Procès dans le dossier de tentative de coup d’Etat : L’option d’avocats commis d’office à éviter à tout prix par Boko et Homeky

Pour faire tomber les accusations à leur encontre et montrer qu’ils n’ont jamais été animés de l’intention de renverser le pouvoir de Patrice Talon, Olivier Boko et Oswald Homeky qui font face à leur jugement à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet), gagneraient à se doter d’une bonne stratégie de défense.  Présentés et peut-être à tort comme des malfaiteurs, ils devront chercher à démonter cette perception pour faire admettre l’idée  d’acharnement contre leur personne. Cela oblige à s’écarter des exigences pouvant retarder le déroulement du procès qui pourrait finalement jouer contre leurs intérêts. Rejeter l’option d’avocats  commis d’office et ramener dans le jeu les avocats qui ont claqué la porte après avoir réclamé sans gain de cause la recomposition de la Cour, reste la stratégie bénéfique pour les mis en cause attendus sur des arguments pour la manifestation de la vérité. Il ne parait pas prudent à cette étape de la procédure de s’attarder sur des considérations pour faire lambiner le jugement mais de présenter la version à savoir des faits, arguments à l’appui. Se laisser  défendre par des avocats affectés par le parquet spécial de la Criet, c’est en quelque sorte faire le jeu du ministère public impatient de rendre justice à l’Etat. Il faudra composer avec des hommes de mains pouvant résister à toute stratégie d’infiltration pour influencer le jugement. Certes, si la demande de déport de la Présidente de la Cour  du fait des soupçons d’accointance avec le Chef de l’Etat n’est pas à rejeter, il y a que les accusés Olivier Boko et Oswald Homeky doivent trouver le mécanisme pour faire bouger les lignes avec le regard sur la défense comme cela se doit de leur cause. Et dans le cas en présence, remettre dans le jeu les avocats déconstitués, profitera plus aux accusés. Ces avocats ont en effet l’avantage imprégnés de l’affaire depuis son éclatement et savent quoi faire pour inscrire la vérité de leur côté. Et pour ne pas cautionner la liquidation du procès, Olivier Boko et Oswald Homeky qui ont marqué leur accord pour la déconstitution de leurs avocats, gagneront à revoir leur copie pour confier leur défense à des professionnels de droit de confiance mis à contribution depuis le début de l’affaire.  A préciser qu’une nouvelle fois renvoyé, le procès reprend ce Jeudi à la Criet avec la possibilité pour les accusés de  faire avec les avocats commis d’office ou de reconstituer l’équipe d’avocats initialement démissionnaires,  un choix qui pourrait changer la dynamique du procès.  Poursuivis pour « Complot contre l’autorité de l’État, corruption d’agent public et faux certificats », Olivier Boko, Oswald Homeky et les autres accusés devront opter pour la stratégie de défense qui les met en confiance.

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