Code électoral pour 2026 : Au-delà de l’exclusion,  la crainte d’un vide juridique !

Le Code électoral avec les exigences qu’il renferme ne met en sécurité aucune obédience politique. En dehors des soupçons d’exclusion relevés par l’opposition, le texte adopté sous le prétexte de favoriser l’ancrage des partis, peut être la source d’autres problèmes pour le moment forcément pas imaginés. Des citoyens qui appellent à la relecture du document, voient venir de plausibles dangers au cas où les choses ne sont pas corrigées. Ils attirent les attentions sur le vide juridique qui pourrait naître au cas où aucun parti ne remplit les conditions énumérées à travers le Code électoral en vigueur. En effet, le document remis en cause par l’opposition et une bonne partie de la société civile durcit les conditions de participation à la présidentielle et relève les conditions de répartition des sièges à l’Assemblée nationale et autres. Pour enlever des sièges au Parlement comme dans les conseils communaux, il faudra réunir au moins 20% des suffrages. Les critères pour l’acceptation des dossiers de candidature à l’élection présidentielle semblent être davantage corsés par des dispositions sur le parrainage. Et suivant le calendrier établi,  le 11 Janvier 2026, les citoyens béninois seront appelés aux urnes pour les législatives couplées avec les communales et municipales. Les députés élus à l’issue de ces scrutins couplés seront installés le 6 Février 2026. Le mandat des députés de l’Assemblée nationale, 10ème  législature sera de 5 ans. Les conseils communaux et municipaux élus entreront officiellement en fonction le 15 Février 2026. Parlant de l’élection présidentielle, le dépôt des dossiers de candidature démarre le 6 Février 2026. Le 1er  tour de l’élection présidentielle est fixé au 12 Avril 2026. En cas de 2ème  tour, il se tiendra le 10 Mai 2026. Le nouveau Président de la République élu à l’issue de l’élection présidentielle prendra fonction le 24 Mai 2026. Des prévisions qui pourraient être bouleversées si l’exigence faite aux formations politiques engagées dans le processus n’arrivait pas à être respectée. D’aucuns craignent  que ce schéma se présente déjà dès les législatives et communales pour donner lieu à des scrutins sans vainqueurs. Dans ce cas et pour les obligations en rapport avec la continuité du service, le mandat des députés et élus communaux pourrait être prolongé. Il pourrait en être de même pour le Chef de l’Etat jusqu’au réajustement du dispositif en vue de l’organisation d’autres élections. Et pour contourner ces pièges, il y a à reconsidérer les positions pour faire le consensus autour de la relecture du Code électoral. Assouplir les dispositions controversées est le moyen le plus assuré  de faire tenir des élections à la fois inclusives et transparentes en 2026.

Dynamisme Info

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