’est pas des plus reluisantes dans le pays contraignant beaucoup à réviser leur mode de vie. Mais ce qui choque dans tout cela, c’est la difficulté pour le grand nombre de s’offrir les trois repas quotidiens. Il y en aurait même qui manque de presque tout et affrontent les réalités de cette manière. Un état de choses à revoir par le pouvoir de la rupture qui aligne des mérites dans d’autres secteurs sans pour autant faire percevoir ses actions au plan social.
*Dynamisme Info