Au Bénin, à moins d’un an de l’élection présidentielle de 2026, les potentiels candidats se font toujours attendre. Du côté de la mouvance comme celui de l’opposition, c’est l’absence totale de déclaration d’intentions pour la compétition à la succession de Patrice Talon. Par respect du principe de discipline de groupe pour les uns et par crainte de représailles pour les autres, tous n’attendent visiblement que le mot d’ordre de qui de droit pour passer à l’acte. Et pourtant, ils sont nombreux à nourrir l’intention de briguer la magistrature suprême pour tenter de diriger le Bénin à la suite de l’actuel Chef de l’Etat. Mais les exigences du système partisan et le contexte politique présent sans doute sonnent comme un frein à l’expression de leurs ambitions laissant toujours dans l’attente le peuple. Sous un autre angle, le traitement subi par des citoyens ayant dévoilé plus tôt leurs ambitions pour la présidentielle en 2021 sert de leçons aux présidentiables qui ruminent pour le moment en douce leur projet de candidature. Ils préfèrent d’abord garder sur eux la nouvelle quitte à la dévoiler le moment propice. Au sein des regroupements politiques, l’on attend les mots d’ordre des premiers responsables pour situer sur les intentions. Et presque tout se rapporte surtout à la mouvance à la personne de l’actuel Président de la République pour la conduite à tenir en son temps. C’est une situation inédite à laquelle beaucoup cherchent d’explications à quelques mois de l’élection présidentielle de 2026.
*Dynamisme Info*