Crise au sein de la communauté Béninoise en Côte d’Ivoire : Le Comité des rites vodoun et le Chef de l’État invités à faire cesser la pagaille

La Communauté Béninoise traditionnelle en Côte d’Ivoire n’a pas manqué de multiplier les efforts afin que la crise qui perdure et qui fragilise depuis peu cette communauté connaisse un heureux dénouement pour le bonheur de tous.
En effet, les membres de cette Communauté n’ont jamais cessé d’élever la voix pour dénoncer la posture d’une autorité qui selon leurs dires,  serait à la base de cette situation du fait des supers pouvoirs de « Chef de Culte » accordé à un certain responsable qui ne fait d’ailleurs pas l’unanimité au sein de  la communauté traditionnelle du Bénin en Côte d’Ivoire. A travers une Conférence de presse animée ce Mercredi 26 Mars 2025 à Gbodjè à Abomey -Calavi au domicile de sa Majesté Houénou Hognon, les membres de la délégation de la Communauté traditionnelle Béninoise en Côte d’Ivoire composée de KAKPODJOU François Aissi, Chef de délégation, AVOUTOU Michel, GANDONOU Benoît,AMOUSSOU G. Barthélemy et de VONADE Michel ont sollicité l’intervention du Comité des rites vodoun dans ce dossier ainsi que l’implication personnelle du Chef de l’État Patrice Talon afin de mettre fin à  ce qu’ils appellent une  pagaille. Si le gouvernement de la rupture s’évertue à promouvoir le culte vodoun en y mettant les ressources conséquentes, des agissements du genre doivent être condamnés avec la dernière rigueur. Car, non  seulement,  ils ternissent l’image du pays mais aussi ils plombent les efforts du pouvoir de la rupture pour la paix au sein des religions endogènes. Dans son intervention, le Chef de la délégation KAKPODJOU François Aissi a d’abord présenté  l’historique des faits avant de faire savoir que de telles situations ne sauraient avoir lieu si l’autorité en question  ne l’ait cautionné. << Il est inconcevable qu’on puisse confier à un individu la qualité de Chef suprême des Cultes sans le consentement des autres membres. Nous demandons au Chef de l’État à travers le Comité des rites vodoun qu’il a mis en place de se saisir du dossier. La Côte d’Ivoire traverse une période sensible;  celle des élections donc nous n’allons pas les déranger avec nos mésententes>>,  a-t-il laissé entendre. Les membres de la délégation espèrent donc une prompte réaction du Comité des rites vodoun mais surtout du gouvernement afin de situer les responsabilités et faire ramener la paix et l’entente au sein de la diaspora Béninoise en Côte d’Ivoire.

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