Relecture du Code électoral souhaitée par des syndicats : La réponse du gouvernement qui renvoie à une certaine indépendance des députés de la rupture

Lors de sa traditionnelle rencontre avec les  acteurs des médias, l’occasion a été donnée au porte-parole du gouvernement d’opiner sur la requête des centrales et confédérations syndicales de procéder à une relecture du Code électoral en vue d’un climat apaisé en 2026. Et en réponse à la curiosité des journalistes, Wilfried Léandre Houngbédji a renvoyé la balle dan le camp de la majorité parlementaire selon lui, habileté à répondre à une telle préoccupation. « Ce n’est pas le gouvernement qui vote les lois. Ils n’ont qu’à aller à l’Assemblée nationale voir les députés. Ce sont eux qui votent les lois », a laissé entendre le porte-parole du gouvernement qui invite les requérants à se rapprocher de la majorité parlementaire pour des réponses adéquates à leur préoccupation. Une posture du Secrétaire général adjoint du gouvernement  qui peine à convaincre plus d’un qui soupçonnent une façon pour l’exécutif de liquider le sujet. Et se basant sur les déclarations de Wilfried Léandre Houngbédji face aux professionnels des médias, ils se demandent si les députés de la majorité présidentielle peuvent-ils aller de leur seule initiative  pour acter la relecture du Code électoral. En effet, prenant en considération le principe de discipline de groupe à la mouvance qui place au cœur des grandes décisions le Chef de l’Etat, ils veulent savoir si le porte-parole à travers  sa réponse, ne ferme pas exprès les yeux sur la réalité que les députés de la rupture ne décident visiblement de rien de leur propre ressort. Tout en souhaitant un examen minutieux des différentes  requêtes en rapport avec le Code électoral, ils suggèrent que  le gouvernement aborde objectivement le débat pour éviter de fixer sur des approches pas réalistes. Ils rappellent que des instructions de la part du Chef de l’Etat aideront à quitter l’immobilisme  pour un consensus autour du Code électoral, gage de la tenue d’élections apaisées et transparentes en 2026. A préciser pour finir que, mettant en garde contre les risques de tensions majeures à l’horizon 2026,  les centrales et confédérations syndicales que sont la Csa-Bénin, la Cgtb et l’Unstb ont récemment appelé à un dialogue inclusif autour des questions électorales. Elles dénoncent le Code électoral et certaines réformes politiques mises en œuvre depuis 2016 et suggèrent leur correction. Des requêtes auxquelles semble tailler très peu d’importance le gouvernement qui donne la compétence qu’à la majorité parlementaire pour trancher la question.

*Dynamisme Info*

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