Code électoral pour 2026 : La rupture presque catégorique sur la non- relecture

Les acteurs de la rupture en tout cas les députés de la majorité présidentielle ne sont visiblement pas prêts à donner une suite favorable aux différentes requêtes pour la relecture du Code électoral. Affichant une ouverture apparente, ils ne se lassent pas de justifier la pertinence à leurs yeux des modifications apportées à l’ancien Code en vue disent-ils, de l’ancrage des regroupements politiques. Tentant ainsi de faire admettre l’acte de vengeance posé à la suite du rejet de la révision de la Constitution, ils renseignent sur leur volonté de ne pas contribuer à la relecture du Code électoral. La conférence organisée récemment par le Président de la Commission des lois de l’Assemblée nationale, Orden Alladatin aussi député de la mouvance présidentielle et le message passé à l’occasion oriente sur la vraie-fausse ouverture de la mouvance sur la question liée à la relecture du Code électoral. En effet, interrogé par les confrères d’une chaîne de radiodiffusion privée sur une éventuelle possibilité de relecture du Code électoral  comme l’exige l’opposition à cet effet, il a fait savoir que  tout est possible si la classe politique se met d’accord. « Je n’ai pas de religion de fixation. Si on se met d’accord, on le fera. Mais si on ne se met pas d’accord, il ne faut pas qu’il y ait des insultes. On appliquera le cadre légal. Encore que la Cour constitutionnelle doit dire. Il faut que le Président de la République soit d’accord d’abord », a ajouté le député patron de la Commission des lois qui montre que la majorité parlementaire à elle seule ne peut rien faire. Par la même occasion et pour réitérer la non-disponibilité de la mouvance à donner suite aux requêtes pour la relecture du Code électoral, il enverra un message à l’opposition à l’effet de faire de propositions dans le but de tourner dos à ce qui est jusque-là observé. « Je souhaite humblement que ceux qui disent qu’ils ne sont pas d’accord, disent à partir de maintenant ce qu’ils proposent parce que nous nous avons proposé quelque chose pour tourner dos aux errements du passé. Mais je remarque qu’il y en a qui ne proposent rien mais qui disent que ce n’est pas bon », martèle Orden Alladatin qui se pose la question de savoir si la révision du Code électoral permettra à la classe politique de faire face aux défis du moment. Est ce que l’objectif sera atteint par rapport à ce qu’on fera ? , s’interroge-t-il. Des questionnements qui renseignent sur la sorte de non-catégorique des acteurs de la rupture d’accéder à la révision du Code électoral souhaitée par l’opposition et une bonne partie de la société civile. A préciser pour finir qu’adopté en session extraordinaire le Mardi 5 Mars 2024 par l’Assemblée nationale et validé par la Cour le 14 Mars de la même année puis ensuite promulgué, le nouveau Code électoral durcit les conditions de participation aux élections présidentielles. Selon l’article 132 du document, pour être candidat à la fonction de Président de la République, il faut être obligatoirement parrainé par un nombre de députés et maires provenant d’au moins 3/5 des circonscriptions électorales.  Par ailleurs, l’article 146 du même Code  dispose que : « seules sont éligibles à l’attribution des sièges les listes ayant recueilli au moins 20% des suffrages valablement exprimés dans chacune des circonscriptions électorales législatives. Au nom de la cohésion nationale, la Conférence épiscopale faisait partie des entités ayant dénoncé le manque de consensus autour du Code et appelant à sa relecture  Une requête à laquelle les acteurs de la rupture ne veulent visiblement pas accéder. 

*Dynamisme Info*

Laisser un commentaire