En dehors du souhait d’organisation d’élections transparentes en 2026, l’autre facteur pour concrétiser l’alternance au sommet de l’Etat est l’union des forces de l’opposition pour des stratégies communes de combat. Mais cette attente est pour le moment loin d’être effective avec ce qui se laisse lire au sein des regroupements politiques de la contradiction à quelques mois des élections générales. En effet, plutôt que de se mettre tous ensemble dans un même creuset pour inquiéter le régime de la rupture, ils travaillent comme si c’était l’essentiel à se combattre donnant davantage de poids aux formations politiques de la mouvance. Généralement, la quête de leadership amène certains responsables de l’opposition à critiquer les options des autres visiblement dans un combat sérieux au profit du peuple. Ils n’hésitent pas à peindre en noir les stratégies pour parvenir à l’alternance venant de partis de la même obédience politique. Comme s’ils étaient le prolongement de la mouvance, les formations politiques dans le cas s’emploient à vitrioler les actions de leurs compagnons de l’opposition qu’ils prennent curieusement pour adversaires. Une manière de faire qui conforte le pouvoir de la rupture objet d’interprétations diverses au sein de l’opinion. Pour la plupart, s’il n’y a pas à jeter la pierre à tous, au sein de l’opposition, il y a des taupes souvent utilisées pour fragiliser cette obédience politique. Un état de choses que plus d’un appellent à corriger au bénéfice de la consolidation des tendances politiques.
*Dynamisme Info*