Les télévisions privées émettant par satellite et disponibles sur le territoire béninois, ont été sommées de cesser immédiatement leurs activités. La Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) à travers un communiqué à la signature du Secrétaire Général de l’institution, Dr François Awoudo et repris ce 16 Mai 2025, a invité pour une dernière fois les promoteurs concernés au respect des règles qui régissent et encadrent le secteur des médias au Bénin. En effet, à travers le second communiqué, les chaînes de télévisions dans le cas qualifiées de télévisions pirates, sont appelées à suspendre leurs activités pour accomplir d’abord les formalités administratives. Une mission d’assainissement de la HAAC que plus d’un demandent à faire suivre d’actes pour faciliter la régularisation de la situation des médias concernés. La main qui tape l’enfant devant être celle pour le consoler, il est suggéré à la HAAC de fixer sur les dossiers à fournir par les médias en question pour fonctionner suivant la législation béninoise. Rappelant que dans le rang des promoteurs, certains quand bien même ayant des engagements et des contrats en cours, se sont pliés à la décision de l’institution de régulation en cessant immédiatement toute diffusion, beaucoup invitent la HAAC à prendre en compte ces paramètres pour situer sur le processus de régularisation. Il sied de mentionner que les télévisions en question appartiennent à des églises ou à des particuliers qui traitent de l’actualité classique ou religieuse et/ ou font la promotion de la culture endogène. Seulement, elles échappaient jusqu’à un moment récent à tout contrôle et ceci en dépit de la sensibilité de ce qu’elles diffusent parfois. D’où la pertinence de la mesure de la HAAC de les contraindre à l’accomplissement de formalités administratives avant toute action. Mais la HAAC qui a su bien amorcer les choses, devra fixer sur la suite pour permettre aux promoteurs des télévisions dans le cas de se mettre en règle. Il n’y a pas à perdre de vue qu’en dehors des matériels, c’est à des contrats à hauteur de plusieurs millions de francs CFA que souscrivent depuis l’étranger les responsables des télévisions en question pour l’hébergement sur le bouquet, desdites chaînes . Des investissements à sécuriser au même titre que les nombreux emplois à travers l’implantation de ces chaînes de télévisions.
*Dynamisme Info*