Prétendue réplique à la sortie de Azannaï : Gbadamassi aura bientôt sa « dose »

Comme si l’on devrait répondre à tout, le ministre-conseiller à la Défense et à la Sécurité auprès du Chef de l’Etat, Rachidi Gbadamassi, au détour d’une sortie médiatique pour prétendument recadrer Candide Azannaï est allé un peu loin en qualifiant d’ « agitations stériles » sans aucune influence pour la gouvernance nationale, les prises de position du Président du parti Restaurer l’Espoir. En effet, dans sa déclaration, Rachidi Gbadamassi a tenté de remettre en cause la légitimité démocratique de Candide Azannaï qu’il accuse de fuir les élections pour servir des intérêts apatrides. « Il n’a ni les mêmes objectifs, ni la même vocation que nous », affirme-t-il invitant la majorité présidentielle à ne pas se laisser distraire par ce qu’il qualifie de « philosophie politique rap », un style qu’il juge creux et éloigné des réalités du pays. Une manière de voir les choses, une façon d’argumenter à l’allure d’une provocation vis-à-vis de Candide Azannaï qui ne tardera certainement pas à retourner à Gbadamassi, la monnaie de sa pièce. Vitriolé, à la limite rabaissé, Candide Azannaï ne se passera pas sans doute de répondre à Rachidi Gbadamassi qu’il prendra le soin de remettre à sa place. Considérant que la sortie médiatique du Président de Restaurer l’Espoir ne visait pas Gbadamassi mais était consacrée globalement à la gouvernance sous la rupture, Candide Azannaï n’hésitera pas à enseigner les leçons de bonne conduite au ministre-conseiller à la Défense et à la Sécurité pour l’obliger à rester dans son couloir. Et avec la capacité intellectuelle qui le caractérise, Candide Azannaï saura choisir les expressions pour faire regretter à Gbadamassi la sorte d’agitation de sa part. Pour rappel, à travers sa sortie, le ministre conseiller Gbadamassi a par ailleurs affirmé que Candide Azannaï n’est pas une priorité pour le régime de la Rupture. « Il se cherche », a-t-il ironisé, rappelant que « le pouvoir est divin » et que ceux qui s’opposent à l’autorité établie ne font que distraire l’opinion. Pour lui, Candide Azannaï est devenu un « idéologue dangereux pour la société » et un homme politique « sans réelle proposition alternative », dont la parole n’est plus qu’un « discours de saltimbanque politique ». Des formes d’insanités contre la personne de Candide Azannaï face auxquelles l’ancien ministre ne manquera de répliquer. Et déjà, beaucoup imaginent le traitement qui sera réservé à Gbadamassi qui a osé s’attaquer à Candide Azannaï, un animal politique esquivé par la rupture.

*Dynamisme Info*

Laisser un commentaire