Le militant du parti Les Démocrates et opposant au régime de Patrice Talon, Julien Kandé Kansou est aux mains de la Police pour être présenté très prochainement au Procureur Spécial de la Criet qui saura apprécier les charges portées contre lui. Poursuivi selon son avocat, pour des infractions au Code numérique et au Code pénal, son sort pour sa libération ou son placement en détention provisoire, dépendra du PS Mario Mètonou qui garde la main dans la procédure enclenchée. Mais avant tout ceci, ce que beaucoup fustigent est le mode d’interpellation du contradicteur du pouvoir de Patrice Talon, arrêté à son domicile par des agents en tenue civile. Conduit et placé en garde à vue au Commissariat spécial du Port, il n’aurait pas bénéficié du traitement qui sied dans le sens du respect des droits humains. « J’apprends de sources concordantes et crédibles l’arrestation de sieur Julien Kandé Kansou aux environs de 11H à son domicile par six hommes habillés en tenue civile. Outre son téléphone, celui de son épouse a été également arraché et emporté par les éléments. Les raisons de son arrestation ne sont pas encore connues. Je voudrais humblement attirer l’attention des autorités sur la gravité de cette procédure par ces temps d’insécurité djihadiste. Comment peut-on savoir sans convocation, sans mandat et sans tenue policière ou militaire que ceux qui s’introduisent dans les maisons pour arrêter des citoyens sont régulièrement mandatés à cet effet ? Je souhaite vivement que l’Etat veille sur l’intégrité physique de tous ceux qui sont arrêtés et ou enlevés dans ces conditions peu orthodoxes », déplore à travers un post, l’ancien ministre Valentin Djènontin-Agossou. Un sentiment sans doute partagé par d’autres qui auraient souhaité une façon beaucoup plus élégante pour aller à l’arrestation de l’opposant politique.
*Dynamisme Info*