Sous d’autres régimes et surtout à quelques mois d’élections majeures, la société civile ne se fait pas prier pour jouer son rôle de veiller à des processus apaisés, organisés dans les conditions de l’art. Mais sous la rupture, la mission dévolue à cette entité souffre d’être remplie laissant les décideurs actuels se comporter comme à leur guise. Ceci pour déplorer la sorte de mutisme constatée de la part de la société civile à moins d’un an des élections générales de 2026 au Bénin. Alors que les dispositions électorales ne sont pas des plus parfaites et appellent à un rassemblement pour le consensus, des acteurs de la société civile font comme de rien n’y est pour constamment végéter dans le silence. Certes, dans le rang de la société civile, il y a ces organisations qui multiplient les contacts avec des organismes nationaux comme internationaux dans le souci de garantir des élections crédibles et apaisées en 2026. Mais le combat globalement fait est que le service minimum semble être au rendez-vous avec ce manque d’audace pour lutter pour la correction des dispositions comme celles du Code électoral jugées exclusives. Autre époque, autres réalités ; beaucoup assimilent ce silence à la situation dans le pays qui oblige beaucoup à se taire. Pourtant, au nom de la démocratie, chaque entité devra jouer sa partition pour la tenue apaisée des élections générales. D’où l’invite en direction de la société civile à se réveiller de son sommeil pour le juste et utile combat.
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