Le régime de la rupture dont les exploits en matière d’infrastructures ne sont plus à démontrer ne s’illustre pas exactement sur le chantier social avec les conditions de vie toujours difficiles dans le pays. En effet, invités à serrer les ceintures depuis 2016, les Béninois ne notent pas l’amélioration de leur situation sociale à part la faim qui ronge la plupart. Confrontés à la cherté de la vie, ils déboursent gros pour ramener peu d’articles une fois dans les marchés sans assurance sur le délai pour l’assouplissement de leurs difficultés. Pendant ce temps, ils devront faire face aux impôts naturellement en guise de contribution au développement. Mais en dehors des infrastructures et des efforts pour assurer les salaires aux agents de l’Etat et autres initiatives au profit du secteur privé, ça galère dans le pays avec le constat de l’incapacité pour des Béninois de s’offrir les trois repas quotidiens. Remplir les autres besoins fondamentaux relève d’un fardeau pour beaucoup obligés de subir la situation. Un tableau social peu reluisant qui pourrait jouer contre le régime en place lors des élections générales de 2026 qui pourraient donner l’occasion au peuple d’exprimer ses insatisfactions. Et par la voie des urnes, la sanction contre la rupture pourrait être prononcée avec le possible changement de la machine aux commandes du Bénin depuis 2016. Il revient maintenant à la rupture de prendre au sérieux ces alertes en vue des ajustements pour sauver ce qui doit l’être.
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Volet social de la gouvernance en place: Ce qui pourrait jouer contre la rupture en 2026