Dossier de test de sélection à polémiques au Port autonome de Cotonou : Un possible argument de campagne contre la rupture en 2026

Des dossiers mal gérés se retrouvent parfois sur le terrain politique pour jouer contre les prévisions. Le régime de la rupture avec le silence de sa part face aux dénonciations dans le test interne à polémiques au profit des agents du Port Autonome de Cotonou pourrait faire les frais d’une négligence pour laisser perdurer le mal qui ternit les efforts pour la transparence. En effet, tous les faits ayant leur sens en politique selon qu’ils soient bons ou mauvais, les adversaires au pouvoir de la rupture, si rien n’est fait pour décourager les personnes supposément à la base de la magouille dénoncée au Port, de bons droits, pourraient utiliser cela comme un argument de campagne face à l’électorat en 2026.  Ils pourront prouver face aux potentiels électeurs comment est ce que le système en place qui revendique le titre de champion en matière de lutte contre la corruption et l’impunité, a vu se dérouler visiblement sans encore rien faire, ce triste scénario. Il s’agit d’une situation à prendre au sérieux pour esquiver des surprises désagréables de nature à jouer contre le souhait de la continuité après Patrice Talon. Pour rappel, un cas de dénonciations d’irrégularités dans l’organisation  d’un test interne au profit de ses agents par le Port Autonome de Cotonou semble ne pas retenir l’attention des structures qualifiées pour le nécessaire en vue de décourager les supposés auteurs de la magouille. Il s’agit en effet des révélations  entre autres faites par lettre anonyme  en date du 11 Novembre 2024 adressée au Chef de l’Etat  pour l’informer des pratiques peu orthodoxes dans la sélection d’agents pour une mise en formation au profit de la structure portuaire. L’auteur de la correspondance qui, documents à l’appui, a dressé les noms de postulants proches de responsables du Port ayant bénéficié de favoritisme pour être pris en compte en lieu et place de méritants, souhaite que cet acte contraire aux principes de bonne gouvernance prônés par la rupture, soit découragé pour faire prévaloir la compétence et la transparence en toutes circonstances.  Mais les diligences pour faire démasquer et punir les mis en cause donnent l’air de tarder au point d’amener certains à solliciter la relance du dossier. L’inspection générale du ministère des transports, le Haut Commissariat à la Prévention de la Corruption, la Brigade Économique et Financière et la Criet techniquement qualifiés pour faire situer les responsabilités appelés à la rescousse pour jouer leur partition afin d’identifier et confier aux services administratifs et judiciaires en charge de la lutte contre la fraude et la corruption les auteurs et bénéficiaires de ces actes, tardent à passer à l’action portant déterminante pour des  sanctions en bonne et due forme. Pour l’essentiel, dans la lettre anonyme au Chef de l’Etat, l’auteur pointe du doigt la phase de présélection et de sélection des agents conduite selon lui dans l’opacité. Dans cette correspondance au Président de la République, il dénonce des faits comme la publication des noms d’admis avant la composition et la divulgation des épreuves aux personnes favorisées avant les compositions. Et aussi bien pour le concours ouvert pour les aspirants pilotes que les aspirants capitaines de remorqueur sans oublier les aspirants officiers mécaniciens et les aspirants officiers, diplôme de lieutenant au long court et autres, il dresse une liste de postulants sous la couverture selon lui de responsables du Port, ayant bénéficié de faveurs. A cette liste, il ajoute des noms de dames pas au départ alignées mais introduites dans le système sous le prétexte de l’équilibre genre. Il demande au Chef de l’Etat qui attache du prix à la lutte contre la corruption, de chercher à voir clair dans ces tests internes organisés par le Port Autonome de Cotonou pour faire tomber l’aspect de l’injustice sociale afin de donner la chance à tous les postulants en l’occurrence les plus méritants d’être déclarés admis. Mais depuis, aucune suite favorable n’est donnée à sa requête à part le silence qui semble faire l’affaire des mis en cause. Un état de choses qui amène des personnes averties à solliciter l’intervention urgente des autorités pour éviter une récupération du dossier par l’opposition dans ses droits de surfer sur les insuffisances et gaffes de la rupture dans ses stratégies de rapprochement avec les électeurs.  Les structures qualifiées et l’entourage du Chef de l’Etat sont les premiers à se saisir de cette affaire pour faire lever une fois de bon les doutes.

*Dynamisme Info*

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