Les prétendants à la fonction présidentielle au Bénin se font désirer. A un an du premier tour du scrutin programmé pour le 12 Avril 2026, les déclarations de candidatures se font attendre. A la mouvance comme à l’opposition, les regroupements politiques répondant aux critères pour sortir de duos se passent de s’illustrer sur ce chantier. En dehors de citoyens ne provenant pas de partis représentés dans les instances qui ne voilent pas leurs intentions de candidater, personne n’ose véritablement lever le doigt pour exprimer son désir de diriger le Bénin à la suite de Patrice Talon. Un état de choses occasionné par le système en place qui ne voit pas d’un bon œil les expressions de candidatures. D’où cette sorte de méfiance à la mouvance comme à l’opposition de renseigner sur les personnes potentiellement à jeter dans la course. Certes, face à ce qui paraît une première depuis le renouveau démocratique, le pouvoir de la rupture a fixé jusqu’à Octobre 2025 le délai pour dévoiler les noms de ses jokers. Mais dans le rang des contradicteurs de la rupture, tenant assurément compte des réalités du passé caractérisées par l’incarcération de représentants de ladite obédience à l’élection présidentielle, l’on ne s’empresse pas de fixer sur ses choix. Une situation presque inédite à un an moins deux jours du premier tour de l’élection présidentielle 2026 qui laisse le peuple béninois sans idée sur les personnes pour le job. Les acteurs de la rupture ont organisé ainsi les choses pour agir pratiquement suivant leur calendrier. Il est à souhaiter cependant le changement de la donne afin de chercher à tirer grands profits des douze mois ou 48 semaines qui séparent du premier tour de la prochaine présidentielle. Les meetings politiques devront être organisés autour des figures à mettre dans la compétition et ceci pour le nécessaire auprès des potentiels électeurs.
*Dynamisme Info*