En réaction à la polémique soulevée par l’interprétation du Fa faisant des rapprochements avec un éventuel troisième mandat, le gouvernement par le truchement de son porte-parole, a rassuré que respectueux de la Constitution, le Chef de l’Etat n’a a l’idée un tel projet. A interpréter les propos de Wilfried Léandre Houngbédji, il n’y a pas à douter du respect des dispositions en vigueur pour la transmission en 2026 du pouvoir d’Etat par les dirigeants actuels à l’équipe qui sera élue. Des précisions pour en quelque sorte fixer les esprits sur la bonne foi de Patrice Talon de céder le pouvoir à l’expiration de son mandat mais visiblement brouillées par d’actes contraires de la part de soutiens du régime en campagne pour le troisième mandat. Ancien pourfendeur du système de la rupture, Bertin Koovi est celui qui développe une attitude autre que celle de règle en incitant au troisième mandat. S’illustrant impunément sur les réseaux sociaux, il tente de convaincre les esprits faibles sur la nécessité de maintenir même au-delà du délai prescrit, Patrice Talon au pouvoir. Se prenant comme celui qui interprète mieux la Constitution, il demande à permettre à Patrice Talon qui devrait faire un mandat unique d’aller à un troisième. « Patrice Talon peut légitimement briguer un second mandat sous la Nouvelle République lors de l’élection présidentielle de 2026, car son premier mandat (2016-2021) appartient à l’Ancienne République. Il est donc évident que les dispositions de la Nouvelle République réinitialisent le compteur des mandats », fait lire Bertin Koovi en déphasage avec la norme. Des sottises de la part de cet ancien opposant qui nécessitent des recadrages pour éviter que son action ait d’écho. En tout cas, face à ces dérives, plus d’un appellent le Chef de l’Etat à discipliner sa troupe pour faire classer une fois de bon les débats sur l’impossible troisième mandat. Il ne s‘agira pas que de rassurer mais de siffler la fin de la pagaille entretenue par de soutiens de la rupture. Et c’est beaucoup plus sur ce chantier que le Chef de l’Etat est attendu pour donner à le suivre dans son engagement de céder le pouvoir d’Etat en 2026.
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