Le mandat concédé à la rupture tire progressivement à sa fin. Suivant la Constitution, le Chef de l’Etat devra dans moins de deux ans passer le témoin à celui qui sera élu pour la poursuite de la mission. On parle de l’élection présidentielle de 2026 qui devra renseigner sur le successeur de Patrice Talon en vue de la continuité de l’œuvre à la tête du pays. Et le peuple béninois qui s’est familiarisé dix ans durant avec l’actuel Président de la République, fera le même exercice avec celui qui sera démocratiquement choisi. Conséquence, après deux mandats bien mérités, Patrice Talon devra quitter, tout au moins au premier plan, la gestion des affaires publiques pour faire poursuivre l’expérience par un autre. Avec le statut qui lui sera imposé, il rejoindra ses prédécesseurs dans la fonction présidentielle Nicéphore Soglo et Boni Yayi. A la seule différence qu’on ne peut jurer si en son temps, Patrice Talon se retirera de la vie politique pour renouer avec son ancien statut d’opérateur économique. Ce qui parait évident, est qu’il jouira du statut d’ancien Chef de l’Etat à l’instar de Nicéphore Soglo et de Boni Yayi.
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