Le Chef de l’Etat qui maintient entier le suspens sur le dévoilement de son dauphin pourrait à travers le choix qu’il rendra public en son temps, surprendre le beau monde autour de lui. Lui qui na pas à l’idée de s’éterniser au pouvoir et n’envisage non plus cautionner une candidature de son clan à l’élection présidentielle de 2026, pourrait opter pour un profil jusque-là pas imaginé. Leader charismatique de la mouvance présidentielle, il pourrait proposer aux regroupements soutenant ses actions pour l’acte de désignation une compétence pour le moment ignorée du grand nombre mais capable de relever les défis pour la continuité. A prendre en considération ses propos lors de l’entretien accordé à Jeune Afrique, plus d’un gardent à l’idée les critères qui pèseront dans la désignation et la sorte de refus pour Patrice Talon de cautionner la candidature de l’un de ses proches. « Je ne sais pas ce qui lui a pris. Pourtant, il était dit et convenu entre nous qu’autant je refusais de m’éterniser au pouvoir – et cela pour le bien du pays et de la démocratie – autant, et pour les mêmes raisons, il était inenvisageable à mes yeux que mon successeur soit issu de ma famille ou de mon clan. Or, si un homme était de mon clan, c’était bien Olivier Boko », fait savoir Patrice Talon qui énonce clairement par la suite les qualités attendues de son successeur. «Évidemment. Le prochain Président du Bénin sera mon Président, celui de mon pays, de ma famille, de ma communauté et de tout ce qui m’est cher. Il est évident que je serai attentif à ce qu’il n’ait pas pour projet de déconstruire les réformes que nous aurons accomplies en dix ans grâce aux efforts et aux sacrifices de tous les Béninois. Mon choix, mon action et mes prières seront orientés vers le meilleur des candidats ». Des propos qui renseignent sur la possibilité pour le Chef de l’Etat d’aller piocher même en dehors de son camp, une valeur pour le choix du dauphin. En tout cas, avec ce qu’il a confié à Jeune Afrique, il n’est pas exclu que Patrice Talon range de côté ceux que l’opinion pressentent pour le job présidentiel pour carrément porter son choix sur une compétence extérieure.
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