Réagissant à la déclaration du porte-parole du gouvernement qui faisait récemment savoir que le pouvoir de la rupture est informé de l’existence
d’officines de déstabilisation du Bénin en 2025, le Président du parti « Restaurer l’Espoir » partant d’une analyse objective, a convié le peuple en l’occurrence la jeunesse à une grande vigilance pour éviter selon lui, d’être instrumentalisé. Rejetant l’idée de Wilfried Léandre Houngbédji, Candide Azannaï y voit plutôt le concept de l’invention de l’ennemi pour vendre dit-il, la peur. « J’ai écouté le porte-parole du gouvernement dans l’une de ses dernières sorties qui a dit qu’ils sont au courant qu’il existe d’officines qui ont le programme de déstabiliser le Bénin dans le courant de l’année 2025. Cette déclaration est grave parce que personne ne peut entendre cela dans un pays et se taire », fait savoir d’entrée Candide Azannaï qui demande à voir bien au-delà de l’annonce du porte-parole du gouvernement. « Il ne faut pas que les gens viennent à jouer de la manipulation. Je voudrais dire aux jeunes de faire très attention avec la manipulation politique, l’instrumentalisation. Vous savez la politique en politique, il y a quelque chose qu’on appelle l’invention de l’ennemi qui est une stratégie de manipulation par la peur. Avec le concept, la théorie de l’invention de l’ennemi, on invente l’ennemi, on le diabolise, on dramatise de telle manière que vous ayez peur et que le manipulateur se substitue à vous. Je pense que nous devrons décourager la manipulation de la peur parce que le timing proposé soutenu par le porte-parole est un timing grave. 2025, c’est la dernière année de Patrice Talon au pouvoir ; c’est la dernière année de la rupture. Pourquoi inspirer la peur ? Vous devez faire très attention car ils sont entrain d’instrumentaliser la peur et au détour de cette instrumentalisation, il y a beaucoup de choses qu’il faut anticiper et leur dire de ne pas aller sur ce terrain », poursuit Candide Azannaï qui craint que cette annonce n’est de lien avec le rendez-vous pour l’alternance. « On ne va pas prétexter de la peur des officines pour que l’alternance ne se joue pas. Parce que après les obstacles du Code et autres, voilà ce qu’on nous sort. Dans un contexte où le Code électoral est exclusif et contient des éléments plus dangereux que le Certificat de conformité , le fait de prendre le terrorisme pour instrumentaliser le terrorisme et l’inviter dans la sphère politique et rester derrière pour faire croire que les hommes politiques à l’intérieur du pays sont de connivence avec des réseaux terroristes, cela semble facile et je dirai au gouvernement de sortir de ce jeu », souligne-t-il.
*Dynamisme Info*