Retour des exilés et libération des détenus dits politiques : Le Chef de l’Etat pas en phase avec la requête de Soglo et Houngbédji

Dans un entretien accordé à RFI, l’ancien Chef de l’Etat Nicéphore Soglo lançait récemment un appel en vue de la libération des détenus politiques et du retour des exilés. Il propose que tout ceci soit fait cette année 2025 pour la décrispation politique et au bénéfice de la paix en général. Dans une sorte de réponse à sa préoccupation, le Président béninois Patrice Talon par le truchement du média Jeune Afrique, a pris le contre-pied de la requête du patriarche en martelant son intention de  ne poser aucun acte dans le sens de couvrir selon lui, des faits conflictuels.  « Non. Si je le faisais, cela reviendrait à confirmer que les péchés commis sous le couvert de la politique sont plus pardonnables que les autres, et ce serait injuste », a confié Patrice Talon à Jeune Afrique martelant que : « nulle part dans le monde, faire de la politique ne fournit une quelconque immunité pour couvrir des actes délictueux ».  Une position contraire à celle de l’ancien Président-maire Nicéphore Soglo  qui, récemment plaidait le cas des détenus et exilés politiques. En tout cas, les citoyens qui peuvent être considérés comme tels ne bénéficieront d’aucune faveur de Patrice Talon avant la fin de son second et dernier mandat. Cette fermeté est également une réponse à la préoccupation de l’ancien Président de l’Assemblée nationale Me Adrien Houngbédji qui appelait il y a quelques semaines à la libération des exilés et au retour des détenus politiques. Rien de tout cela ne sera fait sous la rupture et le premier magistrat du Bénin l’a martelé au cours de son entretien avec Jeune Afrique.

*Dynamisme Info*

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