Relecture du Code électoral : Aucun argument ne saurait justifier le refus de la mouvance

Intervenant sur une chaîne de télévision privée ce Dimanche 20 Avril 2025, un député de la mouvance par ailleurs ancien ministre sous le régime de Boni Yayi, a tenté d’évoquer les raisons pour lesquelles selon lui, les lois électorales à l’étape actuelle ne peuvent faire objet de modifications. Selon les propos du parlementaire en question qui répondait en quelque sorte à la demande de Me Adrien Houngbédji de faire en sorte que tous les courants participent aux élections générales de 2026,  les directives de la Cedeao ne permettent pas à l’étape actuelle de modifier les textes électifs sans un consensus national. « Pour avoir été Président de l’Assemblée nationale plusieurs fois, Me Adrien Houngbédji connaît les textes et sait comment ça se passe. Il ne s’agit pas de dire qu’il faut le faire. A l’étape où nous nous trouvons aujourd’hui, selon les directives de la Cedeao, on ne peut pas se  lever et modifier un test électif sans un consensus national. Adrien Houngbédji aurait pu adopter la position de grand conciliateur », a laissé entendre le parlementaire qui tente ainsi de justifier la sorte de refus de la mouvance d’accéder à la requête sur la relecture du Code électoral. Une contrevérité servie visiblement pour se défendre face aux préoccupations des confrères qui voulaient comprendre les raisons de la fin de non recevoir opposée par la mouvance face aux multiples demandes pour la révision du Code électoral. En réalité, aucun obstacle en dehors du manque palpable de volonté du régime de la rupture n’empêche d’aller à la relecture du Code électoral. Les directives de la Cedeao en question parlent d’un délai précis à savoir six mois avant les élections pour procéder par consensus à la modification des lois électorales. A l’étape actuelle, des instructions de la part du leader charismatique de la mouvance, Patrice Talon, aideront à régler la situation. il n’est donc pas question de se cacher derrière d’hypothétiques directives d’instance panafricaine pour tenter de justifier ce qui lit comme une mauvaise foi des acteurs de la rupture. D’ailleurs, opinant sur la question, beaucoup insistant sur la nécessité de préserver la paix et la cohésion nationale, estiment que rien ne saurait justifier le refus de la mouvance de contribuer à la relecture du Code électoral.            

*Dynamisme Info*

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